Mon cœur
saigne. L’ONU, la communauté internationale, les ONG des droits de l’homme en
faveur de l’abolition de l’esclavage et à travers des voix qui se sont levées
dans le monde entier, exigent de l’état
Mauritanien une lutte efficace contre le phénomène et ses séquelles. Seulement
nous voila en face d’un état qui saute
soudainement du coq à l’âne, oui le président Ould Abdel Aziz vient de nous flatter avec une agence toute neuve zéro kilomètre au
compteur qu’il a baptisé sur les cendres d’une autre: « Agence Nationale
de lutte contre les séquelles de l’esclavage de l’insertion et de lutte contre
la pauvreté ». Malgré les lois incriminant l’esclavage, pourquoi le sujet est si sensible
au point le mot « esclavage » devient tabou entre les bouches ouvertes des autorités mauritaniennes ?
Comment sommes nous arrivées à cette situation catastrophique dans ce 21ème siècle? Qu’a fait l’état mauritanien pour
combattre l’esclavage sérieusement ; que les autorités nous avancent au
moins des preuves irréfutables qui
justifieraient leur bonne foi qu’elles ont vraiment menées un combat acharné
contre le fléau et qu’elles seraient au jour d’aujourd’hui confrontées aux
séquelles. Il n’y a eu de construction des écoles dans les Adwabas, même si
certains villages se sont débrouillés avec
des moyens dérisoires en construisant des hangars où classes battues avec la
terre en banco " la boue", les enseignants désertent les villages, leurs postes et
continuent de toucher cas même leurs salaires sans interruption à l’aise. Nous
n’avons non plus vue la naissance des projets comme se fut le cas dans la
plupart des villages, villes maures la construction des hôpitaux, dispensaires ou
cliniques de luxes; il n’y a même pas un seul
centre de refuge, d’accueil et de
formation pour les esclaves fuyards sur l’ensemble l’étendu du territoire,
ni point d’eau potable ; alors les autorités mauritaniennes doivent expliquer comment
elles définissent leurs
« séquelles de
l’esclavage » ? On ne peut combattre ce qu’on ignore, ceci devient un
jeu de mot dupe sans vraiment faire grand-chose, savamment orchestré et il est où le
mal de commencer par le début à savoir la lutte contre l’esclavage purement et
simplement ? Ce qui est plus grave, le président nommera par décret
présidentiel sans consultation aucune un
ancien maitre d’esclaves ; il placera aussitôt un ancien descendant d’esclave comme
secrétaire général de cette agence soi-disant de lutte contre les séquelles de
l’esclavage. Un message très fort à l’adresse des victimes de l’esclavage, qui
est interprété par l’opinion publique que les haratine ne piloteront jamais
quelque chose qui les mettra à l’abri du besoin pour se prendre en charge. Leur destin est
lié au bon vouloir de leurs maitres maures blancs d’hier et aujourd’hui. Nous
sommes considérés comme des biens meubles depuis la nuit des temps, des objets
sexuels condition des femmes esclaves où des objets qu’on exploite et jette. Avant
les maures justifient l’absence des cadres haratine dans le sphère des postes
stratégiques sur le fait qu’ils ne
n’étaient pas assez instruits.
Aujourd’hui dans l’ère du président Ould Abdel Aziz, les choses sont
très claires, pas de promotion des soldats haratine quelques soient leurs compétences dans l’armée, le dernier scandale des nominations aux grades
de généraux malgré l’ancienneté de beaucoup d’officiers haratine nous a édifié. Nous
sommes et serons relégués à occuper que des postes subalternes en demi mot des « esclaves-serviteurs des
maitres du pays». Cette agence comme ces prédateurs prédécesseurs à
l’image de Ba Mariam Koita,qui a le rang d’un ministre plus salaire et
compagnies, président de la CNDH (Commission nationale des Droits de l’Hommes),
Mohamed Abdallahi Ould khattra commissaire chargé de légaliser le crime de
l’esclavage auprès de la communauté internationale sans compter les représentants de la
Mauritanie aux Nations Unies et les ambassades qui corroborent tout ça nous dit
long sur la mauvaise volonté de l’état islamique de Mauritanie à combattre
sérieusement l’esclavage. Toutes ces institutions ont été créées pour juste nier,
occulter le phénomène de l’esclavage malgré l’insistance de l’ONU sur
l’existence du phénomène. Ce nouvel outil
servira comme d’habitude à enrichir d'avantage les maitres qui possèdent des esclaves à la place de l’indemnisation des vraies victimes, ils
seront là ; à la pointe du top départ pour
vider les caisses des aides le plus tôt possible et réfléchissions avant d’être naïf ;
les lois incriminant l’esclavage n’ont jamais été faite pour combattre les
« séquelles de l’esclavage et la pauvreté ». Cette agence est déjà déviée
de son objectif dès sa création même. Aucune
victime de l’esclavage ne verra la couleur des milliards qui transiteront dans
ces caisses déjà couronné par des discours
fleuves en faveur de la lutte contre la
pauvreté à plus forte raison les victimes de l’esclavage. Une boite de plus des génies blanchisseurs d’argent public volé,
détournements d’aides de la communauté internationale et du monde
arabo-musulman point-barre. Le silence face au désastre qui s’est abattu sur
les haratine de Messaoud Ould Boulkheir
président de l’assemblée nationale si on en croit aux dires des gens et celui
de Boïdiel Ould Houmeïd président du parti El-Wiam ne laisse aucun hartani
indifférent. Ces deux hommes sont sensés nous défendre, d’ailleurs selon les
gens la fameuse phrase « n’est esclave que celui qui veut l’être »
est sorti de la bouche de Messaoud Ould Boulkheir pour la première fois après
l’adoption des lois incriminant l’esclavage pour se défendre contre les
attaques de ses anciens compagnons du mouvement El-Hor qui lui reprochaient
d’avoir négligé leurs objectifs de projets pour l’insertion des victimes
de l’esclavage. Quand à Boïdiel Ould Houmeïd, il nie l’existence de l’esclavage,
continue de soutenir la thèse comme au temps du dictateur Sid’ahmed Ould Taya l’existence des
« séquelles » en prônant haut et fort l’arabité des haratine,
l’aliénation de ces derniers aux maitres maures appuyant ainsi que nous sommes
des sous-hommes face à nos anciens maitres et malheureusement Messaoud Ould
Boulkheir n’est plus loin de ces idées. Comme dit l’adage, ceux qui se
ressemblent, vont ensembles, c’est leur cas actuellement. Malheurs aux haratine
s’ils ne se réveillent pas, de l’opposition comme du pouvoir, mais aussi le citoyen lambda leur salut se
trouve en se forgeant leur propre
identité haratine, leur tribu haratine ou leur l’ethnie haratine. Ils ont
une histoire très différente de celle des autres communautés du pays,
particulièrement les arabo-berbères, qu’ils le veulent où pas, c’est la réalité
et l’actuel Pouvoir vient de le démontrer haut et fort. Les haratine doivent
prendre leur destin en main, ne comptez surtout pas sur les autres. Si vous ne
les obligez pas au respect de l’homme hartani, ils ne vous respecteront jamais. Et
cela se traduit dans vos rapport avec eux actuellement, beaucoup de
mauritaniens croient le mot haratin, haratine,h’ratin, hardané signifie
automatiquement « esclave », pourtant ce qui est archi-faux. D’autres
vont jusqu’à vous retirer votre négritude comme si c’étaient eux qui vous ont crées
de toutes pièces, des pièces détachées qu’ils ont sorties dans leurs usines à
fabrique des « haratine » en vous reniant etc… Que répondre aux gens
qui vous disent : « c’est aux haratine de déterminer ce qu'ils
sont », sans hésiter, répondez avec fierté sans arrogance, vous êtes des haratine fiers. Vous
n’avez pas à rougir ni besoin d’être ce qu’ils sont pour être classé parmi la
race humaine, vous êtes ce que Dieu et la nature ont décidé de ce que vous êtes, vous avez subie une
injustice et vous demandez réparation. Dans
l’histoire antique ou récente de l’actuelle Mauritanie, les arabo-berbères et
les autres communautés noires n’ont jamais mené des guerres ou batailles pour
libérer des esclaves, vous êtes la première communauté qu’on appelle les
haratine à le faire en ouvrant le front
de la guerre contre ce crime contre l’humanité en Afrique qui dure depuis des
siècles. L’histoire vous retiendra, vous serez les héros victorieux de demain,
ne vous en faite pas ceci est une certitude pour tous les scientifiques du monde
entier qui ont été consulté. N’acceptez pas qu’on vous vole votre combat ni le
détourner.
Réflexion d’un
descendant: Hor-Hooré-Diimo Ould
Abd-Maccudo-Komé-Diaam
Mon cher frère avec vs,mais comme on a l’habitude de dire en pulaar:wulaango jamma accitaake e gooto;ici en Mauritanie on ne peut ne pas être ensemble(Hartani,pullo,jolfo et sooninke)ce là seulement que nous pourrons reprendre notre ndimaagu et bien sûr notre patrie qui est la MAU-RI-TA-NIE
RépondreSupprimerA travers votre article,j'invite tous nos intellectuels sans distinction de race de faire comme vs,comme disait sankara:"la patrie ou la mort nous vaincrons"