1989 une tentative de génocide sur les noirs Mauritaniens sous les directives du pouvoir du colonel Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, tout le monde se considère comme victime sans osé porter l’affaire devant les tribunaux sous régionaux et internationaux. Nous n’avons franchement pas besoin des personnes qui se cachent pour nous dire qu’elles sont victimes sans jamais osés poursuivre leurs bourreaux. Seuls les plaintes suivantes sont connues et en cours malgré la multitude des gens qui nous disent être victimes des événements de 1989 gauche à droite : « Mme Aissata Niang alias Thilo, Mr Mansour Kane et Mr Abdarahmane Wone dit Abda » ont déposé plainte contre Ould Taya au USA, où sont les autres ?
Du côté de l’Europe, c’est la catastrophe, certains ex-militaires, gendarmes, policiers, fonctionnaires sont devenus carrément des cellules de résonances des renseignements généraux. L’affaire de la condamnation du capitaine Ely Ould Dah, on le doit à deux hommes. Diagana Mamadou Youssouf dit Ibnou et Dia Ousmane, « paix à son âme ». Se sont ces deux ex-militaires qui ont introduit une plainte contre x.
Tout le reste n’est que de la flûte, une sorte de fuite en avant. L’affaire de la Belgique nous apprend : « En 1990, Idy Yero était second maître de la Marine nationale mauritanienne. Le 27 novembre, il fut arrêté, conduit sur la base militaire d’Inal, déshabillé et ligoté. C’est là qu’il rencontra un autre militaire, Abdoulay Hamath Diop, qui avait subi le même sort. Torturés et humiliés, les deux hommes assistèrent aux mauvais traitements infligés à plusieurs compagnons de cellule : brûlures au fer rouge, yeux arrachés, écartèlement entre deux voitures. Ils furent également témoins de la pendaison de 28 prisonniers négro mauritaniens, et de l’abandon de leurs corps dans des fosses communes. Etant depuis lors réfugié en Belgique et ayant acquis la nationalité belge, M. Idy Yero a fait cause commune avec son ancien compagnon de cellule Abdoulay Hamath Diop, il a saisi la justice belge sur base de la loi de compétence universelle. La plainte, déposée auprès de la juge d’instruction Sophie Huguet, vise le colonel Ould Sid’Ahmed Taya, qui était à l’époque président du Comité militaire de salut national et président de la république islamique de Mauritanie. Aujourd’hui réfugié au Qatar, il est accusé de crime contre l’humanité et génocide. »
Chers camarades de lutte, osez porter plainte contre vos bourreaux au moins au lieu d’accusé gratuitement à tord et travers. Je me demande s’il n’y a pas eu d’accords secrets loin de nos regards entre l’état, les bourreaux et certaines « victimes » ? Sinon pourquoi les victimes ne portent pas plainte depuis toutes ces années? Au niveau de Nouakchott, tout le monde sait ce qui bloque, blocus qui vient de la maudite loi d’amnistie des bourreaux alors à l’extérieur qu’est ce qui a empêché les victimes de déposer plainte ? D’autant plus beaucoup d’ONG mentent aux Mauritaniens en disant que leurs plaintes sont en cours, alors que rien n’est fait en réalité. Toutes les victimes au monde cherchent en première lieu d’introduire des plaintes contre leurs bourreaux sauf les Mauritaniens, là il y a un sérieux problème à régler urgemment? Non ? Nous sommes victimes nuit tes jours sans jamais porter plainte, ah non là…. C’est inadmissible surtout Incompréhensible. Il est évident certains oiseaux de mauvaises augures tirent d’affaires de cette situation chaotique du côté politique pour discréditer, descendre un adversaire Bîddani où Hartani en dressant les communautés les unes contres les autres. D’autres espèrent aller plus loin dans cette logique infernale, ils comptent utiliser cette arme jusqu’à obtenir la scission du pays, ce qui est une aberration pour moi. D’où leur intérêt de maintenir cette confusion malsaine sur la responsabilité des uns et autres au cours de ces événements dramatiques de 1989 en jetant des pierres tantôt sur le Bîdaani, ou Hartani comme argument. Nous leur rappelons que cette stratégie est vouée à un échec total, les mauritaniens ne veulent pas la scission du pays mais ils réclament leurs droits les plus élémentaires sur tous les plans. La Mauritanie appartient aux Noirs et Blancs, qu’on le veut où pas, vous brassez du vent en croyant bougrement cultivé la haine rapporte gros.
A bon entendeur, salut
Diko Hanoune
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire