Bientôt, quatre années d’incertitudes, de troubles, d’instabilités politiques et sociales entre des mauritaniens de plus en plus divisés et opposer les uns aux autres bien plus que par le passé.
Sans que la moindre lueur d’espoir pour une solution concertée ne pointe à l’horizon malgré, la médiation de la société civile et celles issues des partis politiques, pourquoi en est-on arrivé là ?
Parmi, les raisons objectives qui ont conduit à cette situation inédite dans notre Pays le vieillissement de la classe politique et l’absence d’une alternance à celle-ci au niveau de la jeunesse.
Aussi, les régimes oligarchiques et autocratiques qui ont régulièrement gouvernés la Mauritanie ont contribué pour beaucoup dans l’entretien et la conservation de la classe politique actuelle.
Bien sur que d’autres facteurs favorisant comme la pauvreté et l’ignorance avaient consolidé les pouvoirs de ces dictatures dans tous les domaines de la vie publique.
L’une des conséquences négatives de cette dramatique gouvernance autres temps, autres mœurs réside dans ce conflit de générations arrivé au stade final par surprise et au mauvais moment de l’histoire.
Dans une certaine mesure, cela, va-t-on dire, est normale dans un Pays gouverner au jour le jour en constante instabilité, en faillite sur plus d’un plan et dont la visibilité d’avenir est mauvaise.
Bien que, le vieillissement d’une classe politique usée comme celle de notre Pays n’est pas forcément grave, en soit, dés lors, que celle-ci, est démocratique, intègre, transparente, opérationnelle, réaliste et conséquente.
La nôtre dispose-t-elle de ses atouts ? Tout, porte à croire que non, à part, l’intégrité de nos hommes politiques que je n’ai pas le droit de mettre en doute le reste est discutable quand même.
En effet, quatre années bientôt se sont écoulées alors, que la classe politique mauritanienne tourne en rond pour ne pas dire tourne autour du pot.
Un énorme gâchis de temps et de moyens pour presque rien, surtout, si l’ont sait que la crise tout le long de cette période est composée au passé simple.
Autrement dit, ils firent mieux, les systèmes politiques antérieurs que ce régime antidémocratique Personnel, absolu ect... que signifie cela ?
C'est-à-dire que nous nous préoccupons beaucoup plus d’un passé révolu et indigne de notre peuple au détriment de notre présent et de l’avenir de nos enfants.
Deux mobiles sont derrière cette folie de pouvoir :
-Les règlements de comptes entre anciens et nouveaux locataires du palais présidentiel pour l’essentiel
-Les vraies ou fausses règles du jeu démocratique dans le Pays
Pour ce qui est du premier point nous devrons partir du principe que sur cinq décennies d’indépendance nous n’avons eu droit que sur 2 régimes civils démocratiquement élus
Ce qui implique que tous les bruit et les risque qu’ont fait prendre à la Mauritanie par les temps qui courent au sujet de la légitimité démocratique du président actuel sont démesurément exagérés, irréalistes et même opaques.
Il n’y a rien de plus normal qu’un coup d’état militaire ou démocratique peu importe pas seulement en Mauritanie, en Afrique et plus globalement dans le tiers monde.
Ce qui donne comme évidence que Mr Aziz doit selon la tradition démocratique et militaire bien connue de tous dans le Pays poursuivre son ou ses mandats tant que cela lui est possible.
D’autant, plus, semble-t- il qu’il est soutenu par une majorité du peuple, enregistre des progrès sur le plan de la sécurité, de la liberté d’expression, de l’unité nationale, des infrastructures et selon le FMI le Pays à fait une bonne croissance économique.
Nous sommes en droit de s’interroger, A qui profite le changement d une équipe qui gagne ? Qui pourrait faire mieux au cas où ce scénario peu orthodoxe et antidémocratique se réalise Et quelles sont les garanties pour le peuple ?
N’est-ce pas l’occasion inespérée de cultiver la stabilité politique ancrer dans nos valeurs un fonctionnement correct des règles du jeu démocratique et apprendre à attendre calmement son tour chez le coiffeur
Au sujet du deuxième point les règles du jeu démocratique chez nous sont très flexibles et même très modulables et ne doivent en aucun cas être sujettes à de telles contestations.
Ensuite, qui vous dit que la classe politique veut ou souhaite une médiation ?
Mr Hanefi s’est lancé à la tête d une équipe sérieuse et intègre dans le cadre de la première action jamais entreprise par la société civile dans ce sens au cours de la période février- avril 2012.
Ce formidable travail a été sanctionné par un plan de sortie de crise en six points qui fut distribué sur toutes les parties opposition/majorité et dont le contenu est encore disponible sur la page d’accueil du site SOS Abbere www.sosabbere.asso.st
Au mieux, les réactions de cette classe politique sur cette médiation peuvent être classées en trois catégories, la première est celle qui l’a purement ignoré, la deuxiè elle l’a copié et la troisième elle l’a triché.
Par contre elles ont eu un point commun, celui de la passer sous silence et de ne lui accorder aucune importance quoi qu’il advienne par honnêteté il faut reconnaitre que ce mot d’ordre a été respecté.
Je pense qu’une classe politique de ce très haut niveau de médiocrité doit avant tout faire son ménage et préparer la relevé volontaire dés maintenant avant le chaos irréversible.
C’est une approche très pratique pour résoudre, définitivement les problèmes sociopolitiques et permettre à la Mauritanie de se tourner résolument vers l’avant.
Il ne sert à rien qu’un chauffeur continu tout le long de son voyage à regarder dans le rétroviseur à ses risques et périls, nous sommes dans un monde qui exige le sérieux et la concentration pour survivre
Isselmou Ould Hanefi
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