Suite à la libération sous contrôle judiciaire de Rivaaha Mint M’hamady, pourtant accusée, depuis le 3 septembre, des pratiques esclavages sur 6 enfants à Nouadhibou, les forces de l’ordre ont chargé, hier, les militants abolitionnistes qui s'étaient opposés par un sit-in à cette décision judiciaire La répression sécuritaire a occasionné quelques blessés dans le rang des militants dont deux graves ; il s’agit de Mariem Cheikh Dieng et de Cheikh Abidine.
Ce dernier a été conduit à l’hôpital de Nouadhibou pour y subir des soins. Les activistes de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (Ira) et ceux de SOS Esclaves occupaient le tribunal de Nouadhibou et refusaient d'évacuer les lieux tant que la susdite dame Mint M"hamady (Photo de couverture) n'est pas inculpée. Dans une conférence de presse animée dans la soirée du 7 septembre 2011 à Nouakchott, Biram Dah Abeid le leader de l’Ira, promet une grande mobilisation d'ampleur nationale contre « le groupe dominant esclavagiste et raciste du pays » personnifié par le « Général Ould Abdel Aziz. »
Selon ses termes, désormais dénués de tabou et marqués d’un sceau rhétorique sans trop d’équivalent au sein de la classe politique de Mauritanie, la lutte « va être un jihad pour nous et notre notre détermination est sans égale. Nous sommes plus que jamais engagés pour la déconstruction de ce système esclavagiste et raciste, et Abdel Aziz est le Peter Botha de l’Afrique de l’Ouest ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire