Chers compatriotes, il est temps d’être plus vigilant envers des journalistes sérieux, sincères et dévoués à faire jaillir la vérité éclatante pour les lanternes des mauritaniens endormis sur un nid de mensonges d’état depuis l’avènement des militaires au pouvoir en 1978, par la manipulation surtout avec la mauvaise foi inimaginable. Je témoigne sur deux journalistes talentueux qui se sont distingués par leur travail mémorable, ils méritent notre soutien, nos encouragements, peut être qu’il y en a d’autres dont j’ignore le travail pour l’instant. L’un est journaliste arabisant nommé Obeid Imigine, actuellement emprisonné sur un délit d’opinion à cause de son engagement dans la lutte contre les injustices. Il est intervenu en direct sur la chaine Al-Arabia selon les informations qui nous sont parvenues sur son cas après l’incinération des bouquins malikites qui cautionnent l’esclavage. Le lendemain la police est venu le kidnappé devant sa femme et ses enfants pour le conduire dans les locaux de la DSE « direction de la sécurité de l’état », depuis plus personne ne l’a revu. Malgré son statut de journaliste, l’organisme Haute Autorité de la Presse Audiovisuelle (HAPA) inféodé avec le pouvoir n’a bougé le petit doigt pour demander sa libération ni n’apporte son soutien à sa famille qui est dirigé par un certain Sy Mamadou. Personne ne peut comprendre l’attitude du Syndicat de journalistes mauritaniens (SJM) qui est sensé défendre le corps du métier. Pire encore, la chaine Al-Arabia qui est à l’origine de son arrestation n’en parle pas à ces téléspectateurs. Pourquoi ? Si vous le saurez un jour, dites le moi ! J’ai vu deux journalistes qui ont écrit et réclament sa libération, Kissima Diagana sous le titre : « Pour Obeid », il a dénoncé l’attitude de ces collègues journalistes qu’il ne comprend pas d’ailleurs comme beaucoup de Mauritaniens. Le second, je pense que vous le reconnaissez d’avance, c’est Camara Seydi Moussa qui dans chaque édition de la Nouvelle Expression, il lui réserve une page pour dénoncer sa détention arbitraire. Camara Seydi Moussa a toujours refusé de cautionner les mensonges d’état, il est privé d’aides financières que l’état accorde à la presse dite « indépendante ». Curieusement des journalistes moins talentueux de loin même dirai-je en bénéficient. Il est mis sous embargo total dans son pays, malgré tout, le digne fils de Daffort reste droit dans ses bottes avec ces qualités incontestables d’amoureux du peuple Mauritanien martyrisé dans sa misère la plus abominable et terrible au monde. Il essuie des lâches attaques venant de ceux qui sont sensés être des collègues, qui vont jusqu’à perturber le repos des morts aux cimetières rien que pour le déstabiliser. Chers compatriotes, la liberté d’expression ne doit pas être un vain mot pour nous, mais je vous prie de soutenir l’expression vraie pas celle qui est fausse. Voila pourquoi, je demande à tous les mauritaniens soucieux pour l’avenir du pays, d’acheter le journal La Nouvelle Expression.
Un sac vide ne peut pas rester debout. Nous demandons aux journalistes étrangers de s’intéresser à son cas le plus rapidement possible. Espérant que ce message ne passera pas inaperçu.
Diko hanoune
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