La lutte contre l’esclavage : Une cause qui divise les leaders !
De plus en plus, la question de la lutte contre l’esclavage oppose la vieille garde à la génération nouvelle des activistes d’une cause, tournée vers la libération définitive des êtres encore considérés comme des esclaves ou de leurs descendants. Les caciques du mouvement ou des repentis de ce combat étalent au grand jour leurs malentendus par presse interposée.
Dernier épisode en date qui a relancé la polémique et suscité de vives réactions :la sortie de Bodiel Ould Houmeid. Diverses raisons sont évoquées par les frères «ennemis», pour apporter des éclairages sur cette problématique. Mais c’est moins le fond que sur la forme que des divergences surviennent. A certains qui reprochent à leurs compagnons de lutte l’usage de la violence d’autres comme le président de l’IRA, Birame Ould Dah Ould Abeid répondent : «Ceux et celles, qui avancent ces raisons, ont faim et ne pensent qu’aller manger à la table des autorités publiques». La lutte contre l’esclavage commence donc dangereusement à diviser.
Sur cette question l’activiste Birame explique que : «Bon nombre des politiques et des militants de droits de l’homme disent, ‘’nous sommes d’accord avec Birane Ould Dah Ould Abeid sur le fond, mais pas sur la forme», a déclaré le président de l’IRA, Birame Ould Dah Ould Abeid lors de sa conférence de presse tenue, lundi 12 septembre 2011, au siège central du FONADH (Forum des organisations nationales de droits de l’homme).
Dernier épisode en date qui a relancé la polémique et suscité de vives réactions :la sortie de Bodiel Ould Houmeid. Diverses raisons sont évoquées par les frères «ennemis», pour apporter des éclairages sur cette problématique. Mais c’est moins le fond que sur la forme que des divergences surviennent. A certains qui reprochent à leurs compagnons de lutte l’usage de la violence d’autres comme le président de l’IRA, Birame Ould Dah Ould Abeid répondent : «Ceux et celles, qui avancent ces raisons, ont faim et ne pensent qu’aller manger à la table des autorités publiques». La lutte contre l’esclavage commence donc dangereusement à diviser.
Sur cette question l’activiste Birame explique que : «Bon nombre des politiques et des militants de droits de l’homme disent, ‘’nous sommes d’accord avec Birane Ould Dah Ould Abeid sur le fond, mais pas sur la forme», a déclaré le président de l’IRA, Birame Ould Dah Ould Abeid lors de sa conférence de presse tenue, lundi 12 septembre 2011, au siège central du FONADH (Forum des organisations nationales de droits de l’homme).
L’ancien militant de SOS Esclaves n’a jamais été un enfant du moins un militant de cœur, quand il s’agit d’«attaquer» verbalement les autorités publiques. C’est ainsi donc qu’il a qualifié les déclarations tenues par ses détracteurs des «déclarations de bonne conscience» tout en rassurant les uns et les autres : «L’IRA n’est ni organisation violente, ni organisation rivale à une autre.»
Sur ce, Birame Ould Dah Ould Abeid, sous de fortes ovations de ses militants et sympathisant, a subtilement lancé des pics à certains politiques et militants : «Les leaders politiques et les responsables de la société civile, qui ne sont pas avec nous dans notre combat pour la lutte contre l’esclavage, ne sont pas quand même contre nous, mais ils sont seulement avec leur ventre».
Et le président de l’IRA semble connaître les motivations réelles de ces derniers pour ne pas dire ses détracteurs : «Ces hommes politiques et militants de droits de l’homme sont des personnes, qui ont faim et qui veulent manger avec ceux qui sont actuellement au pouvoir. C’est pour cette raison qu’ils tiennent ces genres de déclarations, qui banalisent la lutte contre l’esclavage, pour être évidemment dans les bonnes grâces des tenants du pouvoir.
Quant à nous, nous nous sommes contre le racisme et la discrimination faites aux noirs et aux Haratines de la Mauritanie. Dans ce combat, nous sommes également contre tous ceux et toutes celles, qui ne veulent pas que les choses changent en Mauritanie pour le bien-être de tous les citoyens»
Une stratégie de lutte radicale ou dérangeante ?
Si l’on en juge les propos de Birame Ould Dah Ould Abeid, il y a dorénavant des leaders politiques et des militants de droits de l’homme, qui se démarqueraient totalement du jour au jour de sa stratégie de lutte contre l’esclavage en Mauritanie. Certains parlent de forme (violente) de lutte. Par contre,il ya ceux qui n’hésitent pas à faire des «faux témoignages» pour discréditer ses diverses actions menées sur le terrain.
Autant dire que la question de la lutte contre l’esclavage est désormais devenue la pomme de discorde, tant sur le fond que sur la forme, les leaders Haratines : Messaoud Ould Boulkheir, Boydiel Ould Houmeid, Boubacar Ould Messaoud, Samory Ould Bèye, Birame Ould Dah Ould Abeid,… En effet, il n’y a pas très longtemps, le bouillant syndicaliste, Samory Ould Bèye, laissait entendre au sujet du président Messaoud Ould Boulkheir, dans une interview accordée à un journal de la place, «Nous avons exprimé nos préoccupations par rapport à la conduite du parti.
Nous estimons aujourd’hui que Messaoud Ould Boulkheir a démissionné du combat et de la lutte de sa propre volonté et nous tirons cela de ses différents propos, surtout quand il a dit lors d’un meeting juste après son élection à la présidence de l’Assemblée nationale : ‘’ Je démissionné des problèmes de l’esclavage’’ Il a également présenté ses excuses lors des dernières campagnes présidentielles aux Maures en disant :’’Les Haratines avaient tort’’ Toutes ces choses sont très graves».
Quant aux déclarations du président du parti «El Wiam» Boydiel Ould Houmeid : «Les Haratines font partie intégrante de la composante de la communauté maure», elles n’ont pas fait que des heureux. Certains comme Diko Hanoune ne les ont pas du tout appréciées. Pis, Hanoune a intitulé son manifeste «Trop c’est trop» a dit de Boydiel «Il voudrait être assimilé certainement à un Maure».
Et d’ajouter : «Boydiel ne se considère pas comme un Haratine, il vante sa noblesse, c’est-à-dire sa supériorité par rapport aux Haratines, il dit haut et fort être chef d’une tribu dont il a hérité des esclaves dès lors, on se demande pourquoi il fait de l’arabité des Haratines son fond de commerce». Comme quoi la question de la lutte contre l’esclavage, ne cessera pas sitôt de diviser en Mauritanie, surtout les leaders Haratines. Au grand bonheur d’un pouvoir qui usera de toutes les méthodes pour créer une tour de babel autour de cette problématique.
Camara Mamady
Sur ce, Birame Ould Dah Ould Abeid, sous de fortes ovations de ses militants et sympathisant, a subtilement lancé des pics à certains politiques et militants : «Les leaders politiques et les responsables de la société civile, qui ne sont pas avec nous dans notre combat pour la lutte contre l’esclavage, ne sont pas quand même contre nous, mais ils sont seulement avec leur ventre».
Et le président de l’IRA semble connaître les motivations réelles de ces derniers pour ne pas dire ses détracteurs : «Ces hommes politiques et militants de droits de l’homme sont des personnes, qui ont faim et qui veulent manger avec ceux qui sont actuellement au pouvoir. C’est pour cette raison qu’ils tiennent ces genres de déclarations, qui banalisent la lutte contre l’esclavage, pour être évidemment dans les bonnes grâces des tenants du pouvoir.
Quant à nous, nous nous sommes contre le racisme et la discrimination faites aux noirs et aux Haratines de la Mauritanie. Dans ce combat, nous sommes également contre tous ceux et toutes celles, qui ne veulent pas que les choses changent en Mauritanie pour le bien-être de tous les citoyens»
Une stratégie de lutte radicale ou dérangeante ?
Si l’on en juge les propos de Birame Ould Dah Ould Abeid, il y a dorénavant des leaders politiques et des militants de droits de l’homme, qui se démarqueraient totalement du jour au jour de sa stratégie de lutte contre l’esclavage en Mauritanie. Certains parlent de forme (violente) de lutte. Par contre,il ya ceux qui n’hésitent pas à faire des «faux témoignages» pour discréditer ses diverses actions menées sur le terrain.
Autant dire que la question de la lutte contre l’esclavage est désormais devenue la pomme de discorde, tant sur le fond que sur la forme, les leaders Haratines : Messaoud Ould Boulkheir, Boydiel Ould Houmeid, Boubacar Ould Messaoud, Samory Ould Bèye, Birame Ould Dah Ould Abeid,… En effet, il n’y a pas très longtemps, le bouillant syndicaliste, Samory Ould Bèye, laissait entendre au sujet du président Messaoud Ould Boulkheir, dans une interview accordée à un journal de la place, «Nous avons exprimé nos préoccupations par rapport à la conduite du parti.
Nous estimons aujourd’hui que Messaoud Ould Boulkheir a démissionné du combat et de la lutte de sa propre volonté et nous tirons cela de ses différents propos, surtout quand il a dit lors d’un meeting juste après son élection à la présidence de l’Assemblée nationale : ‘’ Je démissionné des problèmes de l’esclavage’’ Il a également présenté ses excuses lors des dernières campagnes présidentielles aux Maures en disant :’’Les Haratines avaient tort’’ Toutes ces choses sont très graves».
Quant aux déclarations du président du parti «El Wiam» Boydiel Ould Houmeid : «Les Haratines font partie intégrante de la composante de la communauté maure», elles n’ont pas fait que des heureux. Certains comme Diko Hanoune ne les ont pas du tout appréciées. Pis, Hanoune a intitulé son manifeste «Trop c’est trop» a dit de Boydiel «Il voudrait être assimilé certainement à un Maure».
Et d’ajouter : «Boydiel ne se considère pas comme un Haratine, il vante sa noblesse, c’est-à-dire sa supériorité par rapport aux Haratines, il dit haut et fort être chef d’une tribu dont il a hérité des esclaves dès lors, on se demande pourquoi il fait de l’arabité des Haratines son fond de commerce». Comme quoi la question de la lutte contre l’esclavage, ne cessera pas sitôt de diviser en Mauritanie, surtout les leaders Haratines. Au grand bonheur d’un pouvoir qui usera de toutes les méthodes pour créer une tour de babel autour de cette problématique.
Camara Mamady
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