Dominique Vidal disait : « Dans
une société où l’inégalité est tenue comme fondée en nature, l’allégeance à un
maitre, à un pouvoir politique ou religieux , assure souvent à celui qui se
trouve dans une situation d’infériorité une position qui pour subalterne et fragile quelle soit,
lui permettant de se construire une
identité sociale positive ».
Quelle illusion ?
Aujourd’hui en observant le comportement de l’homme Mauritanien, force
est de constater que la tentation hypocrite snobisante, la recherche de la
pitance, l’appétit primaire et l’intérêt à court terme sont devenus inhérents
dans son agir quotidien ; heureusement que ce genre de ragot néophyte est de moins en mois visible notamment au
sein de l’élément noir o combien déshumanisé et chosifié par le segment
dominant et bradé à vil prix par les
siens dans cet espace géographique qui est la Mauritanie.
Ces Guignards d’un autre âge ont-ils oublié
que la roue de l’histoire tourne ;qu’après l’apogée c’est la décroissance,
mais la dignité demeure et que la main invisible jadis évoquée par Adam Smith
ajuste la société dans le sens de la l’égalité, qui est un fait providentiel.
Ces chasseurs de privilèges et de postes dans ce bas monde prenant pleinement comme métier
l’allégeance au chef, s’accrochant avec leurs piédestaux
pourries, mettant au pied du mur
la foi en dieu et les bonne vertus que
marque l’homme debout oubliant
que le destin est dans les cieux , qu’il est
plus savoureux d ‘avoir un
emplois au quel on est destiné par au-delà que d’en avoir un dans ce monde
ici-bas par lâcheté , la mesquinerie et le déni de la souffrance de ses
cousins de race : le phénomène hideux de l’asservissement utilisant un
langage acrobatique ( séquelles, survivances) de contenu mensonger frôlant le
ridicule, usé jusqu’au corde, exprimant de surcroit une sorte de camouflage de
cette réalité têtue et visible d’un autre âge qui est l’esclavage sous le quel
ploient les esclaves et les descendants
d’esclave ( les Hratins) ; en se livrant à cette propagande éhonté,
sordide et partisane se repliant de
fait dans la résignation et le
fatalisme , ces défaitistes, attentistes et opportunistes sont toujours à
l’affût d’un poste à occuper ou d’un privilège minime soit –il à gagner .
Hier c’était la racaille clientéliste Tayiste
dont Hartani se disant arabe, « un
ours blanc de la Sibérie » a survécu du chavirement du bateau d’ex PRDS ,
créant pour la circonstance son propre « Parti » ; ce natif
descendant d’esclave de la Zone jouxtant N’DAR LEBYAD, ce prédateur de poissons glacés, affecté par
la folie de grandeur à la Kaddafienne , son intronisation illusionniste
et platonicienne par sa fraction
TANDGHA, prône la Beydanisation et l’arabité Haratine à la Saddamienne, oubliant que plus de 90% des Hratin moins de
45 ans sont décomplexés et réclament aujourd’hui haut et fort leurs hartanité,
et s’y sentant fiers , ou peut être pensant qu’en donnant ces deux filles à
mariage à ses seigneurs, il devient plus
qu’un supérieur mais un Aryen à yeux bleu ou bien qu’en nageant dans son ‘ Dhin’( beurre fondu)
au milieu de ses Chamelles dans le Saloum du
sénégal ou ses veillées nocturne dans supermarchés à Dakar, il devient
un Eupatride ,mais nous resterons ce que nous sommes. Devant son pelleton
méhariste de son « parti » qui n’en est pas un où trimbalent
ceux qui sous l’ère Taya avaient infligé à la communauté noire
souffrances et douleurs, dans l’Est Mauritanien,l’ Ours sibérien n’a cesser de
calomnier la génération hratin du refus montante la qualifiant de tous les noms
d’oiseaux, bref, l’ours blanc hurle et la
caravane de la génération du refus passe.
Vient le tour de « Thab Tirris »,
le reptile montagneux dont le « Tisch tarr », viande séchée est très
prisée par les hommes du nord, ce capitaine de Haidalla, jadis fugitifs sous
taya, nie la ségrégation dont lui même fut victime et réclame sa beydanisation
qu’il la prenne, je ne perds pas ma réflexion sur lui encore moins sur le
chacal d’Guidi victime avec ces frères et sœurs de captation d ‘héritage par ces maitres
Ehil Bah à Boutilimit ; qui dans une émission théâtrale télévisée a fustigé
le combat que mènent les hratin pour leur émancipation, se bombant la poitrine
qu’il est parmi les premiers à etre dans cet axe de lutte, la vérité est autre,
cet adepte de l’adage Hassanophone ( Li May Inavikh, May Tavig), « celui
qui ne sait pas mentir ne s’entendra avec personne », promus comme Président du Conseil d’Administration
de l’Ecole de santé, préfère passer sous
silence les maux du lot de détresse des
siens et restant dans ce poste de circonstance .
En fin, les pic-beaufs, s’agglutinant sur le bas ventre s des zèbres pour ne pas
dire des vautours constituant des cercles autour d’un cadavre, ces jeunes
ressemblent à ce que BALZAC qualifiait : « d’hommes profondément
retors et traitreusement doubles », n’ont-ils pas senti les prémisses du bouleversement
social dont la révolte Hratin de la force ouvrière du Port de Nouakchott et la
conscientisation généralisée des enfants de la périphérie excédée constituent
les signent précurseurs, là je nommerai : Yarbe Ould skhair, Mohamed Ould brahim, Ahmed vall Ould Abedlbarke entre
autres, ces nouveaux recrus Zoulou de la
honte n’empêcherons pas les Hratin d’évoluer vers leur émancipation.
Alioune Ould
Youssouf dit Maham
Membre
fondateur et dirigeant d’IRA
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