D’abord
Mohamed Salem Ould Haiba dirige la page qu’il
décrie comme « Le
Véridique » loin de dire la vérité,
il n’est expert en quoi que ça soit à
plus forte raison « expert politiqué ». Nous savons en quoi il est
vraiment expert, il excelle à applaudir tout putsch et le chef d’état qui
gouverne mal le pays. Ould Haiba est aussi expert de manipulation, de mensonges
grossiers, il n’a jamais dépassé le grade de Caporal dans l’armée Mauritanienne
malgré tout, il n’a pas honte de s’autoproclamer
expert « militaire » tantôt il tire la casquette d’expert
« politique » de mon œil. Il n’a fait aucune étude pour prétendre
qu’il est expert en ceci ou cela, il est dans son rêve de gamin certainement, le
bonhomme serait incapable au jour d’aujourd’hui de nous fournir le moindre
diplôme « doctorat » en science politique sortant d’une université
digne de ce nom. Alors pourquoi ment-il en public ? Être journaliste en
Mauritanie, c’est ne pas sorcier, il suffit d’applaudir la propagande de
l’état, la personne du chef de l’état et sa famille, les chefs de tribus et les
féodaux et hop le tour est joué. Nous mettons en défis Mohamed Salem Ould Haiba
de nous mettre en publique ses diplômes en expert politique et militaire, à
défaut nous sommes en mesure de lui notifier qu’il est en flagrant plagia de titres
universitaires.
L’autre
aspect de notre réaction concerne ce papier qu’il a sorti qui dit :
« Le
président de l’assemblée nationale Messaoud dont le parti APP est membre de la CAP
a même présenté une initiative de sortie de crise proposée aux différents
partis politiques et aux différents pôles politiques. Lors de la présentation
de son initiative le leader haratin a invité l’ensemble de la classe politique,
la société civile et les personnalités ressources à penser à la Mauritanie
d’abord avant leurs nombreuses préoccupations. »
A notre
connaissance, Messaoud Ould Boulkheir ne s’identifie plus à la communauté des
victimes de l’esclavage qui sont les haratine. Dès lors pourquoi vouloir que
Messaoud malgré le respect qu’on lui doit soit le « leader des
haratin », une communauté ni lui, ni l’était Mauritanien ne
reconnaissent ? En parlant de Messaoud leader haratin, vaut mieux
d’utiliser le passer avant qu’il renie cette communauté. Le pouvoir rend fou
n’est ce pas disent les vrais experts MONSIEUR Ould Haiba ? Notre
« expert politique » nous doit explications non ? Comment
peut-on être leader d’une communauté qu’on refuse le droit d’exister ?
Vaut mieux d’appeler Messaoud leader « Arabe » tout court. Toute la
Mauritanie connait l’histoire des haratine, se sont des hommes et femmes
victime de la barbarie humaine sous l’égide des razzias et soumis à l’esclavage
depuis plusieurs siècles à nos jours donc stop à cette manipulation. Arabe noir
n’a jamais existé sociologiquement dans l’histoire de l’humanité, se sont des
hommes et femmes que les arabes ont acculturés et soumis à l’esclavage en les
déshumanisant selon Ibn Khaldoun
considérait, dans ses Prolégomènes,
que certains Noirs sont plus proches des animaux que des hommes étant donné
leur mode de vie primitif et barbare. C'est ainsi qu'il a dit :
« Au sud de ce Nil existe un peuple noir que
l'on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent des stigmates
sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour
font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers.
Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent dans le
Maghreb, pays dont la plupart des esclaves appartiennent à cette race nègre. Au
delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population
peu considérable ; les hommes qui la composent ressemblent plutôt à des animaux
sauvages qu'à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les
cavernes ; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n'ont subi
aucune préparation ; quelquefois même ils se dévorent les uns les autres :
aussi ne méritent-ils pas d'être comptés parmi les hommes. »
Ibn Khaldoun
revient sur l'esclavage dans les troisième et quatrième tomes. Il y indique par
exemple que « les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en
raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade
animal »
Mohamed
Salem Ould Haiba, stop au jeu de stigmatisation de la communauté haratine, ne
peut être « leader » de cette communauté que celui qui s’y reconnait,
s’iditifie et pas seulement « il
est haratin quand cela l’arrange ». L’époque d’Ibn Khaldoum est résolue à
jamais pour les haratine que nous sommes.
Hartani est
fier
@MATMOUT
RépondreSupprimerVous signez hartani et fier ; vous êtes peut être fier mais pas hartani !!! (qui veut dire homme libre après une histoire personnel de servitude).
Passons sur la pensée que vous partagez avec grand nombre de mauritaniens :
Des gens comme Haiba sont indexés, parce sans références Universitaires. C’est un reproche commun, dit avec d’autant plus de véhémence, que la plupart, en effet, tiennent des rôles pour lesquels ils n’ont pas été pré-formaté par l’Académie. (Journalistes, experts etc.) .
Un autre regard, serait de voir du génie à ce que des personnes peu ou pas formé par l’Académie, essayent (et parfois arrivent) à tenir des rôles académiques complexes. Cela s’appel des autodidactes et c’est parfois admirable au résultat.
Pour votre part, ni l’Académie ni l’auto-apprentissage, ne semblent vous avoir appris la contextualité de la pensée et des écrits !!
Du temps de Ibn khaldoun tout ce qui ne ressemblait pas ou semblait trop étrange se qualifiait d’animal ou de barbare. La chose à laisser les « barbares germains » et la « berbérie » pour le Sahara.
L’Académie, ne a vous pas non plus appris à lire entièrement vos citations : Du temps de Ibn khaldou les gens du Tekrour et du Ghana (nègres eux-mêmes) mettaient en esclavage d’autres noirs et les vendaient en direction du Maghreb.
Vous ne semblez pas non plus en mesure de voir que l’esclavage n’a pas eu de couleur dans l’histoire. Il se pratiquait entre bidhanes de votre pays, entre caucasiens (romains ; germains et celtes ) entre turcs et les autres caucasiens etc.
Les mamelouks d’Egypte, haratin de souches européennes sont à ce sujet un exemple connu. Mais il ne vous est pas lisible que les mamelouks étaient devenus d’authentiques turcs puis d’authentiques égyptiens arabes.
Passons sur tout cela, en attendant que vous deveniez hartani !!
Pour en venir au sujet de votre courroux : Monsieur Massoud ould Belkheir, hartani de longue date, qu’évidement vous ne comprenez pas.
L’homme est sans doute passé, il y a longtemps, par l’Etat d’esclave mental, ou vous vous trouvez.
Mais il est devenu un véritable hartani, qui n’a rien oublié, ni trahi de sa mémoire familiale, mais sait se prendre en charge , dans son identité entière de maure !
Maures, qui sont comme chacun peut le voir « une race » de berbères arabisés et plus ou moins négrifiés, selon les métissages.
L’esclave mental est une personne, qui libéré de ses chênes, est tellement habitué à elles, qu’il continue à marcher comme s’ils les avaient encore. Cet Etat, en Mauritanie, handicape tant les descendants des anciens esclaves, que les descendants de leurs anciens maitres.
Notez que je trouve utile, qu’un certain nombre d’entre eux, s’agitent à votre manière, car l’excès, à parfois ceci d’utile, qu’il sort de la torpeur les gens raisonnables. !!!
De même je trouve qu’un peu d’excès de mauvaise conscience, ne fait pas de mal aux descendants des maitres d’esclaves soninkés, puular, et bidhanes.
Mais que voulez vous, moi aussi je suis un hartani , comme Massaoud ould boulkeir, c'est-à-dire un homme libre de dire, à tout autre, quelque soit son origine, ce qu’il pense de lui. Voir les autres comme ses égaux c’est aussi ne rien concéder à leurs bêtises. !!!!
ANTIPERVERS