Initiative
de résurgence du mouvement
Abolitionniste
en Mauritanie
(IRA
– Mauritanie
L’Agence contre
les Séquelles de l’Esclavage, l’Insertion et la Lutte contre la
Pauvreté : une diversion couvrant une forte offensive de
l’Etat pour protéger et rassurer les esclavagisres.
Le ministère publique Mauritanien n’a
jamais accepté de faire des enquêtes sur les affaires d’esclavage
depuis la création de la Mauritanie et l’édiction des lois
contre l’esclavage ; aucune poursuite n’a été entamée par
l’Etat sauf dans les cas ou IRA s’engage par les dénonciations,
les plaintes et les sit-in populaires, voire les grèves de la faim,
ce qui amène parfois, les autorités a accepter d’entamer des
poursuites inlassablement timides et empreintes de mauvaise foi, et
qui ne se sont jamais terminés par l’application de la loi, malgré
l’assertion des pratiques avérées et inhumaines d’esclavage
dans ces affaires ; au contraire les personnes convaincues
d’esclavage, étant d’ethnie arabo berbère, le groupe dominant
en Mauritanie, elles ont toutes été blanchies et, dans le meilleur
des cas, certaines ont bénéficié d’impunité totale sous forme
de liberté provisoire, ici synonyme d’acquittement.
L’affaire Ehel Bohdel
Moulaye ould Bohdel, fonctionnaire au
ministère des finances en Mauritanie, son épouse fonctionnaire
aussi au ministère de la justice en Mauritanie, détenaient Oueinat
et sa sœur Mbeyirka Vall en esclavage depuis leur naissance ;
Oueinat a bénéficié d’une prise de conscience due au travail
d’IRA dans le pays et de ce fait, il a approché notre organisation
qui l’a soutenu pour porter plainte pour lui même, sa sœur, sa
mère et ses autres frères.
Le ministère publique de la république
islamique Mauritanie esclavagiste et négationniste, ne pouvant
tolérer pareilles preuves accablantes de sa mauvaise foi et de son
mensonge officiel, quand les inculpés pour une affaire si gravissime
d’esclavage, ne sont autres que des cadres de deux ministères
clefs du gouvernement ; un gouvernement qui se targue d’avoir
instauré la démocratie et la promotion et la protection des droits
de l’homme. Notons que les domiciles et lieux de travail du couple
esclavagiste, sont à cent mètre de la présidence de la république,
notons aussi, ironie du sort et comble de la honte, que
l’esclavagiste Khadijetou mint bohdel dite Yemhelha, travaille
dans le département de la justice et aurai certainement participé à
la rédaction, écriture ou saisie, de plusieurs lois dont celle
criminalisant l’esclavage ou la traite des personnes.
Nous appelons le monde entier en témoin
sur la supercherie de l’Etat mauritanien, de son gouvernement, de
ses fonctionnaires ; un Etat dont les dirigeants, les
fonctionnaires et les juges baignent dans l’hypocrisie, le mensonge
et le faux témoignage à propos de leur mode de vie qui n’est
autre que les pratiques esclavagistes inhumaines et antiques.
Le ministère publique mauritanien à
travers son homme de main Cheikh ould Bab Ahmed, falsificateur des
contre-preuves au profit des esclavagistes et artisan principal de
l’impunité des crimes d’esclavage ;il a voulu éviter à
l’Etat mauritanien, au ministère des finances et celui de la
justice, une affaire d’infamie, en transgressant comme à son
habitude, purement et simplement, le droit, car il a ordonné la
libération du couple de fonctionnaire pris par la police
mauritanienne en flagrant délit de pratiques esclavagistes sur la
victime Mbeyerka Vall.
Les militant d’IRA, accompagnant et
sotenant les victimes, ont protesté contre cette procédure
d’impunitéet de transgression insolente de la loi et du droit qui
constitue l’aspiration du peuple hratin lassé de siècles
d’écrasement et d’humiliations ; le sit-in pacifique des
membres d’IRA, soutenant les victimes, a été violement réprimé
ce jeudi 28 mars 2013 par les forces de répression esclavagistes et
racistes Mauritaniennes. Une pluie de grenades lacrymogène et de
bombes assourdissantes ont été déversés par l’inspecteur Amadou
Mbodj et le Commissaire Damess sur la vingtaine de militants d’IRA
qui observaient le sit-in pacifique devant le Commissariat de Ksar 1
à Nouakchott. Après l’évanouissement et la perte de connaissance
des militants, les deux officiers de police , tortionnaires notoires,
ont utilisé les matraques et les crosses des fusils pour casser du
hratin. A ce jour IRA a compté plusieurs blessés, dont deux graves
,madame Vatma Jemal mint Achour, et Monsieur Sabar ould Moussa ;
cinq autres membres d’IRA sont arrêtés et détenus dans le
commissariat de Ksar 1 dans des conditions inhumaines et humiliantes
, il s’agit de :
Abdallahi Abou Diop
Chedad ould Elid
Mahfoudh ould
Mouhamed
Jibril ould Mkeissir
Cheikh ould Vall
IRA exige le jugement équitable des
détenus et militants pacifiques qui n’ont commis d’autre crime
que d’avoir protesté contre l’esclavage le racisme l’impunité
et la transgression de la loi ;
IRA porte plainte pour torture et
autres sévisses humiliants et dégradants sur ses militants contre
les deux officiers de police Damess et Amadou Mbodj
IRA exige l’application de la loi
criminalisant l’esclavage et autres sur la famille Bohdel, Moulaye
ould Bohdel, Khadija mint BBohdel dite Ymhelhe sur Sidi Mouhmed ould
Bohdel, homme d’affaires et notable vivant à Tintane, centre-Est
de la Mauritanie sur son neveu Mouhamed Yahya ould Bohdel , sur Chaka
mint Bohdel et Toutou mint Bohdel, nièces de Sidi Mohamed ould
Bohdel, à Tintane ; notons que les membres de la famille Bohdel
vivant à Tintane, detiennent en esclavage les frères du plaignant,
sa mère et sa grand-mère ; les autorités mauritaniennes à
Tintane, ont, dés l’annonce de plainte de Aweinat et
l’interpellation du couple Bohdel à Nouakchott, les autorités
locales à Tintane ont supervisé la séparation des victimes d’avec
leurs bourreaux dans un souci de corroborer les démentis des
esclavagistes, c’est activisme effréné de l’Etat pour effacer
les preuves.
IRA lance un appel à la communauté
nationale et internationale, aux organisations et aux organismes
internationaux, pour soutenir les victimes d’esclavage en
Mauritanie et les détenus d’opinion militants anti esclavagistes.
Nouakchott le
30 mars 2013
La commission
de Communication
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