De surenchère en surenchère, le pouvoir de Nouakchott aux abois, cherche à tout prix à rallier les Ulémas du pays pour donner une dimension nationale et internationale au geste du président de l'IRA afin de régler son compte. Biram n'a, à aucun moment, brûlé des livres saints comme veut le faire croire le gouvernement mauritanien. Il s'agit de recueils, Khalil, Ebn Acher, Risaala, Alakhdary écrits par des hommes, entre autres l'Imam Malick, qui font l'apologie de l'esclavage en leurs termes"« la femme esclave ne doit pas cacher son corps, contrairement à la femme libre, mais si son maître la possède et trouve un enfant avec elle, même sans mariage, elle doit se comporter comme les femmes de « bonne extraction » (se couvrir)
L’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains, consciente de la gravité de la situation et de l’instrumentalisation qu'on veut faire du geste de Biram, appelle les autorités mauritaniennes à ne pas opposer les mauritaniens en se servant de notre sainte religion pour un règlement de compte purement politique qui nous éloignera de la question lancinante de l'esclavage.
L'Organisation Contre les VIolations des Droits Humains considère que notre sainte religion n’est défendue par les autorités et les Ulémas acquis à sa cause que quand ça les arrange. Où étaient ces Ulémas et Erudits lors des années d'épuration raciale dont ont été victimes nos communautés noires de Mauritanie?
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