A l’occasion de la rencontre annuelle que le président de la république a
avec les mauritaniens en Mauritanie, la Diaspora mauritanienne en France a
travers sa représentation se permet d’interpeller ce dernier quant à la
situation des mauritaniens en France. Elle lui a déjà fait savoir la situation
lors de sa rencontre avec les mauritaniens d’Europe que le président de la
république avait donné une instruction à l’ambassadeur de Mauritanie en France
Ould Brahim Khlil de régler le les problèmes des citoyens mauritaniens dont il
est le représentant officiel.
Nous ressortissants mauritaniens en France interpellons publiquement le
président de la république pour lui dire que l’ambassadeur de Mauritanie en
France n’a pas respecté aucune des recommandations données par le président et
que la situation actuelle des mauritanien n’a pas changé.
La Diaspora mauritanienne en France fait savoir au président de la
république que la commission chargée de l’enrôlement des mauritaniens en France
oblige toujours les candidats de présenter la carte de séjour pour établir la
preuve de sa nationalité mauritanienne ce qui est juridiquement incongru et
contestable pour au moins trois raisons :
Le recensement a lieu dans l’enceinte de l’ambassade de Mauritanie qui
est de ce fait un territoire mauritanien en vertu des conventions
internationales
L’autorité mauritanienne ne peut pour établir la nationalité
mauritanienne d’un candidat au recensement si le territoire national demandait
toute pièce d’identité établie par une autorité compétente
Le non-respect de la non-discrimination et du principe d’égalité de tous
les mauritaniens devant les services publics. En effet, les mauritaniens de
France et d’Europe constatent qu’en Arabie Saoudite et Cote d’Ivoire, les
mauritaniens peuvent se recenser sans carte d’identité.
Considérant qu’il est politiquement et moralement condamnable de priver des catégories entières de la population de leur nationalité, nous demandons l’abandon de l’exigence de la carte de séjour pour le recensement des mauritaniens en France et en Europe, demandons que des mesures soient prises pour assurer le recensement dans des conditions acceptables qui respectent la dignité des candidats au recensement.
Fait à paris, le 12 aout 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire