Bathiliy faisait partie des sept représentants des contestataires qui devraient négocier la libération de leurs camarades. Ils étaient convoqués le samedi 24 septembre, dans les locaux de la Mairie.
Le directeur régional de la sûreté (limogé) le Commissaire Mohamed Ould Houcein s'est jeté sur lui pour le rouer des coups. "Il le cherchait et il l'a accusé de raciste" explique Cheikh Wague, cousin et ami de Bathily qui parlait à peine".
Bathily a été tabassé dans les bureaux de la Mairie puis amené avec d'autres jeunes du mouvement au commissariat où ils ont subi des tortures physiques. Arrêté durant une heure et demie, Bathily s'est évanoui sous la torture.
Il est sorti avec des blessures béantes au niveau du crâne, du front et des côtes. Pire, il est incapable de parler à cause de ses blessures au niveau de la bouche et de la mâchoire.
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