Le syndicaliste Samory Ould Beye a donné le
ton, sa sonnette d’alarme ne doit rester lettre morte pour les victimes de l’esclavage
et du racisme. Le fou furieux général cherche à dresser les noirs les uns
contre les autres en privant les déportés et faisant croire qu’il le donne aux
haratine. C’est normal en quelque sorte, ces parasites féodaux qui passent leur
temps à insulter les haratine laissent le chauvin général à rêver d’un possible déclenchement d’un conflit inter-communautaire Haratine-Haalpoular. Ces féodaux font plus du mal aux
noirs qu’à vouloir combattre les
injustices et les inégalités. Toute chose est ramenée d’une façon très vulgaire
au communautarisme. Au moins les haratine ne perdent pas de vue l’objectif,
Aziz à beau battre sa queue du diable,
on ne le laissera pas faire. D’ailleurs on doit tous appeler son départ en sachant qu’il ne partira jamais
par des élections. Les haratine ne sont pas preneurs des choses qu’on a privées
à nos frères déportés. Nous sommes là pour les accompagner dans leur insertion.
Non Monsieur le faux fou général, nous n’en voulons pas de cette offre de
poison inter-communautaire, car des milliards qui nous sont destinés ont été volé,
il faudra plutôt nous les restituer immédiatement sans tarder.
Voici la synthèse de la réaction du
syndicaliste Samory Ould Beye :
« Une timide tentative de faire face au
phénomène de l’esclavage, le conseil des ministres dans sa dernière réunion, a
adopté un projet de loi créant, sur les décombres de l’ANAIR, une agence
destinée à « lutter contre les séquelles de l’esclavage, d’insertion et de
lutte contre la pauvreté. Et le communiqué de dire que : « malgré
qu’une telle mesure réponde à une exigence du mouvement, depuis sa création au
début des années 80 du siècle dernier, réitérée dans son livre blanc en mars
2012, cette décision prise en ce moment traduit le peu d’intérêt que le
« pouvoir Beydane, oppresseur et raciste, accorde à la question de
l’esclavage et à tout ce qui a trait aux Haratines en prenant à la légère tout
ce qui les concerne. Comme l’annonce de la création de cette agence sans
consultations préalables au plan national, avec les acteurs, et sans
reconnaissance explicite de l’existence du phénomène. Le communiqué ajoute
aussi que le fait que cette agence soit créée sur les décombres de l’ANAIR
(agence nationale pour l’appui et l’insertion des réfugiés) ainsi que le flou
qui entoure ses missions, les responsables appelés à la diriger ainsi que les
moyens sont autant de points qui pousse le mouvement El Hor à exprimer ses
réserves sur cette décision. En quatre points, le communiqué d’El hor exige des
autorités :
1- La nécessité
de reconnaître l’existence de l’esclavage dans le pays avant de penser à
l’éradiquer ;
2- Pousser les
autorités administratives, sécuritaires et judiciaires à appliquer les lois
criminalisant cette pratique ;
3- Appliquer
une discrimination positive permettant aux Haratines d’avoir un rôle convenable
à jouer au sein de la société ;
4- Appeler les
ulémas et imams à assumer leurs responsabilités dans les fausses
interprétations de la religion sur la question de l’esclavage. »
Agissons vite avant que cela ne soit trop
tard.
Diko hanoune
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