L'homme,
au milieu de la photographie est Cheikh Ould Hmeimid, mari de Rahma Mint
Legreyvi, accusée par IRA et arrêtée, il y a quelques semaines, par la police
pour maintien en esclavage de la jeune Yemma Mint Salma. La mère de Yemma ainsi
que ses deux frères ont vécu toute leur vie en esclavage chez les Legreyvi. Ils
ont décidé, tous, de se rébeller et ont porté plainte, appuyés par IRA, à
l'occasion du passage de la "Caravane
de la liberté" ou "Marche
des esclaves" à Chegar. Cette marche a été organisée par IRA de Néma à
Nouakchott et n'a pas fini de sécouer la société mauritanienne y compris dans
ses fondements les plus malsains.
Lisez, à propos de ce
nouveau scandale d'esclavage, les deux communiqués d'IRA, sortis hier et aujourd'hui (les 16 et 17 Mars 2013)
Communiqué
Des témoins oculaires, ont assisté à une
scène qui en dit long sur l’ampleur de la mobilisation et de la solidarité des
segments esclavagistes arabo-berbère face à l’activisme des abolitionnistes de
l’ong IRA-Mauritanie, la famille Ehel Mohamedou qui fait face à une plainte
pour pratiques d'esclavage sur un mineur, Siha ould Moussa, esclave par
ascendance, affaire découverte par les militants de IRA-Mauritanie, hier,
samedi 16 mars 2013 ; cette famille dont le chef est arrêté et gardé à vue à la
police de Tevragh Zeina dés le déclenchement de la procédure, bénéfice
présentement de l'assistance du mari de l'esclavagiste Rahma mint Legreyvi le
nommé Cheikh ould Hmeimed . Cet expert en manipulation, en faux et usage de
faux, car c’est lui qui est derrière la falsification d’un faux contrat de
travail entre Rahma et sa victime Youma mint Salma, et pour cela il a soudoyé et fait signer, un
notaire, Mohamed Mahmoud ould Mohamed Maaloum ; Cheikh ould Hmeimed, un
hors-la-loi notoire, continue à s’adonner à son activisme illégal, dans les
locaux de la police et des tribunaux, sans être inquiété ; il a été derrière
les manifestations organisées par les segments tribaux esclavagistes qui ont eu
lieu dans plusieurs localités du pays et qui clamaient la légitimité de
l’esclavage, et la libération de Rahma mint Legreyvi, des exigences aux quelles
le pouvoir de Mohamed ould Abdel AZIZ s’est plié en s’empressant d’ordonner aux
juges la libération d’une femme qui a fondé son bien être sur l’assassinat de
la vie, du bonheur et des études de toutes une famille d’esclaves, ses
victimes, les victimes de son mari et de sa famille.
Fort de cet ascendant qu’il a eu sur l’Etat
et la justice, fort de cette victoire qu’il a remporté contre le droit, Cheikh
ould Hmeimed est devenu le recours pour tous les criminels pris en flagrant
délit de pratiques esclavagistes ; c’est pourquoi, la famille Mohamedou a très
vite fait appel à ses services ; ici, sur cette photo, dans l’enceinte du
commissariat de police de Tevragh Zeina, ou est détenu le présumé esclavagiste
Mohamed Salem oild Mohamedou, sur cette photo donc, Cheikh ould Hmeimed, est
venu prodiguer ces plans et paroles d’expert à la famille en difficultés ; il
va donc mener les accusés par le chemin qui leur garantira l’impunité, un
chemin qu’il a déjà balisé pour son épouse et pour lui même ; un exercice pour
lequel il déclare bénéficier du soutient et de la complicité de gradés de
l’armée, d’officiers de police, de magistrats et de connivence au sein du
gouvernement ; ces dire sont étayés par le fait que le commissaire de police de
Tevragh Zeina Chriv Ahmed ould Moulaye Sid’Ahmed a usé de tous les moyens
d’intimidation pour forcer la victime, Siha ould Moussa a revenir sur ses
propos ou il met en cause ses bourreaux, la famille Mohamedou ; cet officier de
police, dans un excès de zèle et une partialité inqualifiables, a menacé de
battre et d’humilier, maitre Aderahmane ould Deihy, et le commissaire de
décliner le grief qu’il a contre l’avocat : ce dernier est membre du bureau
exécutif d’IRA.
-IRA lance un appel à l’Etat et à la justice
en Mauritanie pour que ces deux institutions jouent leurs rôles qu’elles
délaissent dangereusement aux mains des segments tribaux dominants et
esclavagistes qui décident et agissent en place et lieu des institutions
républicaines compétentes.
-IRA interpelle les justes de ce pays en général et aux hratin
(communauté des victimes) en particulier, de se mobiliser pour résister à
l’instrumentalisation des institutions politiques, administratives,
sécuritaires et judiciaires de Mauritanie, par les segments esclavagistes et
obscurantistes au profit du renforcement du système esclavagistes et de
l’impunité des crimes d’esclavage.
Nouakchott le 17 Mars 2013
La Commission de communication
Initiative
pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA-Mauritanie)
Encore
un cas d'esclavage, cette fois à Tavragh Zeina
L'Initiative
pour la Résurgence du mouvement Esclavagiste (IRA), a dénoncé, ce samedi 16
mars 2013 au près des autorités administratives de la Moughataa de Tevragh
Zeina à Nouakchott, un cas d'esclavage avéré qu'elle suivait depuis plusieurs
mois. Le cas concerne un jeune garçon âgé d'environs 16 ans répondant au nom de
Issa Ould Maousseu maintenu en esclavage par le dénommé Mohamed Salem Ould
Mohamedou.
La
police à procédé à la convocation de l'esclavagiste présumé pour le confronter
à sa victime et ouvert une enquête en présence de l'avocat et membre dirigeant
au sein d'IRA, Me Abderrahmane Ould Dihi ainsi que celle de son coordinateur au
niveau de Nouakchott, Monsieur Issa Alioun. Aux dernière nouvelles, l'accusé a
été mis aux arrêts.
Etaient
présents au commissariat, à cette occasion, le Président de SOS-Esclaves,
Monsieur Boubacar Ould Messaoud, la Présidente de l'Association des Femmes
Chefs de Famille (AFCF), Madame Aminetou Mint El Mokhtar ainsi que nombre de
dirigeants et militants d'IRA.
Selon
les premières indications, la victime aurait confirmé à la police l'état d'esclavage
dans lequel le maintenait la famille de l'accusé mais ajoute que cette dernière
l'avait affranchi... il y a quelques jours et que désormais, il recevrait un
salaire que percerait, à sa place, son tuteur. L'accusé esclavagiste aurait
affirmé que sa victime, Issa Ould Mousseu, était juste son employé slariéet qu'il avait environs 23 ans.
L'enquête
ne fait que commencer mais IRA a entamé un sit-in devant le commissariat de
police qu'elle continuera jusqu'à ce qu'elle s'assure du bon engagement de la procédure.
Il
faut noter que les trois organisations (SOS-Esclaves, AFCF et IRA) ont décidé
de suivre cette affaire jusqu'à sa conclusion et jusqu'à s'assurer de la bonne
application de la loi de la République, trop souvent contournée et détournée
par les esclavagistes et leurs suppôts au sein de l'Administration.
Nouakchott le 16 mars 2013
La Commission de Communication
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