Par ce comportement inhumain et dégradant, souligne Aminettou inhabituel de la part de la gendarmerie, les éléments de la brigade de Aïn Farba ont souillé l’image des hommes de loi dans le pays en se livrant à la torture contrairement à l’esprit des textes et conventions signés par la Mauritanie, notamment la convention interdisant la torture.
En tant que organisation de droits humains et de défense des couches les plus vulnérables de la société, nous condamnons de toutes nos forces cette atteinte grave aux droits et à la dignité humaine commise à l’endroit de militants de droits de l’homme.
Il importe à ce que l’opinion nationale et internationale se rappelle que l’esclavage, encore persistant en Mauritanie, et non reconnu par les autorités de ce pays, est en contradiction flagrante avec l’esprit des lois criminalisant cette pratique.
Il faut également rappeler que la justice, après avoir traité de nombreux dossiers relatifs à ce phénomène, n’a condamné qu’une seule personne reconnue coupable d’esclavage, ce qui dénote de l’impunité qui frappe encore ce crime. Nous demandons également à ce que les auteurs de ces exactions soient jugés, pour décourager, à l’avenir, toute tentative à l’atteinte à l’intégrité et morale des militants de l’homme et assurer leur protection.
Aminettou Mint Elmoctar
Présidente de l'AFCF
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