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vendredi 20 janvier 2012

Le général Ould Hadi destitué, Ould Abdel Aziz a-t-il tiré le monstre par la queue !


Le général Ould Hadi destitué parce que certaines victimes de l’esclavage ont réussi à traverser la frontière vers le voisin Sénégalais pour témoigner, s’exprimer devant le monde entier qui somnolait sur des mensonges de l’état Mauritanien de leur statut né esclave et  meurt esclave, tout ça  sous la bannière d’une république « islamique ». Le phénomène est héréditaire en Mauritanie, il y a ceux qui naissent serviteurs  « esclave » à vie et d’autres se placent dans le cercle des : maîtres, seigneurs, ils rivalisent d’ingéniosité  en s’auto-disposant des droits comparables  avec ceux d'un Dieu sachant  qu’ils se sont permis tous les droits au monde sur les victimes, en manipulant certains vertus de la religion pour casser toute idée de révolte. Ils peuvent  vendre, louer, prêter un esclave, l’esclave est réduit à un  simple objet d’accessoire dont le maître peut s’en servir autant qu'il  veut et s’en débarrasser quand il le souhaite si  l’objet en question n’a plus de valeur. Par exemple : Maladie, Vieillesse ou malformation génitale à la naissance (handicap).


Cette histoire rocambolesque aurait dû faire couler des fleuves d’encres si nous étions dans un pays civilisé. Un faux général destitue un autre, parce que ses mensonges ont éclaté au grand jour, incroyable non ! Le malin faux  général Ould Abdel Aziz disait : « N’est esclave que celui qui veut l’être en Mauritanie » Alors pourquoi limoge-t- il son directeur de renseignements après  le  « passage de dizaines d’esclaves au Sénégal pour assister à la conférence d’IRA, qualifiant les rapports de la police de fallacieux et de mensongers.» ? Là, j’y crois plus, Aziz commence à peine à comprendre que les rapports des gangsters policiers sont faux ou c’est lui-même qui est faux?

« Ould Abdel Aziz aurait constitué une commission pour apporter des clarifications sur les conditions dans lesquelles des dizaines d’esclaves ont pu traverser vers Saint Louis dans ce qui constitue l’une des plus grandes manifestations de droits humains de ces derniers temps. »  Dans ces conditions, comment peut on croire, le  général Aziz ignorait l’existence de l’esclavage en Mauritanie ? Que représente ces milliers d’hommes, femmes et enfants haratine qui subissent les pratiques odieuses d’esclavage au quotidien devant les yeux de cet homme sans foi ni loi? Apparemment rien à mon avis ! Cet  homme nous considère comme son bétail. Je trouve, qu’il est aussi arrogant en nous pompant les oreilles  avec des discours creux sur l’unité nationale, une tromperie monstrueuse des consciences. On ne peut pas forger une quelconque  unité nationale sur la base des inégalités croissantes des citoyens

« Selon la source, les investigations de la commission ont démontré que beaucoup de manifestants ont traversé la frontière sans papiers officiels et certains même sans aucune identité. Ould Abdel Aziz aurait donné des instructions fermes pour plus d’efficience des services sécuritaires et proféré que plus jamais ça. Sur ce, le Président a démis de manière surprenante le général Ould Hadi de la direction générale de la sûreté nationale et nommé à sa place le général Ould Bekrine au cours du conseil des ministres du mercredi 18 janvier 2012 »


Vous venez d’apercevoir une petite partie qui  cache l’iceberg des couloirs du pouvoir  Mauritanien depuis son indépendance non officiels mais officieux. Les esclaves n’ont pas de papiers d’identité en vérité dans ce pays. Beaucoup d’entre eux naissent et meurent sans aucun document. Le général Aziz vient d’aggraver leur cas en accentuant le contrôle des frontières, privant systématiquement les plaignants de documents d’identités afin de rendre leur  déplacement vers d’autres pays impossible. Le plus souvent, les plaintes pour pratiques d’esclavage sont bloquées sur le fait, les victimes n’ont pas  de papier identité. Certaines n’ont de documents d’identité qu’à l’occasion des élections et ils sont aussitôt détruits par les chefs de tribus avec la complicité des autorités locales après chaque élection. Les maîtres d’esclaves sont considérés comme des grands électeurs et sont favorisés selon l’importance du nombre d’esclaves qu’ils peuvent mobiliser pour  élire un président de la république. L’esclave n’a aucun choix de vote, on le montre du doigt la couleur de la carte à glisser dans l’enveloppe et hop, c’est parti pour l’élection de l’un de ses bourreaux.

Images de la conférence



















Je vous remercie

Diko hanoune

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