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vendredi 5 avril 2013

Esclavage en Mauritanie : Atrocité de l’esclavage et impunité des esclavagistes.



                                                                    


Deux victimes de l'esclavage par ascendance en Mauritanie, témoigent ; il s’agit d’un frère et sa sœur, membres de la communauté hratin; lui se prénomme Aweinatt, 30 ans,
elle, Mbeyerka Vall, 23 ans ;


Les deux sont nés esclaves et ont vécu tels chez un couple de fonctionnaires mauritaniens d'ethnie arabo-berbère ; l’époux 
Moulaye Ould Bohdel, est cadre au ministère des finances, comptable à la faculté de médecine de Nouakchott


l'épouse, sa cousine, se nomme Khadijetou Mint Bohdel dite Yemhelha, cadre au Ministère de la justice, en exercice au tribunal régional de Nouakchott, la capitale.


Aweynat et sa sœur ont subi,  chez le couple esclavagiste, les corvées sans scolarité, repos,  soins ou rémunération; Mbeyerke Vall porte sur son corps mal nourri, les traces des sévices et des châtiments ; comme toutes les filles esclaves de Mauritanie, elle traîne le faix de traumatismes divers dont des viols répétés, de la part de ses maitres ; ainsi, élève-t-elle deux enfants dont elle ne peut distinguer le ou les pères.
Le ministère public de Mauritanie, malgré les lois que le pays a édicté contre l’esclavage, en dépit les convention internationales ratifiées et de tout l’arsenal juridique, vient de libérer - purement et simplement - ce couple pourtant auteur de crimes graves, durant deux décennies. A la place des vrais contrevenants à la loi contre l’esclavage, cinq militants d’IRA-Mauritanie sont arrêtés et incarcérés ; il expient ainsi le tort d’avoir protesté contre l’impunité accordée à ces esclavagistes, ; ces activistes des droits humains ont été arrêtés, tabassés, torturés, humiliés pendant plusieurs jours : les détenus d’IRA, se présentent à un photographe clandestin,  menottes aux poignets, devant le bureau du procureur de Nouakchott, le dimanche,31 mars 2013.


A travers ce lien vidéo, écoutez les propos des deux  victimes Aweynat et sa sœur Mbeyerka VALL : 
 Le procureur de la république du tribunal de Nouakchott a pourtant refusé de se saisir de cette affaire aux faits et contours graves de pratiques esclavagistes ; les deux victimes ont encore leurs deux jeunes frères maintenus en servitude ; il s’agit de Lehbeyess (15ans) et Bkeyrine (12 ans) ;  le premier est au service de Mohamed Yahya Ould Bohdel, commerçant dans la ville de Tintane( centre de la Mauritanie) ; le second vit le même calvaire entre les mains de Chaka Mint Bohdel,toujours dans la même localité; la mère des victimes, Ghdeyva et leur grand-mère Mbarka Elina sont depuis leur naissance, à Tintane sont le joug de l’esclavage, par le chef de la famille des maîtres, Sidi Mohamed Ould Bohdel, notable, homme d’affaires , propriétaire de bétail à Tintane, grand électeur et soutien du parti au pouvoir en Mauritanie.
Mbeyerka Vall continue à réclamer sa fillette de cinq ans qui lui a été enlevée par Toutou Mint Bohdel ; elle voudrait l’éduquer à la vie et au travail d’esclave domestique.
Tous ces faits n’ont pas incité les autorités mauritaniennes à diligenter des enquêtes ni rendre la justice par les lois qu’elles ont édictées ou ratifiées ; en effet, ces normes ne sont pas destinées à l’application mais plutôt à la consommation internationale.
Le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, fidèle promoteur des intérêts de ‘ethnie dominante, répète, à tout va, que l’esclavage a disparu en Mauritanie ; il n’en subsisterait que des « séquelles ».

Nouakchott le 04 avril 2013
La Commission de Communication

1 commentaire:

  1. LA JUSTICE DE DIEU SERAS TERRIBLE POUR TOUT CES CRIMINELS QUI TUE TORTURE ASSASSINE DES GENS ENFANTS HOMME DE PAIX FEMME PERSONNE AGée tout ces innocents;;;;;liberz paix que dieu leur viennent en aide AMINE

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