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mardi 31 juillet 2012

Le Tabou de l’esclavage en Mauritanie : C’est jamais de notre faute, c’est la faute à l’autre .



Mamadou Dia : « VOUS FAITES TROP D'AMALGAMES! ON PARLE D'ESCLAVAGE ET NON D'ORGANISATION SOCIALE! POUR RAPPEL: "L'esclavage est l'état d'une personne qui se trouve sous la dépendance absolue d'un maître qui a la possibilité de l'utiliser comme un bien matériel. Il est la privation de la liberté de certains hommes par d'autres hommes, dans le but de les soumettre à un travail forcé, généralement non rémunéré. Juridiquement l'esclave est considéré comme la propriété de son maître. A ce titre, il peut être acheté, loué ou vendu comme un objet. Le plus ignorant de la culture noire devrait néanmoins être capable de se poser certaines questions comme: «l’esclavagiste tel défini, peut-il exister au sein d’une même communauté vivant ensemble depuis la nuit des temps»? Y’a-t-il eu esclavage de blancs entre eux, de jaunes entre eux? Donc peut-il exister entre noirs? Fort heureusement, ce genre débat ne semble susciter polémique qu’en Mauritanie, et allez savoir pourquoi. »

Vous êtes rigolo Mamadou Dia,  faites attention à l’apologie du dénie d’un crime contre l’humanité que vous faites, quelle organisation sociale ou sociétale vous faites allusion? Vous voulez légitimer l'esclavage en le banalisant? L'esclavage a existé entre blanc,  entre noir etc... Les blancs ont évolué ou essayent du moins, par contre les africains noirs et arabo-berbères refusent d’évoluer et d'assumer leur responsabilité. Moi je vous dis l'esclavage existe bel et bien dans la société maure comme dans la société noire au jour d’aujourd’hui. Il suffit de faire un pas dans nos villages pour être confronté à cette réalité. Mr Dia, Vous parlez avec une victime des deux sociétés  « Maure blanc et noir Mauritanien » donc n'allez pas cas même nous raconter des sournoises à dormir debout. Les descendants d'esclaves  dans ce que vous appelez « organisation sociale ou sociétale noire » n'ont aucun droit, si cette organisation sociale vous glorifie, vous plait, je suis indigné en disant quelle horreur! Peut être seulement le travail forcé a disparu dans le milieu des esclaves noirs, les descendants d'esclaves ou esclaves n'ont aucun droit à part d’assumer le second rôle. Ils n'ont pas de terres cultivables, ils n'ont pas un mot à dire dans la gestion des villages à plus forte raison vouloir dirigé la mosquée et administrer  village. Arrêtez de rêver, moi je ne me retrouve pas dans votre supposé organisation sociale qui encourage la domination de l'homme par l'homme. je vous rappelle les principes des droits de l'homme qui doivent vous indigner certainement, « Tous les hommes naissent libre et égaux », qu’en pensez vous ?

Je vous invite à Lire ceci, ça ne va pas vous plaire mais bon.....

5 ) A.H.M.E. : Quelles sont les différences, selon vous entre l'esclavage maure et l'esclavage négro-mauritanien ?
Pour moi, il n’y a pas un esclavage meilleur que l’autre. Le but ultime reste le même, chosifier, humilier et exclure les victimes. Chez les maures, l’esclave est un bien meuble, on peut le ventre, le prêter, le tuer s’il le faut en cas de rébellion et travaille sans aucun revenu. L’esclave negro-mauritanien n’a pas droit au chapitre de la gestion des affaires courantes de la ville ou village. Il ne peut pas être chef de village, ni imam. Il n’est même pas propriétaire de la terre qu’il cultive sauf si le village est constitué uniquement d’esclaves. Le problème de l’esclavage chez les Négro-mauritaniens est que les victimes ont honte de dénoncer leurs bourreaux. Il y a beaucoup de choses qui se cachent derrière cette peur ou honte. La réalité est que les victimes ont la trouille de tout perdre, c'est-à-dire je m’explique : si jamais elles s’engagent à suivre les haratine, il y aura en premier temps des morts suite à des règlements de comptes mais aussi elles vont être privées des terres cultivables qui est la première source de revenu dans la vallée du fleuve Sénégal (au sud de la Mauritanie) dont la féodalité détienne le droit de propriété depuis des siècles par héritage. Le plus souvent, l’esclave negro-mauritanien préfère se résigner que la voie de confrontation. La société negro-mauritanienne est extrêmement hiérarchisée, la règle d’or consiste à isoler et exclure les récalcitrants. Dans les deux communautés que ce soit les Arabo-berbères ou Negro-mauritaniens, il y aura toujours des personnes qui naissent esclaves et meurent esclaves tant que l’Etat Mauritanien ne s’engage pas à appliquer les lois et les conventions internationales que la Mauritanie a ratifiées. La preuve est là devant nous, les Maures recrutent la féodalité negro-mauritanienne pour museler et gouverner le pays avec une main de fer. On peut toujours crier non au racisme et à l’esclavage mais, rien ne se passera tant que les intellectuels noirs du pays ne prennent pas les choses en main. Il y a un autre problème qui se pose, la plupart des intellectuels noirs sont issus des familles féodales, cela peut expliquer en partie pourquoi nous avons du mal à percer le mystère des castés dans les différentes ethnies noires. D’autant plus, certains intellectuels ont peur de se faire diaboliser où mis en marge de la société par leurs propres parents s’ils parlent de ce sujet très sensible. Lire : http://www.haratine.com/interview111.htm

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