US- Mauritanian Diaspora a organise une campagne
publique d' information a l' occasion de la tenue de la 67eme Session
de l' Assemblée Générale des Nations Unies, pour exposer les violations
des droits de l' homme en Mauritanie a la communauté internationale. Outre la
distribution massive de la déclaration, les membres de US- Maurtanian Diaspora
ont eu l’opportunité d' engager des discussions fructueuses avec certains
membres des délégations. La campagne a eu lieu le Lundi 24, Septembre 2012 au siège
des Nations Unies.
B. Tandia
US-Mauritanian Diaspora
105 Roger Avenue # 2
Brooklyn, NY 11216
Phone : (347) 393-3056
Mauritanie : La Discrimination Persiste sur de Multiples Fronts
A l’occasion de la tenue de la 66eme Assemblée Générale des Nation
-Unies, nous voudrions saluer le courage de toutes les victimes des violations
des droits de l’homme à travers le monde. Par la même occasion nous
voudrions encourager les militants des droits de l’homme à poursuivre leur
lutte en l’honneur de la mémoire des victimes.
Malgré les efforts déployés par les défenseurs des droits de
l’homme pour promouvoir la liberté et la justice, le tableau des droits de
l’homme demeure sombre en Mauritanie. Depuis l’avènement au pouvoir de Mohamed
Ould Abdel Aziz, président, auto-imposée, la situation des droits de l’homme
continue à se détériorer.
Nous voulons rappeler au président Ould Aziz que la Mauritanie est
un pays multiculturel et multiracial. Par conséquent, aucune tentative de
supprimer la culture de la communauté noire de l’identité nationale du pays ne
sera tolérée. Le président doit tirer des leçons des derniers troubles sociaux
de 1966, 1979, 1986, et autres. Les évènements tragiques de 1989-1991, ayant
donné lieu à des exécutions extrajudiciaires et les déportations massives
de Mauritaniens noirs, ont leur origine dans de tels troubles. Les droits des
victimes restent toujours ignorés par le gouvernement. Pendant plus de 20
ans, les refugiés mauritaniens ont lutté désespérément pour recouvrer leurs
droits en tant que citoyens mauritaniens. Certains d'entre
eux sont actuellement en grêve de la faim au Sénégal pour faire
entendre leur voix. Nous partageons leur souffrance et soutenons leur demande
de justice.
Malgré la criminalisation de l’esclavage pour la première fois en
2007, les leaders du mouvement abolitionnistes continuent à faire l’objet
d’arrestations et de poursuites arbitraires, pendant que les propriétaires d’esclaves
jouissent de la protection de l’ Etat.
Le plan du Président Ould Aziz à effacer présence des Noirs
en Mauritanie à travers un recensement discriminatoire est une évidence de
mauvais jugement. Le deni de la citoyenneté mauritanienne aux Noirs en
Mauritanie est indicatif d’un racisme profond qui doit être confronté avec
fermeté. Malgré les séries de protestations organisées par la communauté noire,
les mesures problématiques sont toujours en place. C’était au cours de l’une de
ces protestations que le jeune Lamine Mangane est tombé sous balles des
forces de sécurité racistes du Président Oul Aziz. Nous soutenons la marche
qu’organise TPMN pour lui rendre hommage le 27 Septembre 2012, date
anniversaire de son assassinat.
Au lieu de s’attaquer aux graves violations de droits de l’homme auxquelles
le pays est confronté, le Président Ould Aziz continue d'alimenter les tensions
en remuant le couteau dans la plaie encore fraiche de la communauté noire. La
récente reforme des services de sécurité en est une illustration. Toutes les
nominations clés qui ont été annoncées concernent les membres d’une seule
communauté, à savoir le groupe arabo-berbère. Cette décision a suscité de
l’indignation des Négro-mauritaniens. Une institution aussi cruciale que les
forces de sécurité doit refléter la diversité du pays.
Vu le tableau sombre des droits de l’homme du pays, nous considérons
la Mauritanie disqualifiée a siéger au Conseil des Droits de l’Homme des
Nations- Unies. Nous exhortons l’Assemblée Générale des Nations-Unies à
accorder une attention particulière à la situation des discriminations en
cours Mauritanie avant qu’il ne soit trop tard.
Le 24 Septembre- New York
US-Mauritanian Diaspora
105 Roger Avenue # 2
Brooklyn, New YN 11216
(347) 393-3056
Mauritania: Discrimination
Persists on Multiple Fronts
As the
United Nations General Assembly is gathering on the occasion of its 67th session,
we would like to salute the courage of all the victims of human rights
violations around the world. By the same token, we would like to strongly
encourage human rights activists to pursue their struggle in honor of the
memory of the victims.
Despite
efforts by human rights activists to promote freedom and justice, the situation
of human rights in Mauritania remains bleak. Since the self-imposed president,
Mohamed Ould Abdel Aziz, took power, the situation of human rights has
continuously deteriorated.
We
want to remind President Mohamed Ould Aziz that, Mauritania is a multicultural
and multiracial country and attempts to deny Black Mauritanians their cultural
identity will not be tolerated. The president should learn from past social
unrests in 1966, 1979, 1986, and others. The tragic events of 1989-1991
resulting in extra-judicial killings and mass deportations of Black Mauritanians
had their origin in such tensions. Justice is still denied to victims of those
tragic events. For over 20 years, Mauritanian refugees have been desperately
struggling to recover their rights as Mauritanian citizens. They are currently
organizing a hunger strike in Senegal to get their message across. We share
their suffering and support their demand for redress.
Although
slavery was criminalized for the first time in 2007, leaders of abolitionist
movement are being arbitrarily arrested and prosecuted, while slave owners
enjoy state protection.
President
Ould Aziz’s plan to erase Black culture from the national identity of
the country through a discriminatory civil registration exercise shows poor
judgment. Denying the citizenship of Black Mauritanians is indicative of a
deep-seated racism that must be confronted with firmness. Despite series of
protests organized by the Black community, the problematic measures still
remain in place. It was during one those protests--- the young Lamine Mangane
fell under the bullets of the racist security forces of President Ould
Aziz. We support the March of TPMN to pay tribute to him on September 27, 2012,
the anniversary date of his killing.
Rather
than confront the grave human rights violations occurring in the country, the
President Ould Aziz has chosen to fuel the tensions by stirring the knife in
the fresh wounds of the Black community. The recent overhaul of the security
services is an illustration. All key appointments that have been announced draw
from only one of Mauritania ’s ethnic communities—Arab/Berbers. This has
sparked indignation among Black Mauritanians. An institution as crucial as
security forces should reflect the diversity of the country.
Considering
the poor human rights record of the country, we have found Mauritania to be
unfit to be a member of the UN Human Rights Council. We call upon the UN
General Assembly to pay special attention to the seriousness of the situation
in Mauritania before it gets too late.
September 24, 2012- New York
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