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mercredi 20 février 2013

Éclairage d'un militant de IRA sur la volte-face de El Mehdi




- NoCheikh El Mehdi : «  Nous demandons la libération de Biram » - [Reportage Photos]us à IRA, on n'est pas surpris que le dénommé Ahmedou Habiboullah dit Elmehdy, qui n'est pas membre de IRA mais avait soutenu l'Organisation pendant la bataille sur la sacralité des codes noirs et d'esclavage en vigueur en Mauritanie, nous ne sommes donc pas surpris par les propos mensongers et les actes de traitrise qu'il a commis à notre encontre en alliant le même jour une fausse déclaration qu'il prête à Biram d'avoir eu l'intention d'incinérer les livres saints d'une part et d'autre part son entrée au palais présidentiel à Nouakchott tentant de vendre au pouvoir en place le ralliement d'une prétendue aile d'IRA qu'il est censé diriger.

- Elmehdy a, dès les premiers jours de l'incinération symbolique des livres esclavagistes, qu'il appuie l'action d'IRA et a réitéré dans des enregistrements audio, vidéos et par écrit que l'acte d' IRA était conforme à l'esprit et à la lettre de la religion parce qu'il vise à réhabiliter le Livre saint, le Coran et la Sunna du prophète Mouhamed Paix et Salut sur Lui, comme seules sources et référence de la loi en Islam.

- Elmehdy s'est toujours plaint devant les membres d'IRA, que les médias mauritaniens publics ou privés refusaient de publier ses différents écrits et interventions pour le punir d'avoir soutenu la vérité et la justice que défend IRA et son président.

- Il a toujours prétendu subir des refus à ses différentes demandes de mariage dans sa communauté bidhane;  le motif de ces refus, selon lui, n'est autre que son soutien à IRA et à son président.

- Elmehdy a toujours prétendu devant les membres de IRA qu'il s'était appauvri par la perte de toute solidarité tribale et communautaire à cause de son soutien à IRA

- D'autre part, Elmehdy avait demandé au président d'IRA, dès la sortie de ce dernier de prison, de le faire voyager en Europe au nom  d'IRA. Le Président lui a toujours expliqué que les voyages en Europe ne peuvent se faire que sur invitation d'un organisme ou d'une organisation internationale et que pour cela c'était aux organismes de choisir le profil de la personne à inviter pour un thème ou un colloque bien déterminé. Evidemment Elmehdy a continuer à insister pour obtenir des voyages en Europe et s'est toujours montré sceptique et peu convaincu par les explications données par le Président.

- Depuis qu'IRA a commencé ses tournées à l'intérieur du pays, Elmehdy a montré un très grand mécontentement et a ouvertement dit au Président qu'il ne peut pas faire des tournées au sein des populations mauritaniennes sans être dans des conditions adéquates c'est à dire, explique Elmehdy sans un cortège de voitures de location 4X4, de l'argent et des habits convenables, bref tout le luxe et le confort qu'Elmehdy prétend être le seul moyen de garantir l'adhésion des mauritaniens, leur respect et leur engagement. Biram a biensûr répliqué à Elmehdy que le combat d'IRA ne se fait ni par le luxe ni par l'argent et que l'un des soucis d'IRA était d'affranchir les mentalités de ce genre de logique; évidemment Elmehdy s'est senti offensé, car il prétend que Biram, son épouse et ses proches collaborateurs baignent dans le luxe et brassent des sommes d'argent phénoménales.

- A toutes les occasions au cours desquelles IRA faisait arrêter des présumés esclavagistes par la justice mauritanienne, comme à Ghuerou ou bien comme la dernière affaire Rahma mint Graivi, Elmehdy vient chez le président Biram proposer ses bons offices et miroiter que de toutes les façons, l'Etat mauritanien  n'étant pas prêt à appliquer la loi, qu'il vaudrait mieux qu'IRA retire sa plainte en contre partie de sommes importantes d'argent que les familles ou tribus des esclavagistes seraient prêtes à verser selon Elmehdy qui prétend à chaque fois avoir été contacté par ces familles ou tribus.

 - Elmehdy a accompagné la délégation d'IRA à Nouadhibou mais en cours de route il n'a  eu de  cesse de plaider la cause d'une personne et d'un groupe, au vu et au su de tous.
La personne c'est Rahma mint Graivi, prétendant que c'est une femme avec un enfant en bas âge et que de ce fait elle mérite le soutien d'IRA pour qu'elle sorte de prison. Ce serait, d'après lui, cette attitude que doit adopter IRA pour qu'elle mérite son qualificatif d'ONG des droits de l'homme. Le président Biram a dit d'une manière ferme à Elmehdy d'arrêter ces délires une bonne fois pour toute et de ne plus revenir à ce genre de propos, par respect à IRA et par respect à lui même. Le groupe de personnes, c'est un groupe de trois individus qu'IRA avait chassés de ses rangs, il y a de cela trois années pour causes de concussion et de délation au profit des services de renseignements et des milieux tribaux esclavagistes. Elmehdy a demandé au président d'IRA de les réintégrer au sein de l'Organisation. Biram a répliqué par un autre niet catégorique, Elmehdy passa par Leyla mint Ahmed, pour lui dire de raisonner Biram sur toutes ces demandes qu'il a formulées et que Biram continue de refuser. Elle lui dira que ses demandes sont contraires à l'esprit et aux principes d'IRA. Et que même si Biram les acceptait, il sera purement et simplement désavoué par les membres d'IRA dont par elle-même et Elmehdy a rougi et s'est montré très en colère.

- Quelques temps après l'arrivée de la délégation à Nouadhibou, Elmehdy s'éclipsera sans que personne ne sache où était-il parti. Tous ses téléphones étaient fermés et ce ne fut que le lendemain,16 février, quelques heures avant le meeting organisé par IRA qu'Elmehdy réapparut de nouveau, prétendant que NDB n'a pas de réseau, ensuite Elmehdy montra le discours  qu'il va lire dans le meeting à Biram. Le discours était bon et totalement conforme à la ligne d'IRA. Les différents axes de ce discours ont été mis en relief par Elmehdy lui-même devant le groupe de journalistes de la presse indépendante qui accompagnait IRA à Nouadhibou mais lorsque Elmehdy prit la parole devant des milliers de militants et sympathisants d'IRA, il fit volteface et commença à charger IRA et son président par des mensonges montés de toutes pièces. Les militants d'IRA ont voulu lui arracher le micro, mais le président leur intima l'ordre de le laisser finir tout ce qu'il a à dire, à la fin de son discours Elmehdy demanda à Biram de venir s'excuser par rapport à tout ce qu'il vient de dire, et Biram ordonna aux organisateurs du meeting de continuer leur programme sans prêter attention aux propos d'Elmehdy. Celui-ci se leva alors, reprit le micro et déclara qu'il se retirait de l'Organisation. Il descendra seul du podium et quitta le meeting sous les huées de la foule. Il sera accueilli aux abords de la place par une voiture conduite par l'agent des Renseignements qui dirige le l'organisation fantôme  prétendument "contre le discours extrémiste".
Il s'avérera plus tard qu'Elmehdy avait passé la nuit du 15 au 16 février avec cet agent des Renseignements et avait planifié avec lui une tentative de sabotage du meeting d'IRA.

- Après le fiasco de sa tentative à Nouadhibou, Elmehdy fit parvenir une lettre dans laquelle il commettait quelques mensonges et contre-vérités qui trahissent sa soif d'argent, de vengeance, mais surtout son manque  de foi en Dieu et en les principes islamiques qu'il prétend défendre. Prétendant que son différend avec IRA n'est autre que l'intention de cette dernière d'incinérer le Coran, ceci est archi faux, c'est un faux alibi qu'Elmehdy instrumentalise pour sa vengeance quand IRA avait déjoué toutes ses tentatives de corruption et de délation.

L'autre grief qu'Elmehdy retient contre IRA souligne ses préoccupations pour les outils matériels de ce bas monde, quand il s'en prend à des individus prétend-il à cause de ce qu'ils ont comme biens, comme richesse, ce qui est évidemment faux, les griefs dénotent des bas soucis de l'homme.
Il est à noter que ce monsieur Elmehdy qui a soutenu IRA dans les heures les plus difficiles et abstraction faite de ses mobiles et motifs, tous ses écrits et déclarations à propos de l'incinération des livres esclavagistes étaient justes, pertinents et d'un niveau de savoir élevé, n'a jamais bénéficié de couverture médiatique, ni dans les média officiels ni dans les média indépendants, mais hélas à son premier grand mensonge contre IRA et sans aucun soucis de professionnalisme et de vérification, les média de tout bord unis dans leur d'idéologie esclavagiste se donnèrent à cœur joie la diffusion forcenée avec grands renforts de tapage  et de publicité, des déclarations mensongères et que toutes les positions et combats d'IRA corroborent la fausseté et le manque de consistance.

- Nous avons constaté que depuis que l'Etat mauritanien et les groupes dominants arabo-berbères qui en détiennent les rênes ainsi que les corporations d'érudits, de tribus et de partis politiques acculées par la poussée irrésistible, vigoureuse et victorieuse d'IRA et de ses idées ont eu recours à l'ultime arme qu'isl détiennent qui est l'arme d'apostasie et d'hérésie contre les Hratine pour les intimider et les dissuader de continuer sur leur élan de contestation juste et équitable, depuis lors tous les niveaux de la communauté dominante sont traversés par cette tentation de brandir l'arme d'apostasie et d'hérésie à tord et à travers.

 Ceci est un antécédent très grave et très lourd de conséquence car ;

1- En milieu musulman, l'accusation d'apostasie est synonyme de la peine de mort, donc tout Musulman peut s'acquitter de l'exécution de cette sentence ce qui veut dire qu'il y a là une porte ouverte à la violence indicible entre Arabo-berbères et Hratine, car le jour ou un Hartani sera tué pour apostasie par la violence publique de l'Etat ou la violence privée des Maures, ni les Maures, ni l'Etat maure ne seront à l'abri de la réaction de la communauté hratine, dont la souffrance et la patience ont atteint leur limite.

2- Ainsi nous lançons un appel pressant à la presse qui joue le rôle de pyromane et qui diffuse les mensonges les plus grossiers et les plus invraisemblables sans aucun soucis de vérification et de déontologie, nous l'appelons à comprendre que les feux qu'elle veut allumer vont la dévorer à coup sûr, comme nous lançons un appel à l'Etat mauritanien à ses érudits, aux partis politiques, que l'instrumentalisation de l'apostasie et de l'hérésie contre Biram Dah ABEID, contre IRA-Mauritanie, contre les Hratine, communauté démographiquement dominante, est une politique irrationnelle et satanique qui n'a pas manqué de réveiller au sein des Hratine l'esprit de conscience et de solidarité ethnique et de classe, le devoir de solidarité avec IRA-Mauritanie et avec Biram et aussi l'esprit de sacrifice et de défiance héroïque contre le Système dont la dernière manifestation de mépris contre les Hratine a été étalée au grand jour au cours de l'affaire Hel Legraivi, Etat mauritanien, partis politiques (Majorité et Opposition), érudits et segments tribaux arabo- berbère d'une part contre l'esclave Salma et ses enfants, IRA-Mauritanie, SOS esclaves et AFCF d'autres part,

            Enfin, il faudra noter qu'au lendemain de son pamphlet mensonger contre Biram et IRA, l'érudit déchu a été reçu au palais présidentiel, suite à ses prétentions de pouvoir emmener une forte dissidence d'IRA dans le giron du Pouvoir, lui qui prétend avoir de faux titres comme Mufti d'IRA, de chef spirituel d'IRA, il n'a pu attirer dans les bureaux présidentiels que deux ex-militants d'IRA, fichés depuis plus d'une année comme indicateurs des services des Renseignements et radiés depuis lors des effectifs de nos militants. La remarque étant faite au faux mufti par les services de la présidence qu'avec lui il n'y a personne parmi les effectifs colossaux de cadres, de personnalités et de militants de cette organisation, le faux mufti m'appela pour chercher du secours et pour éviter un second fiasco, me demanda de bien vouloir l'aider à convaincre certains militants de rallier cette nouvelle aile IRA qu'il va créer avec l'aide d'un ministre à la présidence. J'ai l'enregistrement des propos ignobles de ce monstre que je suis prêt à faire écouter à tous ces journalistes prompts à agir sans justification. Dans ses propos, le mufti reconnaît lui- même que Biram n'a pas parlé d'incinérer le  Saint Coran, mais que lui-même voulait que nous l'aidions à transformer ce mensonge en vérité. Mais, évidemment, que j'ai refusé.

Alioune Sow

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