Deux victimes de
l'esclavage par ascendance en Mauritanie, témoigent ; il s’agit
d’un frère et sa sœur, membres de la communauté hratin; lui se
prénomme Aweinatt, 30 ans,
elle, Mbeyerka Vall,
23 ans ;
Les deux sont nés esclaves et
ont vécu tels chez un couple de fonctionnaires mauritaniens d'ethnie
arabo-berbère ; l’époux
Moulaye Ould Bohdel, est cadre au ministère
des finances, comptable à la faculté de médecine de Nouakchott
l'épouse, sa cousine, se nomme Khadijetou
Mint Bohdel dite Yemhelha, cadre au Ministère de la justice, en exercice au tribunal
régional de Nouakchott, la capitale.
Aweynat et sa sœur ont subi, chez le couple esclavagiste, les corvées sans
scolarité, repos, soins ou rémunération;
Mbeyerke Vall porte sur son corps mal nourri, les traces des sévices et des
châtiments ; comme toutes les filles esclaves de Mauritanie, elle traîne
le faix de traumatismes divers dont des viols répétés, de la part de ses
maitres ; ainsi, élève-t-elle deux enfants dont elle ne peut distinguer le
ou les pères.
Le ministère public de Mauritanie, malgré
les lois que le pays a édicté contre l’esclavage, en dépit les convention
internationales ratifiées et de tout l’arsenal juridique, vient de libérer - purement
et simplement - ce couple pourtant auteur de crimes graves, durant deux
décennies. A la place des vrais contrevenants à la loi contre l’esclavage, cinq
militants d’IRA-Mauritanie sont arrêtés et incarcérés ; il expient ainsi
le tort d’avoir protesté contre l’impunité accordée à ces esclavagistes, ;
ces activistes des droits humains ont été arrêtés, tabassés, torturés, humiliés
pendant plusieurs jours : les détenus d’IRA, se présentent à un
photographe clandestin, menottes aux
poignets, devant le bureau du procureur de Nouakchott, le dimanche,31 mars 2013.
A travers ce lien vidéo, écoutez les
propos des deux victimes Aweynat et sa sœur Mbeyerka VALL :
Le procureur de la république du tribunal de
Nouakchott a pourtant refusé de se saisir de cette affaire aux faits et
contours graves de pratiques esclavagistes ; les deux victimes ont encore
leurs deux jeunes frères maintenus en servitude ; il s’agit de Lehbeyess (15ans)
et Bkeyrine (12 ans) ; le premier
est au service de Mohamed Yahya Ould Bohdel, commerçant dans la ville de
Tintane( centre de la Mauritanie) ; le second vit le même calvaire entre
les mains de Chaka Mint Bohdel,toujours dans la même localité; la mère des
victimes, Ghdeyva et leur grand-mère Mbarka Elina sont depuis leur naissance, à
Tintane sont le joug de l’esclavage, par le chef de la famille des maîtres,
Sidi Mohamed Ould Bohdel, notable, homme d’affaires , propriétaire de bétail à
Tintane, grand électeur et soutien du parti au pouvoir en Mauritanie.
Mbeyerka Vall continue à réclamer sa fillette
de cinq ans qui lui a été enlevée par Toutou Mint Bohdel ; elle voudrait
l’éduquer à la vie et au travail d’esclave domestique.
Tous ces faits n’ont pas incité les autorités
mauritaniennes à diligenter des enquêtes ni rendre la justice par les lois
qu’elles ont édictées ou ratifiées ; en effet, ces normes ne sont pas
destinées à l’application mais plutôt à la consommation internationale.
Le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel
Aziz, fidèle promoteur des intérêts de ‘ethnie dominante, répète, à tout va,
que l’esclavage a disparu en Mauritanie ; il n’en subsisterait que des
« séquelles ».
Nouakchott
le 04 avril 2013
La
Commission de Communication
LA JUSTICE DE DIEU SERAS TERRIBLE POUR TOUT CES CRIMINELS QUI TUE TORTURE ASSASSINE DES GENS ENFANTS HOMME DE PAIX FEMME PERSONNE AGée tout ces innocents;;;;;liberz paix que dieu leur viennent en aide AMINE
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