Qui ne lutte pas ne vainc pas. On ne se libère pas à coups de prières ou d´appels à la clémence. On ne saurait nier la force de la prière, mais elle ne peut sans action, nous libérer du calvaire que nous vivons en Mauritanie. La libération ne viendra jamais du dehors mais de la volonté de chacun et de chacune de nous à rompre les chaines de l´oppression. Or aujourd´hui, plus que notre dignité bafouée, notre personnalité ignorée, notre identité méprisée, c´est de notre survie même qu´il s´agit. Si le fer de lance de la lutte de notre peuple sera jeunesse, les intellectuels eux, devront jouer le rôle de balise, la force du changement résidera dans ces deux entités. Il faut rappeler que la participation à la lutte est multiforme, chacun y travaillant dans les limites de ses capacités et possibilités avec son rythme propre. Rien ni personne ne devrait être négligé. Aux milliers d´hommes et femmes à qui on a inculqué la peur, le tremblement, il faut redonner courage et confiance, il faut un peu comme nous le dit Schartzenberg:" Vie égale liberté et dignité. Une vie indigne n´est plus une vie". L´histoire est pleine de ces peuples qui ont préféré mourir debout que de vivre couché. La lutte continue!
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