Dans
un communiqué de la CGTM, dont copie est parvenue à l’ANI,
l’organisation des travailleurs mauritaniens en France (OTMF) se
plaignent des obstacles qu’ils rencontrent au moment où ils se rendent
aux centres d’enrôlement pour se faire recenser.
La centrale syndicale a dans ce communiqué appelé les pouvoirs
publics à accorder une attention particulière à la diaspora, notamment
en limitant les conditions de recensement à la présentation des
documents d’état civil nationaux.
Lisez le communiqué de la CGTM :
DECLARATION
Lisez le communiqué de la CGTM :
DECLARATION
La diaspora mauritanienne a longtemps sollicité des autorités
nationales, que la possibilité leur soit accordée, dans leur pays de
résidence, de prendre part aux opérations d’enrôlement des populations
en cours. Plusieurs d’entre eux, ont même effectué un long voyage,
souvent avec leurs familles, pour se recenser directement dans les
centres nationaux du pays. Tout récemment, des opérations de recensement
des mauritaniens établis à l’étranger, ont démarré dans certains pays
comme la France. Toutefois, comme le signale, la lettre envoyée par
l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens en France (OTMF) à Monsieur
le Président de la République, il existe des obstacles majeurs à leur
participation optimale à ces opérations en raison principalement de
l’exigence inopportune et injustifiée de la présentation de leur carte
de séjour au moment de leur enrôlement au niveau des centres qui sont
logés dans ambassades mauritaniennes.
La CGTM estime que l’Etat doit accorder une attention très particulière à cette doléance de ces compatriotes afin d’annuler systématiquement la présentation de documents de recensement autres que les papiers d’état-civil nationaux comme les passeports. Le droit de tout citoyen de disposer d’un état-civil viable est reconnu par la Constitution et ne doit pas être violé ou empêché par un acte administratif d’une autorité étrangère comme la carte de séjour. Il faut rappeler que les lois de l’immigration dans certains pays surtout européens comme la France, ont été très dures durant les années passées et n’ont pas permis à plusieurs mauritaniens, pour la plupart des travailleurs ou des étudiants en 3ème cycle, de renouveler leur séjour à raison des circulaires scélérates qui étaient en vigueur et dont le seul souci consistait à atteindre un quota de reconduite des immigrés à la frontière.
La CGTM rappelle que les migrants mauritaniens établis à l’étranger, jouent un rôle primordial dans l’économie nationale, en raison des transferts importants d’une partie de leurs revenus qu’ils effectuent au niveau du pays, mais également pour leur savoir, leur savoir être et leur savoir faire qui sont une valeur ajoutée à nos compétences nationales qu’il importe de valoriser dans le cadre de notre développement économique et social. Dans plusieurs parties du monde, les Etats accordent des facilités considérables à leur diaspora en leur créant des départements ministériels spécifiques qui accompagnent leur réinsertion socioprofessionnelle, en créant aussi des banques chargées de fructifier leurs transferts avec des taus incitatifs, en leur promouvant des politiques incitatives d’investissements dans des projets qui créent des emplois et des richesses dans les terroirs et en leur permettant de participer à toute la gouvernance de leur pays d’origine.
La CGTM réaffirme son soutien indéfectible et sa solidarité agissante à la demande d’annulation de la présentation de la carte de séjour dans les opérations d’enrôlement de nos compatriotes vivants à l’étranger et appelle tous les travailleurs à faire cause commune avec leurs collègues de l’OTMF.
La CGTM estime que l’Etat doit accorder une attention très particulière à cette doléance de ces compatriotes afin d’annuler systématiquement la présentation de documents de recensement autres que les papiers d’état-civil nationaux comme les passeports. Le droit de tout citoyen de disposer d’un état-civil viable est reconnu par la Constitution et ne doit pas être violé ou empêché par un acte administratif d’une autorité étrangère comme la carte de séjour. Il faut rappeler que les lois de l’immigration dans certains pays surtout européens comme la France, ont été très dures durant les années passées et n’ont pas permis à plusieurs mauritaniens, pour la plupart des travailleurs ou des étudiants en 3ème cycle, de renouveler leur séjour à raison des circulaires scélérates qui étaient en vigueur et dont le seul souci consistait à atteindre un quota de reconduite des immigrés à la frontière.
La CGTM rappelle que les migrants mauritaniens établis à l’étranger, jouent un rôle primordial dans l’économie nationale, en raison des transferts importants d’une partie de leurs revenus qu’ils effectuent au niveau du pays, mais également pour leur savoir, leur savoir être et leur savoir faire qui sont une valeur ajoutée à nos compétences nationales qu’il importe de valoriser dans le cadre de notre développement économique et social. Dans plusieurs parties du monde, les Etats accordent des facilités considérables à leur diaspora en leur créant des départements ministériels spécifiques qui accompagnent leur réinsertion socioprofessionnelle, en créant aussi des banques chargées de fructifier leurs transferts avec des taus incitatifs, en leur promouvant des politiques incitatives d’investissements dans des projets qui créent des emplois et des richesses dans les terroirs et en leur permettant de participer à toute la gouvernance de leur pays d’origine.
La CGTM réaffirme son soutien indéfectible et sa solidarité agissante à la demande d’annulation de la présentation de la carte de séjour dans les opérations d’enrôlement de nos compatriotes vivants à l’étranger et appelle tous les travailleurs à faire cause commune avec leurs collègues de l’OTMF.
Nouakchott, le 13 mars 2013.
Le comité exécutif de la CGTM
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