Je commence par saluer les hommes et femmes sérieux qui nous aident, à partir de notre exil forcé depuis 1989 à surmonter les difficultés. J’ai été obligée de vous écrire, parce que je viens d'entendre de la bouche d'un mec de la diaspora que le colonel ELy Ould Mohamed Vall, vient en France se promener sans même que les victimes déportées de là bas ne bougent pour le traduire devant la justice. Moi personnellement je n'ai pas pu le faire au Sénégal et il est impossible de savoir ces passages ici à Dakar d'autant plus que les choses ne sont pas faciles ici. Je n'ai pas comprise cette lâcheté de laisser Ely Ould Mohamed Vall comme un innocent. Je vous assure que je sortirai de mes gongs pour vous remettre à votre place.
En 1989: les hommes de Ely Ould Mohamed Vall nous ont s violés, maltraités puis envoyés dans des avions, malgré la détention de nos cartes d'identités Mauritaniennes puisque notre identité ne faisait aucun doute, étant native de Civé et Garlol
Comment de l'étranger, vous pouvez, vous fils de déportés et de victimes des exactions de 1989 vous taire sans faire le moindre bruit devant son hôtel partout en Europe. J'ai apprise que certains l'ont rencontré dans les hôtels pour prendre des repas copieux avec ce célèbre tortionnaire, je vous assure, que je suis en train de chercher leurs noms pour les dénoncer dans tout le FOUTA, parce que je n'aime pas les traitres et vous avez excellé dans cette pratique de recherche de broutille pendant que nous souffrons pour recouvrir notre dignité.
Tous les gens qui rencontrent Ely Ould Mohamed vall sur notre dos sont des traitres. Je vous dégonflerai ! Bilaahi vous allez voir. Ici, les Sénégalais ont crée un mouvement y en a marre et wade est parti sans problème. Moi je lance le mouvement y'a la mort. Levez vous, aidez moi s’il vous plait. On est presque mort, malgré la grève de faim entamée, vous continuez à appuyer notre achèvement sans bouger le petit doigt sur les criminels partout dans le monde, ici comme en Mauritanie, puisqu'en Europe, apparemment il ne faut plus compter sur eux.
Koumba Gawlo
Diourbel
La Coordination des Organisations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal qui a lancé depuis le 19 juin dernier, un mouvement de grève de la faim à Dakar, n’entend pas renoncer à cette option qu’elle considère comme ultime recours de ses revendications légitimes.
En effet, des femmes et des hommes ont abandonné leurs maisons et enfants pour élire domicile dans un emplacement public en face du siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
Déportés de la Mauritanie vers le Sénégal, lors du conflit qui a opposé les deux pays voisins en 1989, des centaines de réfugiés mauritaniens vivent dans une situation de détresse et de calvaire sans commune mesure.
Aldiouma Cissokho, animateur de la Coordination des réfugiés mauritaniens actuellement en grève de la faim, il estime que : « En 23 ans d’exil au Sénégal, nous sommes abandonnés à nous-mêmes, nous ne disposons d’aucune piéce d’identité ni des autorités de notre pays d’accueil encore moins du HCR »
Dans un communiqué transmis à la rédaction du blog de makaila, la Coordination des Organisations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal, lance en ces termes un appel pressant : « Nous demandons à toutes les bonnes volontés, aux organisations non gouvernementales et internationales de nous aider à trouver une solution définitive et durable à notre problème de survie.»
Il convient d’ajouter que des organisations locales de la société civile et autres acteurs étrangers qui interviennent sur la question des migrations et du développement au Sénégal sont mobilisés et suivent de prés, cette grève de la faim illimitée entamée depuis bientôt trois (3) semaines par les réfugiés mauritaniens qui réclament une réinstallation vers d’autres cieux où leurs droits seraient respectés et valorisés. Car, estiment-t-ils que l’accord tripartite (HCR-Mauritanie-Sénégal), a été un échec.
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