Il s’appelle Badr Ould Abdel Aziz, fils d’un dangereux caïd, leader incontesté des coups d’état en Mauritanie. Il est extrêmement dangereux, tel père, tel fils, on dit souvent qu’il fomente des putschs sans effusion de sang, ses compagnons d’armes craignent le Bob Denard Maure Mauritanien parce qu’ils savent de quoi il est capable, en particulier il a l’art de faire disparaitre dans la nature des pauvres soldats qui refusent d’obéir à ses ordres sans laisser de trace. Le général Mohamed Ould Abdel Aziz et sa progéniture ont droit de tuer, d’esclavagiser, violer, voler, etc sans être inquiéter. ils se promènent dans le désert comme des dieux vivants et peuvent ôter la vie à n’importe qui. Son fils assure la relève à sa manière en tirant sur des jeunes filles qui ne sont pas consentantes dans le sens d’appel d’air de son désire sexuel. Il se promène tranquillement avec une arme de pointe silencieuse pour commettre des crimes parfaits sans risque de se faire démasquer. Combien de crimes a-t-il commis par rapport aux dossiers classés sans suite d’agressions sexuels et crimes non élucidés? La pauvre victime doit sa vie et à l’explosion de cette affaire à son petit ami Zeine Abidine Ould Chavi : «Je recevais au téléphone une voix me demandant de faire un faux témoignage pour impliquer Rachid, le marocain, dans l’affaire Raja. A défaut, la voix menaçait de porter toute l’affaire sur moi-même a déclaré Zeine Abidine Ould Chafi ». On ne tire pas en s’amusant au niveau de la poitrine, l’organe sensible, moteur qui nous maintient en vie surtout chez les femmes. Soyons dingue, il pouvait essayer son pitoyable arme en tirant au niveau des pieds, ensuite pourquoi n’a-t-il pas choisi de tirer à côté parterre par exemple? Badr Ould Abdel Aziz savait dans son âme et conscience qu’il avait une arme très dangereuse pas un jouet entre ses mains, tire à bout portant sur la nommée Raja Mint Weiss Ould Esyadi sans sommation, donc il y a eu bien tentative de meurtre avec préméditation quoiqu’on dise. Il a été libéré et l'affaire classée sans suite. Le parquet de Nouakchott a ordonné la libération de Bedr Ould Mohamed Ould Abdel Aziz, après un versement d’une amende ridicule de 50 000 Ouguiyas (130 euros), une somme dérisoire dans cette l'affaire très grave alors que des militants abolitionnistes ont eu droit non seulement à la prison sans lever le petit doigt sur qui que ça soit assorti des amendes qui avoisinent les 2.000.000 Ouguiyas soit 5210 Euros. Rappelons qu’en ce moment même, des militants abolitionnistes croupissent en prison sur des fausses accusations. L’affaire se passe à Ain-Farba, quatre militants sont violemment pris à parti par un groupe membres d’une famille prit en flagrant délit de pratiques d’esclavage sur mineurs et ils sont jetés en prison sous aucune forme de justice à 800 km de Nouakchott. Badr Oyuld Abdel aziz a été innocenté, laver de tout soupçon par son père mais il restera impropre aux yeux de l’opinion nationale et internationale jusqu’à sa mort, à défaut qu'il y ait un procès équitable un jour. J’ai l’impression, le petit Badr Ould Abdel Aziz est éduqué pour tuer en toute impunité, mais où va ton dans ce pays ?
Diko hanoune
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