Cette réaction de l’IRA a été exprimée au cours d' un sit-in tenu, mardi, devant le ministère de la justice.
Au cours de la rencontre d’Atar ; le chef de l’Etat avait affirmé que l’existence en Mauritanie de l’esclavage « est une carte que joue certains pour exister sur un plan politique ». Il a ajouté que « en Mauritanie n’est esclave que celui qui l’être ».
Pour le dirigeant d’IRA, Ould Ravea, « le fait d’accuser les défenseurs des esclaves de faire de leur cause un fond de commerce relève de la pure machination dénotant la vision limitée de Ould Abdel Aziz et encourageant les pratiques esclavagistes».
Ould Ravea s’était également « consterné face au silence observé par la classe politique devant ces propos qui, selon lui, entretiennent la désunion au sein du peuple mauritanien ».
Ould Ravea a en outre mis en garde contre les conséquences de ces propos, avant d’appeler le pouvoir exécutif à mettre un terme à la mainmise sur la justice. Il estimé que cette dernière « a prononcé l’innocence de Biram Ould Dah et de ses codétenus par rapport aux accusation fabriquées de toutes pièces par le parquet ».
Les manifestants ont dressé des banderoles portant des slogans condamnant la Radio Mauritanie pour « l’apologie de l’esclavage ».
Enfin, les militants de l’IRA ont renouvelé leur engagement à poursuivre leur activités revendicative jusqu’à la remise en liberté du président de l’organisation et de ses codétenus arrêtés depuis mai dernier suite à l’autodafé de livres du rite malikite
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