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mercredi 4 janvier 2012

"Touche pas à ma nationalité" appelle à l'unité


               
Depuis 1960 la population négro-Mauritanienne est marginalisée ,elle est victime de discrimination et de racisme. Cette situation des noirs s'est dégradée progressivement avec les différents régimes qui se sont succédé. Sous le règne Taya les négro-Mauritaniens ont subi des exactions, des  massacres et la déportation. Avec le régime de Ould Abdel Aziz, la discrimination des noirs est érigée en système.
Aujourd'hui les problèmes des négro- mauritaniens restent encore sans solutions:
-ils sont sous représentés dans l'administration et l'armée;
-marginalisés sur le plan économique et culturel;
-leurs terres spoliées
-leurs langues reléguées au second plan

A ces nombreux problèmes s’ajoute la question de l’enrôlement discriminatoire et raciste envers les noirs.
Pour accentuer la pression sur la population négro mauritanienne, le recensement est devenu une des conditions pour accéder aux concours de la fonction publique. Pire encore le régime cherche à exclure les noirs par ces recensements racistes.
Devant une situation si grave, le mouvement «Touche pas à ma nationalité" demande avec humilité à tous les mouvements et partis négro-Mauritaniens à l'intérieur et à l'extérieur à constituer un seul bloc pour revendiquer ensemble et efficacement les droits des noirs en Mauritanie. Seule l'unité des forces peut amener le régime à capituler face à nos revendications légitimes. Cette unité exige de nous un sacrifice: enterrer nos différends
"Touche pas à ma nationalité" tend la main à l'ensemble des organisations négro-Mauritanienne et les invite autour d'une table pour un dialogue franc et pour l’intérêt des noirs qui ne cessent d’être marginalisés en Mauritanie.
De son coté, "Touche pas à ma nationalité" ne ménagera aucun effort pour la réalisation de ce pôle négro-Mauritanien fort.
 
Seule l'unité nous mènera à la liberté. 

3 commentaires:

  1. chers compatriotes, dans ce pays il y a beaucoup de victimes, qu'ils soient de discrimination raciale, tribale, régionale, politique,...
    si nous voulons réussir notre combat et mettre fin à toute forme de discrimination et restaurer nos droits je crois qu'il faudra développer une approche beaucoup plus patriotique et qui nous rassemblera, plutôt qu'un discours raciste et séparatiste qui ne mènera qu'au pur, à l’incontrôlable et à plus de souffrance.

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  2. Revisitez vôtre histoire.
    La cause des noirs en Mauritanie est commune. Hratines, wolofs, soninkés bambaras, hallpularens je vous conseille de revoir ROOTS de Halex HALLEY.
    Le traitement que nous connaissons prend ses racines dans notre passé. Nos divisions prennent racine dans notre passé.
    Revisitons notre histoire. Assumons-la et faisons en un tremplin pour effectuer le saut nécessaire à notre liberté.
    Pas au détriment de qui que ça soit mais à nôtre propre réhabilitation. Nous avons le devoir moral de nous unir, nous unir pour tenir debout, nous unir pour pour enfin cicatriser les déchirures qui nous minent. Ne nous perdons pas dans les appellations “Negro mauritaniens” , “Hartanis” dans les distinguos qui n’ont aucun sens.
    Le frère nous fut arraché. Le fils de roi fut arraché, l’homme de caste fut arraché, l’homme libre fut arraché, nul n’a échappé à l’abominable. Le frère fut vendu, chosifié, réduit à l’état de bête de somme, aliéné, perdu de vue, écartelé pour devenir sans nom, sans patronyme, sans patrimoine mais qui reste le frère perdu de vue. Que faut-il encore pour que ce frère retrouvé, nous soyons encore dans l’inconscience du drame commun ?
    Qui a pâti du départ du frère ? Qui en a souffert du manque de son énergie, de sa productivité, de son génie ? Qui ?
    Qui a pâti de la ponction ô combien douloureuse? Qui au fond a perdu ? Celui qui se l’est approprié et en a largement usé et abusé ou le légitime frère dont la perte fut fatale ?
    Revisitons notre histoire. Assumons la et faisons en un tremplin pour effectuer le saut nécessaire à notre liberté.
    Djbril Ba Bamako

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  3. Mon Frère, ce que je ne veux pas surtout et qui un aucun cas ne servira notre cause c'est quant on parle de noirs (il n y a pas de plus raciste) mais essayons de faire de notre souffrance une cause non discriminatoire, une cause qui nous renforcera et nous permettra d'élargir notre domaine d'action et nous évitera la lutte contre la discrimination et le racisme par le racisme et la discrimination.
    Certains d'entre nous n'ont pas souffert ils ont toujours profité et ont contribué beaucoup à notre souffrance, par contre d'autre non "noirs" ont bien soufferts et ont besoin d'aide.

    en conclusion le racisme n'est pas une cause mais la maladie qui nous a fait souffrir et qu'on doit combattre, il n y a pas question de la développer pour recouvrir des droits et moins pour en faire un slogan.

    Moustapha OULD MAHMOUD

    Nouakchott Mauritanie

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