L'opinion continue de tenir des appréciations mitigées sur le récent Grand Oral organisé par le Président de la République dans la capitale de l'Adrar.Alors que certaines parties parlent d'exploit inédit, d'autres évoquent plutôt un fiasco, une comédie.Pour l'Ira, cette rencontre avec le peuple a été par excellence une aberration pour les Hratin, criblant l'événement jusqu'à l'assimiler à un sketch. Edifiant pour montrer la grande déception des Hratin où à l'heure des bilans du chef de l'Etat, leur dur calvaire ne fait l'objet d'aucun souci public, toujours maintenu au statu quo.
L’Ira dont le cheval de bataille est la lutte contre l’esclavage et la promotion des hratin pour se hisser au rang des autres composantes de la société, a vivement déploré, par le biais de son vice-président Brahim Ould Bilal le Grand Oral de samedi dernier, où ses leaders se sont sentis de nouveau marginalisés et refusés de figurer sur le plateau pour défendre leur cause et soulever leurs problèmes au même titre que les autres franges nationales. L’organisation s’est insurgée sur le fait qu’aucune présence pour les hratin, exception faite du leader d’El Wiam n’est passé cette nuit sur l’écran de la TVM pour mettre à rude épreuve le chef de l’Etat et ne pas lui donner l’opportunité de défendre un bilan blanc neige en matière de lutte contre l’esclavage alors que le phénomène ne fait jamais un pas en avant sans faire deux en arrière avec comme tête d’affiche l’anéantissement de ses défenseurs déterminés à l’éradiquer quelque soit le prix qu’il faut payer, même s’il faut aller en prison.
Selon l’Ira « Aziz a démontré, une fois de plus, son hostilité et sa haine pour cette frange de la population », soulignant dans un ton ironique que c’est incontestablement aux hratin qu’on été confiés les vulgaires tâches tels que préparer « le méchoui, le thé » et assurer la sécurité ainsi que « ranger les choses le matin du fameux ( liqa’e echaab) ; précisant que quand il s'agit des choses sérieuses tels que « parler des problèmes de l'Etat, par exemple, leur présence n'est pas nécessaire ni recommandée » comme s’ils « ne sont plus du « peuple », ou du moins pas celui que le président voudra entretenir ». L’organisation estime même faire l’objet d’insultes officielles dés lors où le président nie l’existence de l'esclavage « en disant que ceux qui le dénoncent le font pour leur survie en contradiction claire avec le chef charismatique de cette entité, le président de l'Assemblée nationale, qui persiste et signe que l'esclavage existe bel et bien et dans toutes ses formes » ainsi que des chancelleries occidentales et des institutions spécialisées des Nations Unies qui partagent la même conviction. Remerciant Cheikh Tidjane Dia pour avoir rappelé à l'audience qu'il y a un fléau qui s'appelle l'esclavage qu'il y a plus d'un demi-million de victimes et un million de rescapés, le vice-président de l’Ira Brahim Ould Bilal a tenu à apporter un démenti aux propos du président selon lesquels il n y a pas de détenus politique, soulignant qu’au contraire, ils sont sept prisonniers dont le seul crime est d'avoir osé dire que Said et Yarg sont des preuves vivantes de l'esclavage beydhane que le président nie sans aucune honte ni scrupule. Et de conclure que toute l'aberration donc c'est de parler de rencontre avec le peuple alors que 50% de ce peuple était out, de façon systématique, dans une manifestation officielle qui sent le racisme et la xénophobie » précisant que le peuple mauritanien ne tolérera encore longtemps cette situation indiquant que cette situation est plus dangereuse « que l'autodafé de livres dépassés par le temps et par la raison », plus grave, du fait qu’elle menace fort l'unité nationale et que c'est un acte provocateur et insultant.
Md O Md Lemine
L’Ira dont le cheval de bataille est la lutte contre l’esclavage et la promotion des hratin pour se hisser au rang des autres composantes de la société, a vivement déploré, par le biais de son vice-président Brahim Ould Bilal le Grand Oral de samedi dernier, où ses leaders se sont sentis de nouveau marginalisés et refusés de figurer sur le plateau pour défendre leur cause et soulever leurs problèmes au même titre que les autres franges nationales. L’organisation s’est insurgée sur le fait qu’aucune présence pour les hratin, exception faite du leader d’El Wiam n’est passé cette nuit sur l’écran de la TVM pour mettre à rude épreuve le chef de l’Etat et ne pas lui donner l’opportunité de défendre un bilan blanc neige en matière de lutte contre l’esclavage alors que le phénomène ne fait jamais un pas en avant sans faire deux en arrière avec comme tête d’affiche l’anéantissement de ses défenseurs déterminés à l’éradiquer quelque soit le prix qu’il faut payer, même s’il faut aller en prison.
Selon l’Ira « Aziz a démontré, une fois de plus, son hostilité et sa haine pour cette frange de la population », soulignant dans un ton ironique que c’est incontestablement aux hratin qu’on été confiés les vulgaires tâches tels que préparer « le méchoui, le thé » et assurer la sécurité ainsi que « ranger les choses le matin du fameux ( liqa’e echaab) ; précisant que quand il s'agit des choses sérieuses tels que « parler des problèmes de l'Etat, par exemple, leur présence n'est pas nécessaire ni recommandée » comme s’ils « ne sont plus du « peuple », ou du moins pas celui que le président voudra entretenir ». L’organisation estime même faire l’objet d’insultes officielles dés lors où le président nie l’existence de l'esclavage « en disant que ceux qui le dénoncent le font pour leur survie en contradiction claire avec le chef charismatique de cette entité, le président de l'Assemblée nationale, qui persiste et signe que l'esclavage existe bel et bien et dans toutes ses formes » ainsi que des chancelleries occidentales et des institutions spécialisées des Nations Unies qui partagent la même conviction. Remerciant Cheikh Tidjane Dia pour avoir rappelé à l'audience qu'il y a un fléau qui s'appelle l'esclavage qu'il y a plus d'un demi-million de victimes et un million de rescapés, le vice-président de l’Ira Brahim Ould Bilal a tenu à apporter un démenti aux propos du président selon lesquels il n y a pas de détenus politique, soulignant qu’au contraire, ils sont sept prisonniers dont le seul crime est d'avoir osé dire que Said et Yarg sont des preuves vivantes de l'esclavage beydhane que le président nie sans aucune honte ni scrupule. Et de conclure que toute l'aberration donc c'est de parler de rencontre avec le peuple alors que 50% de ce peuple était out, de façon systématique, dans une manifestation officielle qui sent le racisme et la xénophobie » précisant que le peuple mauritanien ne tolérera encore longtemps cette situation indiquant que cette situation est plus dangereuse « que l'autodafé de livres dépassés par le temps et par la raison », plus grave, du fait qu’elle menace fort l'unité nationale et que c'est un acte provocateur et insultant.
Md O Md Lemine
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