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jeudi 24 mai 2012

De la Maison Blanche et le Congrès américain: Halte aux États-Unis un soutien au gouvernement mauritanien


White House and US Congress: Halt US support to the Mauritanian government

 

Photo :Dr. Mamadou Sy

La Mauritanie est récemment revenue à la Une de l'actualité grâce à un reportage de la chaîne CNN sur la pratique de l’esclavage et la poursuite des violations des droits de l’homme dans ce pays. La Mauritanie demeure une des rares places sur terre où l’on peut encore vendre et acheter un être humain, seulement parce qu'il est Noir. Les estimations sont alarmantes. En effet, l'esclavage touche entre 10 et 20% de la population mauritanienne. Les autorités mauritaniennes refusent de condamner les auteurs de cette pratique ou encore moins de soutenir et assister ceux qui ont pu échapper aux griffes de leurs maîtres.
De plus, entre 1986 et1991, les autorités mauritaniennes se sont livrées a un véritable génocide humain de sa composante ethnique noire. Durant cet épisode, des centaines de Noirs Mauritaniens—la plupart des femmes et des enfants—ont été massacrés. Des milliers d’autres Noirs ont été déportés vers le Sénégal et le Mali. Les auteurs de ces actes ignobles et inhumains continuent de bénéficier de la protection des autorités; ils vivent aisément à cote de leurs victimes grâce à une loi d’amnéstie passée en 1993. Pire encore, certains acteurs ont été récompensés et se sont hissés au plus haut niveau de l’appareil étatique.
Ces violations ont été largement documentées par Janet Fleischman de l’organisation Human Rights Watch dans son rapport publié en 1994 et intitulé: “La campagne de terreur en Mauritanie: la répression des Noirs sous le regard de l’État”.
Malheureusement, ces violations massives des droits de l’homme continuent encore de nos jours en même temps que la pratique de l’esclavage. De ce fait, les États-Unis d’Amerique doivent cesser immédiatement toute assistance au gouvernement mauritanien. Il est utile de se rappeler ces mots de Dr. Martin Luther King Jr., lorsqu’il disait: “L’injustice, où qu’elle se produise, est une menace pour la Justice partout ailleurs”. Et si nous demeurons silencieux et continuions notre assistance à ces autorités, nos gestes sont aussi coupables que les auteurs de ces crimes. Et ceci fera de nous tous des complices.
Mr. Saidou Wane & Dr. Mamadou Sy


The West African country of Mauritania has recently been back on the spotlight because of the recent CNN report on the continued practice of slavery and human rights violations. Mauritania is the last place on earth where you can still buy and sell a human being. An estimated 10-20% of the population lives in slavery. Mauritanian authorities have failed to prosecute slaves' masters and to support freed slaves and help them gain the skills and education needed to cut ties with this inhuman practice.
Furthermore, between 1986 and 1991, the Mauritanian government sponsored a wide ethnic cleansing campaign directed towards its Black African citizens. During that episode, hundreds of Blacks—many of them women and children--were massacred, and thousands others were deported to Senegal and Mali.
Perpetrators of these inhuman acts continue to freely roam the streets of many cities and towns throughout the country thanks to a self-serving amnesty law passed in 1993; many of the perpetrators were even promoted to higher responsibilities within the political structure.
These horrible acts were widely and thoroughly documented by Janet Fleischman of Human Rights Watch in her 1994 fact-finding report titled "Mauritania's Campaign of Terror: State-Sponsored Repression of Black Africans".
These violations of basic human rights and slavery continue every day. As a results, the United States should stop any support to the Mauritanian government. And let’s remember these powerful words from Dr. Martin Luther King Jr., "Injustice anywhere is a threat to justice everywhere". And if we remain silent and continue to support this lawless government, then our support and our silence make us all accomplices of that injustice.
Mr. Saidou Wane & Dr. Mamadou Sy

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