En matière de progrès, la
société maure semble largement en avance sur la question de
« l’émancipation » des couches inhumainement exploitées depuis la
nuit des temps par rapport aux sociétés négro-mauritaniennes soninkés et hal
poullar où le débat public n’existe même pas à ce sujet même s’il paraît qu’en
interne le débat bourgeonne. Dès qu’un occidental atterrit en
Mauritanie dans une chancellerie ou une agence de l’ONU quelconque, il est pris
« en charge » par les négro-mauritaniens qui lui explosent leur
terrible situation dans la république raciste de Mauritanie où les maures écrasent
les nègres par tous les moyens. Si l’état mauritanien à une certaine époque fut
coupable de tentative de dénégrification du pays avec tous les crimes que cela
implique, il n’en reste pas moins que l’occidental qui débarque ne saura rien
du sort du peuple noir, esclave des négro-mauritaniens ni rien de ce qui se
passe dans « leurs terres ».
Heureusement que le net
faisant on peut encore trouver des études académiques sur le sujet à défaut de
trouver sur place, le moindre débat profond sur le sujet souvent traité pour
aboutir à la conclusion qu’il ne reste comme chez les maures que des séquelles.
Sous prétexte que les
descendants d’esclaves maures sont plus nombreux que les descendants d’esclaves
négro-mauritaniens faut-il laisser les seconds subir le second esclavage qui ne
dit pas son nom en les abandonnant à leur sort dans les terres du sud comme si
cela ne nous concernait pas ? En vérité dans ce pays les chercheurs sont
confrontés à un vrai dilemme : écrire et dire la vérité et en subir les
terribles conséquences venant de la communauté qui vous traitera en traître
pendant qu’en face on rira de votre innocence ou se taire et essayer de changer
les choses en tentant le débat de l’intérieur.
Face à ce silence, si le
citoyen lambda essaye de crever l’abcès, on lui rétorquera que c’est fait de
façon non académique et il aura droit à la litanie des formules vaseuses
assurant qu’il faille se renseigner, beaucoup lire et choisir ses mots pour ne
pas tomber dans les généralités et autres légèretés du délit d’opinion face à
un sujet qui requiert un avis qui ne peut venir que de nos fameux chercheurs
dont le travail n’atterrit jamais sur la place publique et se perd dans les
bibliothèques européennes pour enrichir l’étranger quand il devrait servir le
débat sur place.
Ecoutez, on en a assez de
ces chercheurs qui méprisent l’opinion publique en se murant dans le silence
savant pour n’écrire que des pavés destinés à leurs confrères et quelques
intellos de la place qui accumulent livre sur livre pour servir l’étiquette
dans un dîner sans jamais que toute cette science ne fasse avancer le moins du
monde ni le débat ni la situation sur le terrain.
La Mauritanie est malade de
beaucoup de choses mais surtout de la résignation hautaine de ses chercheurs,
de ses intellos qui veulent minimiser tout celui qui voudra parler du sujet
surtout s’il cite des chercheurs étrangers venus chez nous étudier leur monde.
Nul n’a besoin de faire mille ans d’études pour savoir que les féodaux
continuent à avoir une mainmise totale sur les terres et l’appareil d’état. Nul
n’a besoin d’être chercheur pour constater la démission des intellectuels qui
semblent avoir tout dit et tout entendu et qui sont persuadés qu’il n’y a rien
à faire sinon se reconnaître entre happy few comme sachants, le reste étant une
affaire de temps qu’il faille laisser au temps même si ce temps-là laissé aux
féodaux ne fait que renforcer l’esclavage moderne.
Pourquoi le net mauritanien
n’est-il pas tout plein de sites et de blogs d’intellectuels engagés à ne pas
laisser la place à l’enfumage. La majorité du pays a moins de 30 ans et cette
majorité-là ne sait pas ce que savent ceux qui actuellement ont entre 50 et 80
ans. Après ceux-là, la Mauritanie sera définitivement la terre d'une clique où
disparaîtront les traces d’un quelconque idéal de justice ou modèle de
gouvernance étranger à l'état des lieux.
Quand on voit un parti comme
le RFD se décomposer sans rien qui puisse le remplacer, quand on songe au
vivier que c’était d’idéal, de compétences, d’esprit d’ouverture, il y a de
quoi s’inquiéter. Quand on voit qu’après 1978, les forces politiques sont
définitivement laminées, vidées de leurs troupes face à un régime militaire qui
s’est civilisé au point de pouvoir désormais se permettre des élections libres
et transparentes, il y a de quoi s’inquiéter.
Quand on finit par constater
que rien n’est fait pour éduquer, rassembler et faire espérer les masses de
descendants d’esclaves autrement qu’en en nommant quelques-uns en ce qui
concerne les h’ratines maures et qu’on ne prend que des nobles quand il s’agit
de soninkés pour devenir ministre, il y a de quoi s’inquiéter car pendant ce
temps, le discours qui accuse cette connivence entre le pouvoir et les féodaux
grandit et fait sa route or le résultat sera terrible car jadis le descendant
d’esclave respectait, estimait le noble qui représentait pour lui le savoir, la
justice, un certain nombre de valeurs et même une fraternité, du moins chez les
maures, car il a bien fallu au fil des temps amadouer ce bras armé quand
apparemment chez les négro-mauritaniens c’est plus un respect dû aux séquelles
de la terreur qu’un respect dû à un enfumage à la maure, toujours est-il que
désormais, pendant que le pouvoir est occupé par ses affaires car en cas de débordement
il ne saurait en être affecté vu sa sécurité, les descendants d’esclaves
constatent de plus en plus qu’ils subissent un enfumage sans fin.
Cela ne pourra donner qu’une
suite funeste à la décomposition de nos sociétés qui ne tiennent désormais que
sur cette structure mentale féodale qui éloigne les uns des autres jusqu’à ce
que même nos chercheurs et autres intellos se taisent, ne parlent qu’entre eux
ou pour l’étranger sans rien faire de concret pour faire avancer les choses
sinon des petits débats soporifiques qui accouchent de séquelles comme autant
de souris.
Le pouvoir militaire ne peut
être tenu pour seul responsable de ce désastre. On ne peut pas tuer l’espérance
de voir un changement de mentalité quand ceux qui sont le plus armés pour mener
le combat engraissent leur langue dans le silence en minimisant quiconque
essayera de leur tendre un miroir.
Quant à certains
journalistes soninkés, il est temps qu’ils fassent comme les maures et qu’ils
rendent publique l'ébauche de débat car il est inadmissible qu’on
puisse soutenir Birame quand il s’en prend aux féodaux maures sans dire un mot
de ce qui passe chez soi où règne l'implacable loi des maîtres…
Oui ! à la question du
partage du pouvoir entre maures, h’ratines et négro-mauritaniens mais pourquoi
refuser de partager les terres du sud entre maîtres et esclaves
négro-mauritaniens et condamner ces derniers à la rue et à la misère hors des
terres qu’ils cultivent depuis qu’ils sont esclaves et dont les maîtres se
disent propriétaires au nom de l’héritage féodal ?
Publié par vlane.a.o.s.a à
en
août 2007 est promulguée la loi criminalisant l'esclavage en mauritanie censé
être aboli depuis 1981
le même mois le 22 août 2007 est mis en ligne sur soninkara.com un des rares "articles" sur le sujet à propos d'un document dont on ne trouve pas de trace sur le net
depuis 6 ans de silence radio, tout article écrit sur le sujet par un journaliste est qualifié d'opinion orientée sans aucune valeur scientifique et quand on cite un chercheur étranger, son travail est forcément douteux car chercheur n'est gage de rien, bien sûr. il faut attendre la liste de chercheurs recommandés par nos chercheurs soninkés. L'opinion publique doit donc circuler car il n'y a rien à voir ou avaler les séquelles.
22 août 2007 : Esclavage en milieu soninké : Des pratiques qui ont la peau dure
Dans un document qui a fait beaucoup de remous dans le milieu soninké des intellectuels emboîtent le pas aux parlementaires qui avaient soulevé le problème récemment à l’assemblée et passent au peigne fin la pratique de l’esclavage au sein de cette communauté.
Ce groupe de cadres se compose de : Dr Demba Marico, maître de conférences à l’Université de Nouakchott, Ladji Traoré, Secrétaire Général de l’APP, Dr Wolo Coulibali, Médecin au CHN, Adama Kanouté, Infirmier d’Etat, Boully Traoré, Moniteur de l’économie rurale, Tombo Mamadou Aly, Ingénieur de l’économie rurale et Adama Cissokho, Maître en chimie.
Le document souligne d’emblée que l’existence de l’esclavage et des pratiques similaires en milieu négromauritanien n’est que très peu évoquée. Le sujet est sensible et alors presque tabou. Pourtant, ces sociétés sont extrêmement esclavagistes et profondément stratifiées. En milieu soninké du Guidimaka, les pratiques esclavagistes sont manifestes et se rencontrent dans le domaine social, économique, politique, religieux et même social.
Ce document n’est pas exhaustif mais se veut une contribution à la connaissance de l’esclavage et des pratiques esclavagistes en milieu soninké. Dans la société soninké, les noms de famille sont un premier indicateur du statut social. Tous les noms de famille à consonance bambara comme Traoré, Diarra, Coulibaly, etc. sont assimilés à des esclaves ou des descendants d’esclaves, même si nombre de familles n’ont jamais connu la servitude.
Par ailleurs, si aucun maître n’ose faire travailler son esclave sans son consentement au Fouta, ce dernier reste encore soumis, chez les Soninké, au service de son maître. A Agoueïnit, par exemple, un maître continue à faire travailler ses esclaves notamment dans les travaux agricoles en période d’hivernage jusqu’à la fin des années 90. Ces esclaves aujourd’hui libres, continuent pour certains d’entre eux à cultiver pour leurs anciens maîtres. Ainsi, le type de relation qui se rétablit entre maître et esclave est profondément enraciné et, très souvent, les personnes tenues en esclavage dans le passé et leurs descendants continuent à être victimes de discrimination dans tous les cas, l’esclave ou son descendant continue à vivre dans la marginalité sociale et politique. Il y a une véritable discrimination fondée sur le statut social.
Au niveau social, ils ne sont jamais associés aux décisions du village et se contentent plutôt de les exécuter. Au niveau politique, les dernières élections municipales et législatives ont mis à nu le système social au Guidimakha. Le pouvoir politique se confond avec la chefferie traditionnelle. Ne peuvent être maires ou députés que les candidats issus de familles régnantes. Les descendants d’esclaves et les artisans sont exclus du jeu politique...
le même mois le 22 août 2007 est mis en ligne sur soninkara.com un des rares "articles" sur le sujet à propos d'un document dont on ne trouve pas de trace sur le net
depuis 6 ans de silence radio, tout article écrit sur le sujet par un journaliste est qualifié d'opinion orientée sans aucune valeur scientifique et quand on cite un chercheur étranger, son travail est forcément douteux car chercheur n'est gage de rien, bien sûr. il faut attendre la liste de chercheurs recommandés par nos chercheurs soninkés. L'opinion publique doit donc circuler car il n'y a rien à voir ou avaler les séquelles.
22 août 2007 : Esclavage en milieu soninké : Des pratiques qui ont la peau dure
Dans un document qui a fait beaucoup de remous dans le milieu soninké des intellectuels emboîtent le pas aux parlementaires qui avaient soulevé le problème récemment à l’assemblée et passent au peigne fin la pratique de l’esclavage au sein de cette communauté.
Ce groupe de cadres se compose de : Dr Demba Marico, maître de conférences à l’Université de Nouakchott, Ladji Traoré, Secrétaire Général de l’APP, Dr Wolo Coulibali, Médecin au CHN, Adama Kanouté, Infirmier d’Etat, Boully Traoré, Moniteur de l’économie rurale, Tombo Mamadou Aly, Ingénieur de l’économie rurale et Adama Cissokho, Maître en chimie.
Le document souligne d’emblée que l’existence de l’esclavage et des pratiques similaires en milieu négromauritanien n’est que très peu évoquée. Le sujet est sensible et alors presque tabou. Pourtant, ces sociétés sont extrêmement esclavagistes et profondément stratifiées. En milieu soninké du Guidimaka, les pratiques esclavagistes sont manifestes et se rencontrent dans le domaine social, économique, politique, religieux et même social.
Ce document n’est pas exhaustif mais se veut une contribution à la connaissance de l’esclavage et des pratiques esclavagistes en milieu soninké. Dans la société soninké, les noms de famille sont un premier indicateur du statut social. Tous les noms de famille à consonance bambara comme Traoré, Diarra, Coulibaly, etc. sont assimilés à des esclaves ou des descendants d’esclaves, même si nombre de familles n’ont jamais connu la servitude.
Par ailleurs, si aucun maître n’ose faire travailler son esclave sans son consentement au Fouta, ce dernier reste encore soumis, chez les Soninké, au service de son maître. A Agoueïnit, par exemple, un maître continue à faire travailler ses esclaves notamment dans les travaux agricoles en période d’hivernage jusqu’à la fin des années 90. Ces esclaves aujourd’hui libres, continuent pour certains d’entre eux à cultiver pour leurs anciens maîtres. Ainsi, le type de relation qui se rétablit entre maître et esclave est profondément enraciné et, très souvent, les personnes tenues en esclavage dans le passé et leurs descendants continuent à être victimes de discrimination dans tous les cas, l’esclave ou son descendant continue à vivre dans la marginalité sociale et politique. Il y a une véritable discrimination fondée sur le statut social.
Au niveau social, ils ne sont jamais associés aux décisions du village et se contentent plutôt de les exécuter. Au niveau politique, les dernières élections municipales et législatives ont mis à nu le système social au Guidimakha. Le pouvoir politique se confond avec la chefferie traditionnelle. Ne peuvent être maires ou députés que les candidats issus de familles régnantes. Les descendants d’esclaves et les artisans sont exclus du jeu politique...
Commentaire :
...Cette
logique a engendré des situations conflictuelles dans plusieurs localités
notamment à Sélibaby, Bouanze, Boully et Diadié Biné où des descendants
d’esclaves et des artisans ont brigué les différents postes électifs. Le
pouvoir politique, en l’occurrence celui de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, qui a
toujours nié l’existence de l’esclavage, s’est fortement appuyé sur cette
hiérarchie sociale esclavagiste pour promouvoir les cadres de la société
soninké.
Au niveau religieux, un descendant d’esclave ou un artisan ne peut prétendre être imam ou simplement diriger une prière même s’il est un érudit. Par contre, un descendant de marabout même s’il est analphabète a le droit de diriger la prière. La ségrégation dans l’ espace villageois est flagrante. L’un des goulots d’étranglement en milieu soninké est l’existence dans tous les villages de quartiers pour nobles (au centre du village) et de quartiers pour esclaves (à la périphérie), de mosquées pour nobles et de mosquées pour esclaves et jusqu’à très récemment de cimetières pour nobles et cimetières pour esclaves.
Comme on le voit, cette organisation spatiale des villages soninké perpétue les pratiques esclavagistes et permet le maintien de la structure sociale dans son état. Néanmoins, dans les nouveaux quartiers, cette organisation spatiale n’apparaît pas. En conclusion, les auteurs du document notent sans détour que la société soninké est sans doute la plus esclavagiste de Mauritanie. De ce fait, ils font des propositions en vue de l’éradication de l’esclavage et des pratiques esclavagistes. Pour eux, il faut d’abord lever les obstacles juridiques et religieux en ce sens que les ulémas soninkés maintiennent la confusion.
Dans le domaine politique, l’Etat doit donner le bon exemple en posant les jalons de l’égalité de tous les citoyens devant la loi comme promulguée dans la constitution. Il doit promouvoir les cadres en fonction de leurs compétences à défaut d’une discrimination positive comme suggérée par certains.
Au plan économique, les mesures suivantes sont indispensables à savoir des allocations financières pour les anciens esclaves, des activités génératrices de revenus, des sessions de formation à des métiers valorisants et des terres de culture pour les anciens esclaves. Au niveau spatial, la ségrégation a la peau dure note le document. Malheureusement, tant qu’il y aura des quartiers, des mosquées et des cimetières séparés, les pratiques esclavagistes vont perdurer en milieu soninké. L’Etat se doit dans le cadre de la décentralisation, de la modernisation de l’administration et de l’aménagement du territoire de trouver la solution la plus adéquate.
Par exemple, attribuer des noms aux différents quartiers qui ne font pas référence au statut de ceux qui les habitent. Enfin, la sensibilisation s’avère nécessaire car elle demeure la cheville ouvrière de ce travail d’éradication. Elle est la responsabilité de tous : Etat, partis politiques, société civile, leaders locaux, ulémas, etc. car une loi fut-elle pertinente n’a de valeur que si elle est vulgarisée et connue de tous, conclut le document.
Bakari Guèye
Note: Info source : Nouakchott Info
http://www.soninkara.com/forums/mauritanie/esclavage-en-milieu-soninke-des-pratiques-qui-ont-la-peau-dure-2116.html
Au niveau religieux, un descendant d’esclave ou un artisan ne peut prétendre être imam ou simplement diriger une prière même s’il est un érudit. Par contre, un descendant de marabout même s’il est analphabète a le droit de diriger la prière. La ségrégation dans l’ espace villageois est flagrante. L’un des goulots d’étranglement en milieu soninké est l’existence dans tous les villages de quartiers pour nobles (au centre du village) et de quartiers pour esclaves (à la périphérie), de mosquées pour nobles et de mosquées pour esclaves et jusqu’à très récemment de cimetières pour nobles et cimetières pour esclaves.
Comme on le voit, cette organisation spatiale des villages soninké perpétue les pratiques esclavagistes et permet le maintien de la structure sociale dans son état. Néanmoins, dans les nouveaux quartiers, cette organisation spatiale n’apparaît pas. En conclusion, les auteurs du document notent sans détour que la société soninké est sans doute la plus esclavagiste de Mauritanie. De ce fait, ils font des propositions en vue de l’éradication de l’esclavage et des pratiques esclavagistes. Pour eux, il faut d’abord lever les obstacles juridiques et religieux en ce sens que les ulémas soninkés maintiennent la confusion.
Dans le domaine politique, l’Etat doit donner le bon exemple en posant les jalons de l’égalité de tous les citoyens devant la loi comme promulguée dans la constitution. Il doit promouvoir les cadres en fonction de leurs compétences à défaut d’une discrimination positive comme suggérée par certains.
Au plan économique, les mesures suivantes sont indispensables à savoir des allocations financières pour les anciens esclaves, des activités génératrices de revenus, des sessions de formation à des métiers valorisants et des terres de culture pour les anciens esclaves. Au niveau spatial, la ségrégation a la peau dure note le document. Malheureusement, tant qu’il y aura des quartiers, des mosquées et des cimetières séparés, les pratiques esclavagistes vont perdurer en milieu soninké. L’Etat se doit dans le cadre de la décentralisation, de la modernisation de l’administration et de l’aménagement du territoire de trouver la solution la plus adéquate.
Par exemple, attribuer des noms aux différents quartiers qui ne font pas référence au statut de ceux qui les habitent. Enfin, la sensibilisation s’avère nécessaire car elle demeure la cheville ouvrière de ce travail d’éradication. Elle est la responsabilité de tous : Etat, partis politiques, société civile, leaders locaux, ulémas, etc. car une loi fut-elle pertinente n’a de valeur que si elle est vulgarisée et connue de tous, conclut le document.
Bakari Guèye
Note: Info source : Nouakchott Info
http://www.soninkara.com/forums/mauritanie/esclavage-en-milieu-soninke-des-pratiques-qui-ont-la-peau-dure-2116.html
Ne
surtout pas lire wikipédia encyclopédie du vulgaire :
" Dès l'époque précoloniale, la société soninké pratique le commerce d'esclaves pour progressivement se transformer en société esclavagiste. Ainsi, jusqu'à la fin du xixe siècle, dans les régions qu'elle occupe, la population peut être constitué d'un tiers ou de la moitié d'esclaves. Face à de si grandes proportions, les Soninkés, pour maintenir le contrôle, se montrent brutaux à leur encontre. Les esclaves habitaient dans un quartier spécifique des villages, une pratique qui s'est maintenue jusqu'à nos jours.
Les Soninkés vivent sur la vallée du fleuve, plus particulièrement dans la région de Guidimakha et la région du Gorgol. Ils sont sans nul doute les plus grands cultivateurs de la Mauritanie.
L’organisation sociale des Soninkés est très hiérarchisée. Elle comprend trois niveaux :
les hommes libres appelés Hooro auxquels appartiennent les tunkalemmu (princes qui ont vocation au règne) et les mangu (courtisans, guerriers, confidents des tunkalemmu= princes)
les hommes de caste ou Ñaxamala (Niakhamala) auxquels appartiennent les forgerons, les travailleurs du bois, les griots (jaaro) et les cordonniers.
les captifs, esclaves ou Komo, qui ont été affranchis au début du xxe siècle.
Ce système est héréditaire. Les mariages se font au sein de chaque catégorie. La société soninké est patrilinéaire.
Le tunka, le roi, est le chef politique. Il est propriétaire des terres de son pays et de ce qui y pousse. Il est issu des tunkalemmu (princes et héritiers de la royauté) auxquels il se réfère avant de prendre une décision. Les chefs de village doivent obtenir la bénédiction du tunka pour exercer.
Il n'est pas rare de trouver des familles soninkés de plus de 100 personnes, partageant les repas quotidiens."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonink%C3%A9s
" Dès l'époque précoloniale, la société soninké pratique le commerce d'esclaves pour progressivement se transformer en société esclavagiste. Ainsi, jusqu'à la fin du xixe siècle, dans les régions qu'elle occupe, la population peut être constitué d'un tiers ou de la moitié d'esclaves. Face à de si grandes proportions, les Soninkés, pour maintenir le contrôle, se montrent brutaux à leur encontre. Les esclaves habitaient dans un quartier spécifique des villages, une pratique qui s'est maintenue jusqu'à nos jours.
Les Soninkés vivent sur la vallée du fleuve, plus particulièrement dans la région de Guidimakha et la région du Gorgol. Ils sont sans nul doute les plus grands cultivateurs de la Mauritanie.
L’organisation sociale des Soninkés est très hiérarchisée. Elle comprend trois niveaux :
les hommes libres appelés Hooro auxquels appartiennent les tunkalemmu (princes qui ont vocation au règne) et les mangu (courtisans, guerriers, confidents des tunkalemmu= princes)
les hommes de caste ou Ñaxamala (Niakhamala) auxquels appartiennent les forgerons, les travailleurs du bois, les griots (jaaro) et les cordonniers.
les captifs, esclaves ou Komo, qui ont été affranchis au début du xxe siècle.
Ce système est héréditaire. Les mariages se font au sein de chaque catégorie. La société soninké est patrilinéaire.
Le tunka, le roi, est le chef politique. Il est propriétaire des terres de son pays et de ce qui y pousse. Il est issu des tunkalemmu (princes et héritiers de la royauté) auxquels il se réfère avant de prendre une décision. Les chefs de village doivent obtenir la bénédiction du tunka pour exercer.
Il n'est pas rare de trouver des familles soninkés de plus de 100 personnes, partageant les repas quotidiens."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonink%C3%A9s
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