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jeudi 17 mai 2012

GENOCIDE EN MAURITANIE : NON A L’OUBLI


On se demandait ce qu'il pouvait bien faire là où il vit dans son exil doré, et voilà que nous apprenons qu'il va écrire ses mémoires, mais que va-t-il raconter de glorieux dans sa vie? Je parle bien sûr de ould Taya le pire président que l'Etat Mauritanien ait connu, ce génocidaire qui n'a pas eu le courage de revenir dans son pays affronter son passé peu élogieux. Cet homme venu au pouvoir à la suite d'un putsch à commencer à s'entourer de baathistes qui l'ont aidé à planifier le génocide des négro-mauritaniens, 1986 fut la première tentative, elle échoue car l'équilibre des forces ne permettait pas au Botha maure de réaliser son projet cynique, et pourtant il n'a pas renoncé.
En 1987, il revient à la charge en arrêtant des officiers négro-mauritaniens qu'il fait exécuter sous prétexte qu'ils ont imaginé l’inimaginable, prendre le pouvoir en tant que noirs, la sanction fut exemplaire comme on le sait. C'est en 1989 que la folie meurtrière de cet homme entouré d’extrémistes maures atteint son paroxysme, il planifie le massacre des noirs à grande échelle et leur déportation par dizaines de milliers, 120000 en tout entre le Sénégal et le Mali et qui se sont retrouvés sans patrie qui, avec le temps sont devenus encombrants pour le Sénégal, le pays qui les a accueillis. Pour le Botha maure, il restait encore aux noirs un souffle qu'il fallait couper, il s'en prend cette fois-ci aux soldats négro-mauritaniens.
 
Emmenés de tous les coins du pays, de Sélibaby à Zoueratt, de Néma à Rosso, ils sont soumis à des tortures, leurs tortionnaires rivalisaient de cruauté. La mémoire collective des négros mauritaniens retient les désormais tristement célèbres camps de Jreida, Inal Azlatt et le mouroir de Oualata. A cet épisode macabre de l'histoire de la Mauritanie, on associe également des noms, Boylil, Ely ould Dah, ould Meguett, Ould Hadi, Arbi ould jidein vice-président de l'assemblée, ils sont nombreux à avoir souillé la terre mauritanienne. Que sont-ils devenus? des hommes qui bénéficient des largesses du régime avec tous les honneurs.
Aujourd'hui les familles des victimes ne demandent que la justice, il est évident qu'aucune autre solution ne peut être acceptée. c'est avant tout le devoir de vérité, ensuite le devoir de justice, le devoir de réparation, le devoir de mémoire et probablement le devoir de pardon, et ce dernier revient seulement aux seuls proches des victimes contrairement à ce que croit le l'Etat raciste qui a fait voter sa scélérate loi d'amnistie de 1993, un pardon ne peut être imposé. Aujourd'hui, nous attendons tout simplement le jugement de tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce génocide des négro-mauritaniens, et c'est le seul moyen de donner une chance au dialogue, alors JUSTICE DOIT ETRE RENDUE.
Contribution de Khar Tenguella BA
www.flere.f
 

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