MAURITANIE : dernier pays africain à tolérer l’esclavagisme, ce pays connaît des tensions interminables…..

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MAURITANIE : dernier pays africain à tolérer l’esclavagisme, ce pays connaît des tensions interminables : - opération ‘’enrôlement des populations’’ perçue comme une discrimination par les négro-mauritaniens,- des militants anti-esclavagistes inculpés, - des manifestations pacifiques réprimées dans le sang… Et la sécheresse qui vient se mêler aux difficultés socio-politiques. Que se passe-t-il dans ce pays où l’armée est toujours aux commandes ?

INTERVENANT :

Madiambal DIAGNE, journaliste, pdg du journal « LE QUOTIDIEN » de Dakar
POUR LA MAURITANIE :

INTERVENANTS :
Hanoune DIKO, militant du mouvement « HARATINE » qui lutte contre l’esclavage arabo-berbère en Mauritanie

BIRAM Ould ABEID président de « l’Initiative Résurgence Abolitionniste », défenseur des Droits de l’Homme, a fait de la prison

Conditions climatiques : Le ciel refuse-t-il d’ouvrir, à nouveau, ses vannes en Mauritanie. Depuis le début de l’hivernage, quatre précipitations ont été enregistrées dans la capitale, Nouakchott. Idem pour l’intérieur du pays, où la moyenne des cumuls dépasse rarement 150mm. Une irrégularité pluviométrique qui devient une menace pour les agriculteurs et éleveurs et un ouf de soulagement pour les habitants des zones inondées de la capitale. Question : tout le monde sait que dans cette zone sahélienne, les pluies sont, chaque année, problématiques. Pourquoi les pouvoirs publics ne prennent-ils pas les devants pour prévoir ces conditions climatiques et mettre à l’abri les populations de la famine et des inondations, par ailleurs ?

- ‘’ DIALOGUE POLITIQUE’’ : le gouvernement a mis en place, depuis une semaine, un dialogue politique nationale, rassemblant des délégués de la majorité et ceux de l’opposition. Au septième jour du dialogue politique pouvoir –opposition ou « dialogue national », qui se déroule dans les salles du palais des congrès depuis le 19 septembre dernier, les participants aux assises de ce processus ont unanimement affirmé que le bilan de cette première semaine est « positif et encourageant ». Au cours de son intervention, Ould Moctar El Hacen a souligné : « Nous participons à ce dialogue, comme opposition, espérant qu’il puisse conduire au changement démocratique pacifique et qu’il stimule un sursaut qualitatif sur le chemin de la naissance d’un Etat moderne, cohérent et uni, fort de la diversité culturel du peuple mauritanien ».
- Opération d’identification des populations : le gouvernement est appelée à une meilleure prise en compte des souffrances du citoyen, notamment celles consécutives à la fameuse « opération « enrôlement des populations »considérée comme discriminatoire pour les négro-mauritaniens. Pourquoi cette partie de la nation mauritanienne se sent-elle ainsi épinglée ?

- Violence contre les militants anti-esclavage en Mauritanie : Violente attaque contre des militants de droit de l’homme en sit-in pacifique devant le tribunal de Nouadhibou suite à un cas avéré d’esclavage dont les autorités mauritaniennes refusent d’introduire la procédure judiciaire. La police n’hésite pas à matraquer les femmes en ceintes, les enfants, les malades et les vieillards pour dissuader les victimes de l’esclavage à porter plainte contre leurs bourreaux esclavagistes maures blancs. Cela s’explique du fait le soutien inconditionnel qu’apporte le général Mohamed Ould Abdel Aziz aux esclavagistes.

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