COMMUNIQUE
En 1989 la population négro-mauritanienne a connu les plus graves violations des droits humains de l'histoire du pays, cent vingt mille ont été déportés au Sénégal et au Mali. Entre 1990 et 1991 des soldats négro-mauritaniens sont torturés et 509 parmi trouvent la mort dans des conditions atroces. Durant la même période, l'état d'urgence était instauré dans la vallée. Ces crimes contre l'humanité étaient commis sous le régime de Taya alors que le patron de la sûreté nationale n'était autre que l'ex-président du CMJD Ely ould Mouhamed Vall.
Aujourd'hui celui qui est le premier concerné (Ely) après Taya nie les massacres et les déportations dont les noirs ont été victimes. Nous qualifions cet acte comme un acte irresponsable et lâche.
Pour "touche pas à ma nationalité", tant que des enquêtes ne seront pas ouvertes, les plus grands génocidaires nieront toujours leurs crimes. Plus grave encore, en plus du négationnisme , ces criminels occupent de hautes responsabilités en guise de récompense, le vice-président de l'assemblée( Arbi) n'est-il pas cités parmi eux?
Nous exigeons qu'une loi reconnaissant le génocide contre les négro-mauritaniens soit votée au parlement et que des dispositions soient prises pour punir toute forme de négationnisme.
Pour "touche pas à ma nationalité", la réconciliation ne peut se faire et ne se fera jamais sans le jugement des génocidaires.
" Touche pas à ma nationalité" réaffirme sa volonté de lutter pour l'écroulement du système raciste et esclavagiste entre les mains d'une minorité et exhorte l'opposition à prendre ses responsabilités par rapport à l'acte ignoble de l'un de ses leader
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