Jeudi 29 décembre aux environs de 17 heures, éclatait à Sagné, chef lieu de la commune du même nom, une violente bagarre entre des autochtones de la commune qui se disputent depuis fort longtemps quelques arpents de terre.
L'affaire s'étant politisée, les positions se sont radicalisées aussi, de sorte que les partisans de deux tendances rivales ne se sont pas privés de recourir à la violence pour régler le différend qui les oppose. Conséquence : suite à cette bagarre qui s'était soldée par plus d'une douzaine de blessés, la gendarmerie a rétablit le calme et embarqué 37 belligérants dont l'adjoint au maire de Sagné Samba Ndiaye et six de ses partisans. Tous les interpellés avaient été maintenus en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Maghama.
Les rixes et bastonnades violents interviennent peu après la visite du Président du Sénat dans la commune. Mais de là à y voir sa main, il n'y a qu'un pas que ses adversaires politiques n'ont pas hésité à franchir pour lui faire porter le chapeau des incidents.
Toujours est-il que la première réaction des autorités administratives locales a été d'inviter les deux parties à s'abstenir de toute initiative en attendant la résolution du problème. Dans la capitale départementale, le hakem a tenté une médiation pour amener les parties au conflit à s'entendre sur un arrangement, mais ses efforts ont été vains.
Raison pour laquelle, les détenus ont été déférés au parquet de Kaédi où un mandat de dépôt les a conduits en prison mercredi passé. Pour autant, le hakem de Maghama n'a pas eu le sommeil tranquille. Puisque dès jeudi 4 janvier 2012, il a été limogé par le conseil des ministres.
Il faut dire que le laxisme avec lequel il a géré le dossier brûlant de Sagné lui a coûté son poste. Et pour cause, on le sait : les autorités administratives locales ou centrales, terrorisées par la capacité de nuisance du Président du Sénat, quand elles ne sont pas complices, ferment les yeux au lieu de rendre justice et prévenir le trouble à l'ordre public. Ce qui vient de se passer à Sagné en est une parfaite illustration.
S'il n'est pas mis fin à ce genre de comportement préjudiciable à l'Etat, par qui de droit, il faudra s'attendre à des troubles autrement plus graves que ceux observés à Sagné. Par ailleurs, de source généralement bien informée à Kaédi, on indique qu'un arrangement serait en passe d'être trouvé entre les belligérants qui pourraient recouvrer leurs libertés rapidement.
C'est aussi le cas de ceux qui avaient été jugé et condamné dans l'affaire de l'état civil des trois nouveau-nés de sagné, notamment : le conseiller municipal délégataire de signature, l'infirmier de la commune et le secrétaire général de la mairie qui écopaient chacun d'une peine d'emprisonnement ferme de quatre mois et d'une amende de 150.000 ouguiyas alors que le maire de la commune, absent au moment des faits, bénéficiait d'une relaxe pure et simple.
C'était le 11 octobre dernier à Kaédi. Aujourd'hui, tous les trois pourraient être libérés incessamment aussi. Ainsi aura t-on sauvé les apparences en attendant d'autres sources de bagarre par l'intermédiaire de lampions.
Moussa Diop
L'affaire s'étant politisée, les positions se sont radicalisées aussi, de sorte que les partisans de deux tendances rivales ne se sont pas privés de recourir à la violence pour régler le différend qui les oppose. Conséquence : suite à cette bagarre qui s'était soldée par plus d'une douzaine de blessés, la gendarmerie a rétablit le calme et embarqué 37 belligérants dont l'adjoint au maire de Sagné Samba Ndiaye et six de ses partisans. Tous les interpellés avaient été maintenus en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Maghama.
Les rixes et bastonnades violents interviennent peu après la visite du Président du Sénat dans la commune. Mais de là à y voir sa main, il n'y a qu'un pas que ses adversaires politiques n'ont pas hésité à franchir pour lui faire porter le chapeau des incidents.
Toujours est-il que la première réaction des autorités administratives locales a été d'inviter les deux parties à s'abstenir de toute initiative en attendant la résolution du problème. Dans la capitale départementale, le hakem a tenté une médiation pour amener les parties au conflit à s'entendre sur un arrangement, mais ses efforts ont été vains.
Raison pour laquelle, les détenus ont été déférés au parquet de Kaédi où un mandat de dépôt les a conduits en prison mercredi passé. Pour autant, le hakem de Maghama n'a pas eu le sommeil tranquille. Puisque dès jeudi 4 janvier 2012, il a été limogé par le conseil des ministres.
Il faut dire que le laxisme avec lequel il a géré le dossier brûlant de Sagné lui a coûté son poste. Et pour cause, on le sait : les autorités administratives locales ou centrales, terrorisées par la capacité de nuisance du Président du Sénat, quand elles ne sont pas complices, ferment les yeux au lieu de rendre justice et prévenir le trouble à l'ordre public. Ce qui vient de se passer à Sagné en est une parfaite illustration.
S'il n'est pas mis fin à ce genre de comportement préjudiciable à l'Etat, par qui de droit, il faudra s'attendre à des troubles autrement plus graves que ceux observés à Sagné. Par ailleurs, de source généralement bien informée à Kaédi, on indique qu'un arrangement serait en passe d'être trouvé entre les belligérants qui pourraient recouvrer leurs libertés rapidement.
C'est aussi le cas de ceux qui avaient été jugé et condamné dans l'affaire de l'état civil des trois nouveau-nés de sagné, notamment : le conseiller municipal délégataire de signature, l'infirmier de la commune et le secrétaire général de la mairie qui écopaient chacun d'une peine d'emprisonnement ferme de quatre mois et d'une amende de 150.000 ouguiyas alors que le maire de la commune, absent au moment des faits, bénéficiait d'une relaxe pure et simple.
C'était le 11 octobre dernier à Kaédi. Aujourd'hui, tous les trois pourraient être libérés incessamment aussi. Ainsi aura t-on sauvé les apparences en attendant d'autres sources de bagarre par l'intermédiaire de lampions.
Moussa Diop
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