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samedi 1 septembre 2012

Derrière les rideaux et les paillettes se cache une hypocrisie

 
Derrière les rideaux et les paillettes se cache une hypocrisie
Une cascade de promesse et d'espoir sans cesse déçue, et je suis frappée par la détresse du découragement.
Découragement de ce que nous sommes, de ce que nous serons, et de ce que nous ne serons jamais.
Cela fait presque 5 mois que Biram Ould Dah est en prison, à son arrestation chacun faisait la course aux bouts discours stériles et hypocrites, de part et d'autres les gens s'extasiés pour être vu.


Certains croient disposer du monopole de la lutte et voyaient en Biram Ould Dah un homme à abattre qui leur fait  de l’ombre, comme certains mouvements qui je ne doute pas de leurs bonnes volontés, mais dont leurs membres ont quelques méthodes douteuses.

Que sont devenues ses belles paroles ? Que sont devenus ces discours stériles, pourquoi ses révoltes en attente ?
Tout le monde s’excite, alors qu'au mois juillet certains membres de la diaspora avaient organisé un diner de soutien pour soutenir financièrement les familles des victimes, mais cela a été le flop total presque personne n'a répondu à  l'appel donc qu’on ne vienne pas me dire qu'on se soucie de son sort.

Une collecte  avait été organisée  qui a bien voulue mettre la main à la patte ? Peu de Personne .Donc qu'on me dise pas que les différents  mouvements agissent en ce qui concerne le soutient à biram Chacun dira qu’il le soutien, mais ce soutien se limite aux discours.


Je ne suis pas là pour proposer un modèle d'action aux Hommes ou aux groupes, mais un peu de bonne volonté.
Mais de grâce faut qu'on arrête de véhiculer des discours imaginaires.

Tous se passent comme si culturellement nous étions dans l'impossibilité de vivre ensemble, d'agir ensemble au lieu de faire la somme de nos efforts, la division continue.

C’est trop facile de remettre la faute aux autres, mais à mon avis le gros problème c’est nous même.
Si toutefois biram tout se passe mal pour lui ce que je ne souhaite pas, tout le monde va s’acharner à sortir des articles et à utiliser des termes habituelles  «  Nous condamnons » » condamner quoi ou qui ? En attendant c’est eux qui sont condamnés à tort .J’espère de tout cœur, la levée  du voile de notre inconscience et que nous agissons plus que nous parlions.

Nafi Kayn

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