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vendredi 16 août 2013

Les mensonges de Bâ Bocar sur Kaédi, il doit se repentir devant Diko Hanoune avant d’aller à la Mecque.



Je suis  stupéfait, choqué d’apprendre que Bâ Bocar cadre de l’ajd/mr  mène, surtout il exerce d’énormes pressions en ce moment  sur certains militants et  cadres de la direction de l’ajd/mr  pour qu’aucune voix ne  dénonce  la féodalité au sein du parti. Je savais qu’il est issu d’une famille féodale donc les pas de danses qu’il fait  aux côtés du porte parole des flam lui aussi issu d’une famille féodale dans la même région, Mr Kaaw Mohamadou Touré qui avait eu le culot de traiter le débat sur la féodalité, pourtant un problème sociétal en Mauritanie de « faux débat » lorsqu’ils ont perdu la face devant des milliers antiféodaux. Bâ Bocar use, abuse de son statut social d’un féodal donc plus légitime que d’autres, de son fameux statut  aussi « d’intellectuel » alors que  pour nous c’est plutôt un simple bonhomme qui est instruit pour menacer certains militants. Il est ce qu’on appelle en peulh : « DOOBEL GNATA WOUTA », une souris ou rat qui mort et souffle pour transmettre sa maladie ou douleur à sa proie.




Baye Tidiane Diagana : « A kaédi, j’ai assisté à une bagarre entre deux filles négro-mauritaniennes : une peulhe et une soninkée. Cette bagarre a pris une ampleur (extraordinaire) car l’une des parties a porté plainte. Durant cette situation, les gens étaient beaucoup plus subjectifs qu’objectifs, je dirai même que l’objectivisme n’y avait pas du tout sa place.

Les stéréotypes sociaux, les préjugés ethniques et les injures incessants étaient au rendez-vous durant cette période. C’était un moment ‘‘chaud’’ où la prise de partie – que l’on ait tord ou pas – avait atteint le summum. Cet événement a permis à toute personne qui observe la société de façon objective de mesurer et de limiter les relations qui existent entre ces deux ethnies qui sont pourtant proches, en tout cas, les deux ethnies les plus proches du pays.
 Et au sein de chaque nouvelle Mauritanie, il pourrait avoir des problèmes dus à la région d’appartenance et à la stratification sociale. Par exemple en Mauritanie du Sud Soninké qui dirigerait ? Un Soninké de Kaédi ou un du Guidimakha (surtout que nous savons qu’il y a une/des différence (s) entre les deux) ? Aussi dans ces différentes Mauritanies du Sud, il se pourrait que les ‘‘nobles’’ dirigent ces pays et les autres, ‘‘roturiers’’, se sentiraient délaisser… Il se pourrait aussi que ce soit le contraire : les ‘‘roturiers’’ dirigent ces pays et les ‘‘nobles’’ pourraient désapprécier ce fait et se révolter afin d’inverser la donne. Pour ce point, je mets en exergue une autre petite anecdote argumentative. Il parait qu’à Kaédi, des jeunes voulaient créer une association. Le problème qui s’est posé est que chacun voulait qu’un membre de sa classe sociale en soit le leader. Les ‘‘nobles’’ se sont catégoriquement opposés à ce qu’un ‘‘esclave’’ soit à sa tête. Absence de consensus, la triste décision finale prise est la séparation, la division du groupe en fonction des classes sociales. C’est vraiment grave ! Vraiment lamentable!
D’autres exemples peuvent être donnés aussi mais je me limite à celui ci. Si au sein d’une association, on ne parvient pas à s’entendre, cela pourrait-il être possible au niveau national, au sein d’un Etat ? Non, j’en doute fort, très fort ! Compte tenu de ces tensions hiérarchiques, on pourrait solliciter la (sub)division de chacun des quatre Etats de la Mauritanie du Sud en fonction des appartenances sociales et des régions. Dans ce contexte, on aurait trop de pays en Mauritanie du Sud. En Mauritanie du Sud Peulhe, on aurait, entre autres : la Mauritanie du Sud Peulhe ‘‘Noble’’, la Mauritanie du Sud Peulh ‘‘Forgeron’’. En Mauritanie du Sud Soninké, on aurait, entre autres : la Mauritanie du Sud Soninké ‘‘Griot’’, la Mauritanie du Sud Soninké ‘‘Esclave’’. Cela serait pareil pour les autres Mauritanies : Wolof et Bambarra. » lien de l’article : http://adrar-info.net/?p=16027



Est-ce que Bâ Bocar et Kaaw Touré peuvent jurer la main sur le saint coran que ceci est faux sinon au lieu de prétendre que le débat sur la féodalité est un faux débat s’ils ne  cautionnent pas cette injustice?  Est-ce que ces préjugés  n’existent pas au jour d’aujourd’hui à Kaédi ville natale de Bâ Bocar, à Djéol village natal de Kaaw Touré porte parole des flam et la ville de Selibaby capitale régionale du Guidumakha d’où est né Samba Thiam président des Forces de Libération des Africains de Mauritanie (FLAM) ? Depuis plus de  trente ans d’existence des Flam, qu’est ce qu’elles ont fait pour dénoncer la féodalité, rien,  leur porte parole se permet même  d'empêcher les militants des droits de l’homme d’en parler publiquement malgré tout, le bonhomme ne se gène pas de chanter que les flam sont les premières à combattre la féodalité. Voila tout le paradoxe qui nourrit les tensions.



Diko hanoune

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