Cela fait plusieurs mois que notre confère du site boolumbal.org mène campagne contre nous avec un tambour battant sans jamais qu'on y répond. Nous avons été surpris par la réaction du rédacteur en chef du site lui même cette fois-ci à propos de l’article que j’ai publié sous le titre : « De quoi les victimes des événements 1989 ont-elles peur au point à ne jamais porter plainte ? »
Abou Sarr nous dit : « Je viens de lire une remarque http://haratine.blogspot.fr sur la plainte contre les criminels du régime du Colonel dictateur raciste Maouya Ould Sid’Ahmed Taaya, elle est à mon amble avis dépourvue de sens et c’est une insulte gratuite en vers les militants regroupés au sein des organisations plaignantes. »
Seydi Sarr, soyons objectif à la place de la passion, on ne dit pas qu’un article est dépourvu de sens sans produire le moindre document à l’appui. Il est parfois nécessaire de faire notre autocritique pour corriger nos erreurs. J’aurai voulu voir une longue liste des victimes plaignantes venant des quatre coins du monde, qu’ils soient des refugiés politiques ou économiques sur nos écrans comme se fut le cas des tortionnaires qu’on peut facilement se procurer. Vous dites « insultes gratuite » ? Donnez nous les noms de ces « organisations » plaignantes ? Je sais que l’organisation dans laquelle vous militez, apporte juste son soutien sous forme d’un témoignage aux deux plaignants Mauritaniens naturalisés Belges. Notre problème numéro un est dû , les organisations sont animées par la récupération plus que l’action. N’est il pas plus judicieux de dire devant le monde entier, nous rencontrons des difficultés énormes sur ce dossier ? Il ya deux tendances qui s’affrontent, l’une pour la plainte l’autre contre la plainte. A chaque fois les autorités belges convoquent les victimes pour les entendre, l’autre clan s’active et s’y oppose prétextant qu’ils ne sont pas les représentants légitimes des victimes des événements 1989. Expliquez nous pourquoi Ndongo Mamoudou, qui nous dit être père fondateur de l’avomm a rencontré Ely Ould Mohamed Vall lors de sa dernier visite en France ? Au lieu de menotter les « tortionnaires », certains de vos dirigeants ou militants aillent rencontrés les bourreaux, comment peut on être crédible et audible devant n’importe quelle juridiction ? Mon cher Abou Sarr, vous n’êtes pas plus amère que Dicko hanoune au point j’ai du mal à patienter. Sur ce volet, je ne fais pas que critiquer, je propose l’expulsion pure et simple de tout individu quelque soit son rang qui s’oppose à la plainte en Belgique. Une autre proposition, ouvrons une liste de témoignages à tous les mauritaniens de bonne foi, qui feront parvenir leurs témoignages aux ONG. Pourquoi sommes nous sollicités tous les jours pour des témoignages en faveur des candidats à l’immigration en mettant de côté nos martyrs ? C’est ça qui est plutôt insultant et indigne pour moi de la part des ces ONG. Une question, expliquez nous pourquoi en France, les victimes ne sont pas nombreuses à déposer plainte y compris vous même? Qu’est ce qui vous bloque franchement ?
Abou Sarr nous dit : « Nous devons conjuguer nos forces, transformer notre colère en action pour résister et changer la situation de notre cher pays. En même temps il faut avoir le courage et le respect de dire à haute voix qu’un travail énorme a été fait par des femmes et hommes intègres et infatigables. Ainsi, ils méritent un minimum de reconnaissance. »
Abou Sarr nous dit : « Nous devons conjuguer nos forces, transformer notre colère en action pour résister et changer la situation de notre cher pays. En même temps il faut avoir le courage et le respect de dire à haute voix qu’un travail énorme a été fait par des femmes et hommes intègres et infatigables. Ainsi, ils méritent un minimum de reconnaissance. »
Pour changer la situation d’un pays, il est nécessaire de séparer la bonne graine de la mauvaise. Apparemment, dans vos rangs, il ya des gens qui ont le droit de mentir, tromper les militants en toute impunité sous bonne escorte d’applaudisseurs. L’autre problème, rares sont ceux qui prennent notre combat au sérieux, nous avons beaucoup de gens qui font de ce qu’on appelle du voyez moi, je suis là en faisant du bruit pour rien. Nous ne minimisons pas le travail déjà fait, loin de là, seulement il manque beaucoup de choses à faire. Trois plaintes aux USA, Deux en France, Deux en Belgique et des ONG qui tournent en rond. Qu’en pensez vous seydi Sarr ?
Abou Sarr nous dit : « A mon avis s’il s’avère réellement que ce combat concerne chacun de nous et que c’est une lutte pour la cause la plus réelle qui soit, nous devrons alors nous mobiliser (gooto fof hakke baawal mum) physiquement et financièrement pour soutenir les organisations qui pilotent et supportent le poids de la plainte (à savoir les frais d’avocats, les déplacements des plaignants et témoignages) par leurs propre moyens sans le soutien de personne ni même ceux qui critiquent la démarche. Pour qu’une plaine pareille aboutisse, il est nécessaire de mettre la main dans la poche, surtout faire d’énorme sacrifice. Cependant il est plus facile pour un bon nombre de mauritaniens de se cacher derrière leur clavier pour écrire n’importe quoi. C’est un comportement irresponsable. Il serait beaucoup plus opportun de contribuer physiquement et financièrement pour une cause commune.»
Ah, seydi Sarr, tous nos problèmes viennent de ces organisations incapables de s’entendre. Je vous le dis et répète, il ne faut pas se cacher derrière les généralités d’ONG. Dites nous, les plaignants sont ils bloqués par les organisations où il manque aux ONG des plaignants et témoignages ? Des événements qui se sont passés depuis 1989, nous sommes en l’an 2012, on ne voit rien de concret. Voila le problème d’autant plus cela semble vous mettre en incohérence avec vous-même. Pour le côté financier, nous avons toujours été sollicité à des actions financières pour autre chose, jamais dans le cadre d’introduire des plaintes. Une précision, parmi les mauritaniens de l’extérieur, il ya cas même d’excellents juristes qui sont capables de prendre ce dossier en main. En plus de cela, il existe aussi des ONG internationales qui pouvaient prendre en charge la totalité des frais. Vous voyez, là on constate le manque du serieux des ONG.
Abou Sarr nous dit : « Respectons nos martyrs à travers ces hommes et ces femmes qui se battent pour que justice soit faite et les criminels répondent à leurs actes. Ce combat n’est pas celui des noirs de Mauritanie contre une communauté, mais plutôt celui contre un système de beïdanisation du pays à la solde d’une autre communauté »
Je pense ceux qui manquent de respect aux martyrs, se sont ces dirigeants et militants de votre association qui rencontrent des personnes supposées être des « bourreaux » autour des dîners de galla en les renseignant sur nos futurs actions que vous refusez de dénoncer. Vous me faites rire quand vous parlez de système « beidanisation », tout en vous contredisant aussitôt avec cette phrase qui jette le discrédit à vos contrevérités « Ce combat n’est pas celui des noirs de Mauritanie contre une communauté, ». Le Beidane « Blanc » est une communauté, le système est plutôt l’arabisation forcé, et les inégalités devant la loi. Pour votre information, il ya des noirs qui se reconnaissent dans l’arabisation, le cas du lobby de Sow Abou Demba ex-ministre de Ould Taya, il existe aussi des arabisants noirs. Je pense qu’il faut combattre le système injuste actuel qui est érigé comme mode de gouvernance.
Abou Sarr Nous dit : « D’ailleurs, je lance un appel à tous les mauritaniens épris de justice sans distinction de race, d’ethnie, de caste, de travailler ensemble pour se débarrasser de ce système qui depuis le lendemain de l’indépendance mine notre cher pays. »
Voila une conclusion confuse, on ne sait pas de quel système il nous parle. Le système « Beidani » blanc, comme il l’a dit en haut, l’arabisation où le système injuste, inégalitaire en place ?
Diko hanoune
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