La solution n'est pas de refuser l’évidence mais de lutter contre l'infamie dans nos sociétés qui refusent d’avancer positivement vers une société respectable et si le négationnisme vient de ceux qui devraient aujourd’hui prendre leur courage entre les mains, surfé à contre courant des considérations aussi vieilles que le monde pour s’assurer que leurs peuples arrivent à en finir avec l’esclavage nous avons de quoi nous inquiété.
Mr Dia, écrire de belle phrases ce n’est pas se qui est difficile mais écrire des bonnes phrases c’est extrêmement difficile en ses moments qui courent en Mauritanie. Laissez-moi-vous faire sortir 2 ou 3 petites choses dans votre texte.
Mr Dia, écrire de belle phrases ce n’est pas se qui est difficile mais écrire des bonnes phrases c’est extrêmement difficile en ses moments qui courent en Mauritanie. Laissez-moi-vous faire sortir 2 ou 3 petites choses dans votre texte.
1. D’abord vous confondez une fonction : forgeron, berger, pécheur et l’esclave ce qui est très grave, le pécheur est lui au moins propriétaire de sa pirogue et l’esclave lui il est propriétaire de quoi ?
On a vu dans aucun village au Fouta les cimetières des forgerons et cimetières des torodo mais on a vu les cimetières du village et les cimetières des esclaves, allez faire un petit tour dans le Fouta et du guidimakha vous verrez. On a non plus jamais vu une personne interdite de diriger un ASC, ou une coopérative par ce que il est marabout, demandez a un « matioudo» d’être maire dans votre commune, vous risquez mon cher frère d’être exterminer.
2. Puis y’a la légèreté avec la quelle vous aborder une question aussi importante pour notre société, l’esclavage ne relève pas des razzia seulement ou d’enlèvement d’enfants, elle est une mode de domination après chaque guerre le butin été des femmes, enfants et adultes tous transformer en esclave, qu’on vendait et achetait dans les marchés.
Au Fouta la révolution des almamy avait officiellement aboli l’esclavage mais les pratiques ne sont pas abandonnés et les stigmatisations encore moins et c’est parti pour durer, je crois que mon cher frère vous n’êtes pas sans savoir que les peulh sont surement l’une des rares sociétés où quant un esclave se rachète il passe d’une caste « matioudo » à la caste « galouké » qui au faite dans les regards n’est pas si différents.
En conclusion mon cher frère ce n’est pas par ce que la communauté noire en Mauritanie souffre de nombreuses discriminations qu’on doit vider aussi facilement les comportements condamnables qu’elle inflige à d’autres membres de sa communauté, encore une foi la solution n’est pas de refuser la vérité mais d’arborer le chemin de la vérité avec courage car de toute façon nous serons un jour appeler à y faire face. « so tampéré kasaani tampéré nu hédi » « si un travail n’est pas fini il reste du travail ».
L’esclavage dans sa forme la plus sauvage n’est plus visible dans beaucoup de sociétés négro-mauritaniennes mais l’histoire du harratine esclavagiste a Rosso reste encore vif dans nos esprit puis qu’il s’agit bien d’un negro-mauritanien qui avait des esclaves négro-mauritaniens il ne serait pas alors étonnant de tomber sur des halpulaar qui pratique cette même esclavage a l’ancienne.
Mais une chose est sur la stigmatisation, l’appauvrissement et les maltraitances contre une partie de la communauté continue belle et bien dans les communautés négro-mauritaniennes dans son ensemble et elle doit être combattu comme toutes autres crimes.
Maintenant la question est de savoir comment ?
Vous avez écris vos pensés Mr Dia vous avez vu les réactions de négro-mauritaniens comme vous alors il est temps peut être de se ressaisir car les camarades qui on réagit ici vous disent que NOUS N’AVONS PAS BESOIN D’UNE BONNE DEFENSE MAIS DE BONNE SOLUTIONS car la vérité elle saute à l’ œil.
Dr Ousmane Sy
IRA-Mauritanie Section Sénégal
IRA-Mauritanie Section Sénégal
vous avez raison il ya encore des pratiques que nous les pulaar devront abandonner (les castes) mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de racisme des bidanes en Mauritanie
RépondreSupprimervous avez raison il ya encore des pratiques que nous les pulaar devront abandonner (les castes) mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de racisme des bidanes en Mauritanie
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