Les forces de répression du régime de Mohamed ould Abdel Aziz ont une nouvelle fois frappé. La victime cette fois-ci est un travailleur de la MCM du nom de Mohamed ould Ahmed Machdouf tombé sous les coups de boutoir d’unités de la garde nationale à Akjoujt. Partir en grève, participer à un sit-in ou a une marche pacifique sont dans la démocratie azizienne synonymes de danger de mort.
Après Lamine Mangane, tué de sang-froid à Maghama en septembre dernier, et Cheikh Rajel ould Moalla, mort asphyxié par les grenades de la police anti-émeute à Nouakchott, c’est aujourd’hui le tour de cet employé de la MCM de perdre la vie suite à la violence des forces de répression.
Touche pas à ma nationalité condamne avec la plus grande vigueur ces agissements inqualifiables des forces de l’ordre et rappelle que la grève et la liberté d’expression sont des droits inaliénables garantis par la constitution.
Nous exigeons qu’une enquête soit diligentée pour faire la lumière sur cette affaire et sur toutes celles qui ont précédé. Les responsabilités doivent en effet être situées et les coupables doivent répondre de leurs crimes devant la justice. Nous ne le dirons jamais assez, tant que l’impunité continuera à être érigée en règle dans ce pays de tels drames se répéteront.
La coordination
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