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mardi 29 mai 2012

Leadership ne se décrète........




Leadership ne se décrète pas encore il faut avoir le charisme qui le suit ,l’accompagne et l’entretien. Il s’acquiert naturellement par la force de  la conviction, la bonté et beauté d’actions saines menées en toute simplicité sans conspiration d’intérêt particulier, mettant l’intérêt collectif au dessus de tout, l’ultime étape à attendre avec patience est le serrement de  confiance de la majorité  de tes compagnons qui te soumettrons au choix populaire. Ces hommes nous manquent cruellement, alors je suggère qu’on mette nos mères, sœurs et femmes à la place des hommes à l’image de la député Khadiata Malick Diallo seule dans une assemblée à 90% monocolore, l’hémicycle immunitaire assaillit par des criminels d’anciens tortionnaires militaires à l’image d’El Arbi Ould Jeddeïn. Vous l’avez constaté certainement comme moi, les « députés »  nègres des dibiteries quartiers populaires dont nous sommes issus en majorité, ne lèvent pas le petit doigt pour défendre nos régions et communes qui crèvent sous le poids de la misère et l’injustice. Qui peut me témoigner une intervention télévisée d’un élu de la région du Guidumakha interpellant le gouvernement Mauritanien sur les difficultés de cette région à l’abandon depuis la création de l’état raciste Mauritanien? Esclavagisé depuis des millénaires, exécutions sommaires, violes et déportations en plein mois de ramadan et on nous demande de pardonner au nom de la religion musulmane sans piper  mot. Comme  si cela ne suffisait pas, on chante l’islam ciment de l’unité nationale alors on doit pardonner les tords et fautes commis  sur nous sans réfléchir , nos camarades sont mis sous les verrous sur l’accusation grotesque d’avoir juste incinéré un simple livre d’un imam qui légalise et cautionne des pratiques  esclavagistes les plus cruelles au monde  sur l’homme noir « esclave ».  Et voila le moment qu’on attendait pour se chamailler sur des futilités. Excusez-moi chers intellectuels ou lettrés, je suis dans l’obligation de vous rappeler les écrits d’un célèbre raciste arabe Ibn Khaldoun qui considérait, dans ses Prolégomènes, que certains Noirs du sud de l'Afrique sont plus proches des animaux que des hommes étant donné leur mode de vie primitif et barbare. C'est ainsi qu'il a dit : « Au sud de ce Nil existe un peuple noir que l'on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent des stigmates sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers. Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent dans le Maghreb, pays dont la plupart des esclaves appartiennent à cette race nègre. Au delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population peu considérable ; les hommes qui la composent ressemblent plutôt à des animaux sauvages qu'à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les cavernes ; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n'ont subi aucune préparation ; quelquefois même ils se dévorent les uns les autres : aussi ne méritent-ils pas d'être comptés parmi les hommes.»
Il  revient aussi sur la compatibilité entre l'esclavage et l'islam Ibn Khaldoun considérait, dans ses Prolégomènes, que certains Noirs du sud de l'Afrique sont plus proches des animaux que des hommes étant donné leur mode de vie primitif et barbare. C'est ainsi qu'il a dit encore :
« Au sud de ce Nil existe un peuple noir que l'on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent des stigmates sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers. Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent dans le Maghreb, pays dont la plupart des esclaves appartiennent à cette race nègre. Au delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population peu considérable ; les hommes qui la composent ressemblent plutôt à des animaux sauvages qu'à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les cavernes ; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n'ont subi aucune préparation ; quelquefois même ils se dévorent les uns les autres : aussi ne méritent-ils pas d'être comptés parmi les hommes. »
Ibn Khaldoun revient aussi sur la compatibilité entre l'esclavage et l'islam, notamment dans les troisième et quatrième tomes. Il y indique par exemple que « les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal »

Je vous remercie

Diko hanoune



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