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D’ailleurs, dans son célébré discours survolté devant les stéphanois en mars dernier, le président de la république ne s’est-il pas inscrit en faux contre les contrevérités d’Ely en disant sans le nommer, mais l’allusion était sans équivoque qu’il a sur les mains le sang des officiers négro mauritaniens et qu’il avait amassé de l'argent des biens public pour avoir le courage et la témérité de parler de démocratie et de droits humaines qu’il avait piétiné pendant son passage au sommet de l’Etat. Pour revenir à ce coup de théâtre qui enlise davantage le parcours politique de l’ancien chef d’Etat Ely Ould Mohamed Vall , l’ex DGSN nie l’existence de déportations des mauritaniens dans les évènements de 1989. "Aucun citoyen mauritanien n'a été déporté", a-t-il affirmé sur les ondes de la radio MFM. A la question de savoir "de quelles nationalités étaient donc ceux qui sont revenus dans le cadre du retour organisé?", Ould Mohamed Vall a répondu: "Il faut demander celui qui les a fait retourner". Fait-il allusion à Sidioca ou à Ould Abdel Aziz ? Peu importe, mais, cette réplique embourbe davantage le sort politique de Ould Mohamed Vall, puisque sa manière de répliquer pourrait revêtir aussi un sentiment de déni congénital de la mauritanité des rapatriés qui serait sans doute à l’origine de la haine qui avait conduit à l’époque à leur expulsion manu militari vers l’étranger sinon à leur liquidation de sang froid.
Concernant les exactions extrajudiciaires commises à l'époque contre des soldats et officiers négro-mauritaniens, Ould Mohamed Vall, directeur de la sureté nationale à l'époque, s'est démarqué de ces violations. "Durant les enquêtes de la police dont j'étais responsable, personne n'a été tuée. C'est par contre dans les prisons, hors de mon autorité, que des personnes ont trouvé la mort", a-t-il indiqué. Une volonté vaine de vouloir échapper à son triste destin en cherchant à jeter l’anathème sur d’autres, sans d’autres disposés à revenir dans les prochains à la charge pour livrer des éléments de réponses sur les aspects non élucidés du passif humanitaire, surtout sur ces principaux cerveaux tapis dans l’ombre.
Amadou Diaara-Le Rénovateur.
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