Vendredi le 27 Juillet 2012, une grande soirée de sensibilisation militantiste de contenu hautement culturel, religieux et droit l’hommiste fut organisée conjointement par IRA-Mauritanie et KAWTAL YELITAREE à Elmina dans la zone jouxtant robinet 4. Au cour de cette manifestation toutes les voix se sont levées contre l’injustice sociale, l’esclavage, le racisme d’état, l’exclusion, l’impunité et la mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judicaire, notamment dans l’affaire de l’incinération des livres apologisant l’esclavage où la volonté du président Mohamed Ould Abdel Aziz en connivence avec le procureur Cheikh Ahmed Ould Baba de maintenir les militants de droits de l’homme en prison nonobstant la dessaisie de la cours criminelle du dossier n’est plus à démontrer.
Prenant la parole, Djiby Sow président de KAWTAL YELITAREE, à dénoncé cet acharnement du président de la république contre les hommes justes qui sont arrêtés injustement pour motif d’autodafé des livres, alors que selon lui les raisons sont autres, car BIRAM est devenu une menace pour le régime et même pour le système, en plus il œuvre pour l’union des opprimés ( Haratine, poular, Wolof, Soninké et Bambara), et il lutte contre l’oubli car avec le pèlerinage d’INAL, site des martyrs pendus pour commémorer l’indépendance nationale en 1990-1991, par cet acte le militant courageux Biram à créer le lien organique entres les noirs seuls victimes de la discrimination, il a demandé le renfoncement de ce lien tout en demandant aux maures progressistes de venir tenir les mains des forces opprimées afin de bâtir une Mauritanie plus juste et plus égalitaire.
A son tour le premier vice Président de IRA-Mauritanie, Brahim Ould Bilal a soulevé deux questions :
1 - pourquoi l’IRA à incinérer les livres ?
2- et pourquoi les militants droits l’hommiste sont en prison ?
Selon le premier vice Président d’ IRA-Mauritanie, cette incinération est une expression d’un ras-le-bol des esclaves et des descendants d’esclaves contre ces livres qui légitiment leur asservissement et qui les ont brûlé avant que l’IRA les brule ; que depuis le militantisme de nos ainés avec le mouvement Elhor, dont certains sont décédés et d’autres sont en vie mais vieillis, le cri de l’opprimé a été lancé mais jamais il n’a été entendu, ce qui a amené la jeunesse qui refuse le compromis et la compromission de passer à une vitesse qui n’est pas supérieure, car si l’injustice perdure le pire à craindre risque de venir, que les livres (l’abrégée du soldat Khlil, incarné par l’actuel ministre de l’orientation islamique Mohamed Ould Nini et ses ramifications : Ibnou Achir, Alakhadari, et doussoukhi) justifient un fikh esclavagiste, se demandant pourquoi le fikh de la Jihad n’est plus enseigné dans les mahadras alors que le fikhs Klilien esclavagiste l’est toujours. Il ‘s’est étonné tout en fustigeant la prêché du vendredi passé de l’imam Ahmedou ould Habibou Rahmane où il dit que Khilil est divinisé par le Dieu et le prophète, ce qui n’est justifié ni par le saint coran ni la Souna certifiée.
Selon le premier vice Président de IRA-Mauritanie, Biram est arrêté parce que il fait peur aux forces réactionnaires qui voient en lui une menace pour leur privilège, et que c’est un homme qui défi les propriétaires d’esclaves la preuve est qu’aujourd’hui des esclaves sont abolis par l’IRA, exemple YARG et SAID ; il a dénoncé cette diabolisation des haratine qui ont refusé la compromission et le pacte de la honte avec un régime qui les opprime et qui sont privés de leurs droits les plus élémentaires, faisant remarquer que la dernière promotion de l’écoles polytechnique militaire composées d’enfants d’une seule communauté est provocatrice pour le peuple noire de Mauritanie.
A son tour GUELOGAL, le grand narrateur a galvaniser l’assistance par la verve de l’inspiration et la force du verbe à tel point que l’émotion était visible sur les visages, s’étonnant de l’hypocrisie de ce peuple où si un homme brule l’abrégé de Khlil qui n’est pas sacré toute une communauté se dresse contre lui alors qu’il ya des hommes qui possèdent dans leurs cœurs le saint coran qui ont été enterrés vivants dans des fosses communes en plein mois béni de ramadan et d’autres ont subi des morts lentes mais atroce c’est le cas Ba Abdoul, Djigo Tabssirou et Tene Yaoussouf Guéye, et que personne n’a bougé le petit doit. Réaffirmant que le combat de Biram Ould Dah et le combat de tous les opprimés et qu’il vaincra.
Cette soirée était animée par le groupe de rap DOULE BLAK qui ont vibré Elmina par des sonorités d’Harlem et des chansons révolutionnaires pour la liberté dédiées au grand leader Biram.
Nouakchott, le 29 juillet 2012
Cellule de la communication d’IRA
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