ALAKHBAR
(Nouakchott)-Un échange houleux a opposé députés de la majorité et ceux
de l’opposition pendant qu’ils discutaient ce samedi 5 janvier à
l’Assemblée nationale mauritanienne sur le projet de la loi
criminalisant l’esclavage.
Pour la majorité ce projet de loi va renfoncer l’arsenal juridique mis en place pour lutter contre l’esclavage. L’opposition elle estime que le problème n’est pas lié à l’adoption de lois, mais au manque de volonté du gouvernement d’appliquer les textes en vigueur.
La député Nana Min Cheikhna (opposition) a considéré que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas sérieux dans sa lutte contre l’esclavage et ses séquelles. La preuve, selon elle, c’est que les fonds qui étaient destinées à la lutte contre le phénomène sont réorientés à la Présidence de la République et aux Dépenses communes.
Malouma Mint Bilal (opposition) a ajouté que la justice mauritanienne n’accorde pas d’importance aux cas d’esclavage qui lui sont soumis. Elle a encore précisé qu’on ne peut pas résoudre le problème sans l’’intégration économique et l'implication des victimes de l’esclavage à savoir les Harratins. Ces derniers, a-t-elle constaté, sont marginalisés par les régimes successifs, aucun parmi eux n’a par exemple occupé le poste de procureur de la République.
Par contre, Mohamed Yahya Ould Kharchi (majorité) a rappelé le devoir de tous de lutter contre l’esclavage, précisant que les Harratins ne sont pas les seules victimes de la problématique. Pour lui, d’autres couches sociales sont aussi victimes de l’esclavage et dont doit arrêter d’en faire un fonds de commerce .
Quant à Ould Ghacha (majorité), il a estimé qu’on ne peut pas parler de l’exclusion des Harratins alors qu’il y parmi eux le ministre de la Justice est d’autres personnalités qui occupent d’importes fonctions dans le pays.
Ould Ghacha qui a aussi considèré que l’esclavage n’existe plus en Mauritanie, a précisé que le cas servitude rapporté de Bassiknou (Sud) concernait un arabe venu du nord du Mali qui a été accusé par une femme de l’avoir asservie.
Pour la majorité ce projet de loi va renfoncer l’arsenal juridique mis en place pour lutter contre l’esclavage. L’opposition elle estime que le problème n’est pas lié à l’adoption de lois, mais au manque de volonté du gouvernement d’appliquer les textes en vigueur.
La député Nana Min Cheikhna (opposition) a considéré que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas sérieux dans sa lutte contre l’esclavage et ses séquelles. La preuve, selon elle, c’est que les fonds qui étaient destinées à la lutte contre le phénomène sont réorientés à la Présidence de la République et aux Dépenses communes.
Malouma Mint Bilal (opposition) a ajouté que la justice mauritanienne n’accorde pas d’importance aux cas d’esclavage qui lui sont soumis. Elle a encore précisé qu’on ne peut pas résoudre le problème sans l’’intégration économique et l'implication des victimes de l’esclavage à savoir les Harratins. Ces derniers, a-t-elle constaté, sont marginalisés par les régimes successifs, aucun parmi eux n’a par exemple occupé le poste de procureur de la République.
Par contre, Mohamed Yahya Ould Kharchi (majorité) a rappelé le devoir de tous de lutter contre l’esclavage, précisant que les Harratins ne sont pas les seules victimes de la problématique. Pour lui, d’autres couches sociales sont aussi victimes de l’esclavage et dont doit arrêter d’en faire un fonds de commerce .
Quant à Ould Ghacha (majorité), il a estimé qu’on ne peut pas parler de l’exclusion des Harratins alors qu’il y parmi eux le ministre de la Justice est d’autres personnalités qui occupent d’importes fonctions dans le pays.
Ould Ghacha qui a aussi considèré que l’esclavage n’existe plus en Mauritanie, a précisé que le cas servitude rapporté de Bassiknou (Sud) concernait un arabe venu du nord du Mali qui a été accusé par une femme de l’avoir asservie.
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