« Les
hommes peuvent atteindre un but commun sans emprunter les mêmes voies.» Amadou
Hampâté Bâ
Notre pays a été marqué par
plusieurs événements mais le plus marquant est celui des années 90 avec une
épuration ethnique franche visant la communauté peulh du pays.
Communément appeler
« événements de 89 » ou du « conflit sénégalo-mauritanien » et
tout ce qui en découle a été arrêté sous la dénomination fallacieuse de « passif
humanitaire ». Cette période n’en fut pas de reste une tentative de
génocide qui a conduit à la déportation de plusieurs milliers d’habitant de la
vallée vers l’autre rive du fleuve Sénégal mais aussi à l’assassinat sommaire
de plusieurs personnes civiles et militaires dans les rangs de l’armée
mauritanienne.Depuis l’année dernière des organisations de droit de l’homme,
des partis politiques et des organisations de la société civile
ont entrepris de marquer le devoir de mémoire par la commémoration de
la journée du 27 Novembre dans un lieu témoins de ces
atrocités.
Et cette année à l’approche du
mois de Novembre les questions fusent de partout, où irons nous ? A Inal
comme l’année dernière ? Où à Sorimalé comme certains l’avaient prévus?
Pour comprendre le pourquoi de ces questions, une petite description des
faits s’impose, car autant à Inal qu’à Sorimalé c’était
des moments historiques et douloureux : Un génocide.
Que s’est-il passé à
Inal ?
Inal était une base militaire pour surveiller la
frontière avec le Sahara occidental et le Maroc. Au début de l’année 1987 un
coup d’Etat négro-mauritanien fut imaginé par le pouvoir à l’époque pour accusé
le mouvement FLAM (Force de Libération Africaine de
Mauritanie ) qui venait de publier un manifeste dit « le
manifeste des négro-mauritanien opprimé », document dénonçant le système
raciste et esclavagiste de mauritanie.
Sous cette accusation beaucoup
de fonctionnaires , cadres , intellectuels et surtout agents des différents
corps de l’armé mauritanienne furent capturé un à un et conduit dans les
différentes « prisons de circonstance », les camps militaire de Oualata,
Jreida et surtout Inal.
Dans ces camps d’exécution, il
fut commis les plus atroces des formes d’exécutions que l’on peut
affliger à des êtres humains.
Là où le cynisme atteint
le paroxysme pour ces criminelles, pour des raisons encore
inavouées (marquer l’acte dans le temps et certainement l’espace ?) que de
choisir le jour de célébration de « la nuit du flambeau » pour un
bain de sang, un certain 27 Novembre 1990.
Les geôliers trièrent 28
personnes parmi les prisonniers comme le chiffre 28 du 28 Novembre jour de
l’indépendance, ces jeunes militaires furent purement et simplement exécuté un
à un sans autre forme de procès.
Inal fut de ce jour jusqu’à la fin des temps, le 27
Novembre le lieu de souvenir pour tous les rescapé militaire et civiles des
mouroir de Oulata, Jreida et Inal. Le haut lieu de
souvenir de toutes les victimes civiles et militaires des mouroirs de Oulata,
Jreida et Inal.
Cet événement fait de la
commémoration de la nuit du 27 Novembre à Inal un événement qui
sera difficile à remplacé par un autre lieu car s’il faut tenir un jour durant
ses 4 ou 5 ans d’exaction c’est bien sur le 27 Novembre 1990 la nuit à Inal.
Que s’est-il passé à
Sorimalé ?
Pendant que beaucoup de
personnes donnent l’appellation « évènement 89« , l’Etat
mauritanienne sous couvert d’un conflit avec son voisin du sud le
Sénégal, s’était livré à des expulsions des populations
négro-mauritanienne de la vallée vers le sud(Sénégal) et aussi vers le Mali.
Sous l’impulsion du partie bath
mauritanien et du soutien infaillible de Sadam Houssein l’ancien
président d’Irakien , l’ancien président Maouya ould Taya entreprit
de vider la mauritanie de sa composante négro-mauritanienne. C’est ainsi que
pendant des mois durant de nombreux villages furent brulé et ses habitants
déportés par des éléments de l’armé nationale. Après les expulsions,
certaines familles mauresques se livrent à es pillages sans vergogne des biens
de leurs anciens voisins en soutenant que les anciens propriétaires
« refoulé s» sont des étranger et légitimer un
conflit inter-ethnique(thèse encore défendue par ceux qui veulent noyer
les crimes dans la marre du mensonge de l’histoire ).
Apres les déportations,
heureusement pas toute la population de la vallée « il faut le reconnaître
qu’elle était très peuplée » les villages restant furent victime
d’harcèlement constant, je me souviens encore des « ramasses » couvre feu
qui était imposé dans mon village Tékane. On était encore très jeunes et
pourtant chaque fois que l’on partait jouer dehors après 20 heures, il
fallait maîtriser la course de fond pour ne pas finir la nuit au
commissariat. Sorimalé en est l’exemple oui a Sorimalé le
harcèlement s’est transformé en siège permanent.
A Sorimalé ceux qui ont
eu la mal chance de croiser le force de l’ombre furent tous simplement
assassiner en Aout 1992 ils ont atteint le sommet après l’assassinat d’un
boutiquier maure dans la ville plusieurs membres de ce village furent conduit
et torturé dont certains n’en sont pas sorti vivants et les comble été de
découvrir que certaines personnes ont été enterré dans des fosses communes à
quelques encablure de la ville, des crimes commis par des éléments de la marine
nationale comme ceux qui sont venu peuplé les rives du fleuve Sénégal et qui
interdisais au villageois de péché juste au début de l’année 2012.
Sorimalé a été mis sous le feu des projecteurs mais combien
de personne furent tué alors qu’il pécher ou qu’ils ont osé rester surveillé
leurs champs jusqu’à un peut plus tard qu’habituellement ?
De Rosso a l’extrême Est de la
Mauritanie, du Nord au Sud les villages négro-mauritanien furent soumis a une
pression sans égale, tous pouvais conduire a une mort, la police, l’armé et la
marine été toujours la pour nous rappeler qu’on est a présent colonisé.
Et plus dure encore un grand
nombre de famille été a présent diviser en deux avec une frontière fermé et
surveillé comme une fournaise par des force de l’ombre , je me rappel encore se
jour de l’année 1992 où je devais passer la frontière pour aller salué ma
grande mère « refoulé », ma mère qui n’avais des nouvelles de sa mère
pour les 3 dernières années que sur « ils ont dit » a décider qu’on
irais voir notre grande mère pour les vacances, il fallait un homme de
confiance alors pour conduire des enfants de 10 ans surtout pour traverser la
frontière.
Il ne fallait surtout pas
traverser la nuit car les forces de l’ombre tiraient sur tout se qui bouge sur
la rive du fleuve.
Alors aller a Sorimalé n’est
pas seulement un commémoration des fosses commune de Sorimalé mais aussi
une autres manière de rendre hommage à tous ceux qui sont tués où déportés pour
un « i » ou un « y » pour dire sans raison autre que d’être
negro-mauritanien en Mauritanie.
Mais au delà des
commémorations et contrairement a Inal, Sorimalé est dans la
profondeur et au cœur des populations victimes qui habitent la vallée et c’est
aussi l’occasion pour les organisations des droits de l’homme, partis politiques
et mouvements de la société civile de venir au contact des population car
« les évènements de 89 » ne sont pas encore terminés, elles
sont passés d’une forme aigue a une forme chronique car il y’a beaucoup
d’autres problèmes que les populations de la vallée subissent par le simple
fait d’être négro-mauritanien et le plus décrier actuellement reste les
expropriations des terre qui est la seule source de vie pour ces pauvres
citoyens.
Sorimalé serai l’occasion de sortir des forums virtuels
(sites internet), des salles de conférences, des sit-in à Nouakchott pour aller
directement serrer la main des populations victimes pour qui nous nous battons
chaque jour de nos vies.
Les mouvements passeront alors
du statut « j’ai entendu dire » a celui de « ils sont passés par
la » je suggère qu’à Sorimalé, de ne pas se contenter
seulement à faire deux rakkats devant les fosses communes mais au retour de
faire le tour des villages rapatriés, des villages haratine exproprié de
leurs terres.
Que faut il faire de ce
dileme ?
Inal et Sorimalé présentent le même un intérêt historique et
stratégique pour notre combat. La solution la plus simple serai de faire les
deux à la fois. Comment faire ce pèlerinage en deux dates
importantes pour ce combat dans la même année compte tenu du budget
financier tout en restant vigilant sur les éventuelles entraves du
pouvoir ? L’autre solution serai d’alterner Inal et Sorimalé annuellement.
1. Alassane harouna Boye :
J’étais à Oualata: Le racisme d’Etat en Mauritanie
2. Mahamadou Sy : Enfer
d’Inal
3. Le Calame : L’IRA ira
à Sorimalé: Pèlerinage dans la vallée des larmes
Par Ousmane Sy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire