- Nous à
IRA, on n'est pas surpris que le dénommé Ahmedou Habiboullah dit Elmehdy, qui
n'est pas membre de IRA mais avait soutenu l'Organisation pendant la bataille
sur la sacralité des codes noirs et d'esclavage en vigueur en Mauritanie, nous
ne sommes donc pas surpris par les propos mensongers et les actes de traitrise
qu'il a commis à notre encontre en alliant le même jour une fausse déclaration
qu'il prête à Biram d'avoir eu l'intention d'incinérer les livres saints d'une
part et d'autre part son entrée au palais présidentiel à Nouakchott tentant de
vendre au pouvoir en place le ralliement d'une prétendue aile d'IRA qu'il est censé
diriger.
- Elmehdy a,
dès les premiers jours de l'incinération symbolique des livres esclavagistes,
qu'il appuie l'action d'IRA et a réitéré dans des enregistrements audio, vidéos
et par écrit que l'acte d' IRA était conforme à l'esprit et à la lettre de la
religion parce qu'il vise à réhabiliter le Livre saint, le Coran et la Sunna du
prophète Mouhamed Paix et Salut sur Lui, comme seules sources et référence de
la loi en Islam.
- Elmehdy
s'est toujours plaint devant les membres d'IRA, que les médias mauritaniens
publics ou privés refusaient de publier ses différents écrits et interventions
pour le punir d'avoir soutenu la vérité et la justice que défend IRA et son
président.
- Il a
toujours prétendu subir des refus à ses différentes demandes de mariage dans sa
communauté bidhane; le motif de ces
refus, selon lui, n'est autre que son soutien à IRA et à son président.
- Elmehdy a
toujours prétendu devant les membres de IRA qu'il s'était appauvri par la perte
de toute solidarité tribale et communautaire à cause de son soutien à IRA
- D'autre
part, Elmehdy avait demandé au président d'IRA, dès la sortie de ce dernier de
prison, de le faire voyager en Europe au nom
d'IRA. Le Président lui a toujours expliqué que les voyages en Europe ne
peuvent se faire que sur invitation d'un organisme ou d'une organisation
internationale et que pour cela c'était aux organismes de choisir le profil de
la personne à inviter pour un thème ou un colloque bien déterminé. Evidemment
Elmehdy a continuer à insister pour obtenir des voyages en Europe et s'est toujours
montré sceptique et peu convaincu par les explications données par le Président.
- Depuis
qu'IRA a commencé ses tournées à l'intérieur du pays, Elmehdy a montré un très
grand mécontentement et a ouvertement dit au Président qu'il ne peut pas faire
des tournées au sein des populations mauritaniennes sans être dans des
conditions adéquates c'est à dire, explique Elmehdy sans un cortège de voitures
de location 4X4, de l'argent et des habits convenables, bref tout le luxe et le
confort qu'Elmehdy prétend être le seul moyen de garantir l'adhésion des mauritaniens,
leur respect et leur engagement. Biram a biensûr répliqué à Elmehdy que le
combat d'IRA ne se fait ni par le luxe ni par l'argent et que l'un des soucis
d'IRA était d'affranchir les mentalités de ce genre de logique; évidemment
Elmehdy s'est senti offensé, car il prétend que Biram, son épouse et ses
proches collaborateurs baignent dans le luxe et brassent des sommes d'argent
phénoménales.
- A toutes
les occasions au cours desquelles IRA faisait arrêter des présumés esclavagistes
par la justice mauritanienne, comme à Ghuerou ou bien comme la dernière affaire
Rahma mint Graivi, Elmehdy vient chez le président Biram proposer ses bons
offices et miroiter que de toutes les façons, l'Etat mauritanien n'étant pas prêt à appliquer la loi, qu'il
vaudrait mieux qu'IRA retire sa plainte en contre partie de sommes importantes
d'argent que les familles ou tribus des esclavagistes seraient prêtes à verser
selon Elmehdy qui prétend à chaque fois avoir été contacté par ces familles ou
tribus.
- Elmehdy a accompagné la délégation d'IRA à
Nouadhibou mais en cours de route il n'a eu de
cesse de plaider la cause d'une personne et d'un groupe, au vu et au su
de tous.
La personne
c'est Rahma mint Graivi, prétendant que c'est une femme avec un enfant en bas âge
et que de ce fait elle mérite le soutien d'IRA pour qu'elle sorte de prison. Ce
serait, d'après lui, cette attitude que doit adopter IRA pour qu'elle mérite
son qualificatif d'ONG des droits de l'homme. Le président Biram a dit d'une
manière ferme à Elmehdy d'arrêter ces délires une bonne fois pour toute et de
ne plus revenir à ce genre de propos, par respect à IRA et par respect à lui
même. Le groupe de personnes, c'est un groupe de trois individus qu'IRA avait chassés
de ses rangs, il y a de cela trois années pour causes de concussion et de
délation au profit des services de renseignements et des milieux tribaux
esclavagistes. Elmehdy a demandé au président d'IRA de les réintégrer au sein
de l'Organisation. Biram a répliqué par un autre niet catégorique, Elmehdy
passa par Leyla mint Ahmed, pour lui dire de raisonner Biram sur toutes ces
demandes qu'il a formulées et que Biram continue de refuser. Elle lui dira que
ses demandes sont contraires à l'esprit et aux principes d'IRA. Et que même si
Biram les acceptait, il sera purement et simplement désavoué par les membres
d'IRA dont par elle-même et Elmehdy a rougi et s'est montré très en colère.
- Quelques
temps après l'arrivée de la délégation à Nouadhibou, Elmehdy s'éclipsera sans
que personne ne sache où était-il parti. Tous ses téléphones étaient fermés et
ce ne fut que le lendemain,16 février, quelques heures avant le meeting
organisé par IRA qu'Elmehdy réapparut de nouveau, prétendant que NDB n'a pas de
réseau, ensuite Elmehdy montra le discours
qu'il va lire dans le meeting à Biram. Le discours était bon et totalement
conforme à la ligne d'IRA. Les différents axes de ce discours ont été mis en
relief par Elmehdy lui-même devant le groupe de journalistes de la presse
indépendante qui accompagnait IRA à Nouadhibou mais lorsque Elmehdy prit la
parole devant des milliers de militants et sympathisants d'IRA, il fit
volteface et commença à charger IRA et son président par des mensonges montés
de toutes pièces. Les militants d'IRA ont voulu lui arracher le micro, mais le
président leur intima l'ordre de le laisser finir tout ce qu'il a à dire, à la
fin de son discours Elmehdy demanda à Biram de venir s'excuser par rapport à
tout ce qu'il vient de dire, et Biram ordonna aux organisateurs du meeting de continuer
leur programme sans prêter attention aux propos d'Elmehdy. Celui-ci se leva
alors, reprit le micro et déclara qu'il se retirait de l'Organisation. Il
descendra seul du podium et quitta le meeting sous les huées de la foule. Il
sera accueilli aux abords de la place par une voiture conduite par l'agent des Renseignements
qui dirige le l'organisation fantôme prétendument
"contre le discours extrémiste".
Il s'avérera
plus tard qu'Elmehdy avait passé la nuit du 15 au 16 février avec cet agent des
Renseignements et avait planifié avec lui une tentative de sabotage du meeting
d'IRA.
- Après le
fiasco de sa tentative à Nouadhibou, Elmehdy fit parvenir une lettre dans
laquelle il commettait quelques mensonges et contre-vérités qui trahissent sa
soif d'argent, de vengeance, mais surtout son manque de foi en Dieu et en les principes islamiques
qu'il prétend défendre. Prétendant que son différend avec IRA n'est autre que
l'intention de cette dernière d'incinérer le Coran, ceci est archi faux, c'est
un faux alibi qu'Elmehdy instrumentalise pour sa vengeance quand IRA avait
déjoué toutes ses tentatives de corruption et de délation.
L'autre
grief qu'Elmehdy retient contre IRA souligne ses préoccupations pour les outils
matériels de ce bas monde, quand il s'en prend à des individus prétend-il à
cause de ce qu'ils ont comme biens, comme richesse, ce qui est évidemment faux,
les griefs dénotent des bas soucis de l'homme.
Il est à
noter que ce monsieur Elmehdy qui a soutenu IRA dans les heures les plus
difficiles et abstraction faite de ses mobiles et motifs, tous ses écrits et
déclarations à propos de l'incinération des livres esclavagistes étaient
justes, pertinents et d'un niveau de savoir élevé, n'a jamais bénéficié de
couverture médiatique, ni dans les média officiels ni dans les média
indépendants, mais hélas à son premier grand mensonge contre IRA et sans aucun
soucis de professionnalisme et de vérification, les média de tout bord unis
dans leur d'idéologie esclavagiste se donnèrent à cœur joie la diffusion forcenée
avec grands renforts de tapage et de
publicité, des déclarations mensongères et que toutes les positions et combats
d'IRA corroborent la fausseté et le manque de consistance.
- Nous avons
constaté que depuis que l'Etat mauritanien et les groupes dominants arabo-berbères
qui en détiennent les rênes ainsi que les corporations d'érudits, de tribus et
de partis politiques acculées par la poussée irrésistible, vigoureuse et
victorieuse d'IRA et de ses idées ont eu recours à l'ultime arme qu'isl détiennent
qui est l'arme d'apostasie et d'hérésie contre les Hratine pour les intimider
et les dissuader de continuer sur leur élan de contestation juste et équitable,
depuis lors tous les niveaux de la communauté dominante sont traversés par
cette tentation de brandir l'arme d'apostasie et d'hérésie à tord et à travers.
Ceci est un antécédent très grave et très
lourd de conséquence car ;
1- En milieu
musulman, l'accusation d'apostasie est synonyme de la peine de mort, donc tout
Musulman peut s'acquitter de l'exécution de cette sentence ce qui veut dire
qu'il y a là une porte ouverte à la violence indicible entre Arabo-berbères et
Hratine, car le jour ou un Hartani sera tué pour apostasie par la violence
publique de l'Etat ou la violence privée des Maures, ni les Maures, ni l'Etat
maure ne seront à l'abri de la réaction de la communauté hratine, dont la
souffrance et la patience ont atteint leur limite.
2- Ainsi
nous lançons un appel pressant à la presse qui joue le rôle de pyromane et qui
diffuse les mensonges les plus grossiers et les plus invraisemblables sans
aucun soucis de vérification et de déontologie, nous l'appelons à comprendre
que les feux qu'elle veut allumer vont la dévorer à coup sûr, comme nous
lançons un appel à l'Etat mauritanien à ses érudits, aux partis politiques, que
l'instrumentalisation de l'apostasie et de l'hérésie contre Biram Dah ABEID,
contre IRA-Mauritanie, contre les Hratine, communauté démographiquement
dominante, est une politique irrationnelle et satanique qui n'a pas manqué de
réveiller au sein des Hratine l'esprit de conscience et de solidarité ethnique
et de classe, le devoir de solidarité avec IRA-Mauritanie et avec Biram et
aussi l'esprit de sacrifice et de défiance héroïque contre le Système dont la
dernière manifestation de mépris contre les Hratine a été étalée au grand jour
au cours de l'affaire Hel Legraivi, Etat mauritanien, partis politiques
(Majorité et Opposition), érudits et segments tribaux arabo- berbère d'une part
contre l'esclave Salma et ses enfants, IRA-Mauritanie, SOS esclaves et AFCF
d'autres part,
Enfin, il faudra noter qu'au
lendemain de son pamphlet mensonger contre Biram et IRA, l'érudit déchu a été
reçu au palais présidentiel, suite à ses prétentions de pouvoir emmener une
forte dissidence d'IRA dans le giron du Pouvoir, lui qui prétend avoir de faux
titres comme Mufti d'IRA, de chef spirituel d'IRA, il n'a pu attirer dans les
bureaux présidentiels que deux ex-militants d'IRA, fichés depuis plus d'une
année comme indicateurs des services des Renseignements et radiés depuis lors
des effectifs de nos militants. La remarque étant faite au faux mufti par les
services de la présidence qu'avec lui il n'y a personne parmi les effectifs colossaux
de cadres, de personnalités et de militants de cette organisation, le faux mufti
m'appela pour chercher du secours et pour éviter un second fiasco, me demanda
de bien vouloir l'aider à convaincre certains militants de rallier cette
nouvelle aile IRA qu'il va créer avec l'aide d'un ministre à la présidence. J'ai
l'enregistrement des propos ignobles de ce monstre que je suis prêt à faire
écouter à tous ces journalistes prompts à agir sans justification. Dans ses
propos, le mufti reconnaît lui- même que Biram n'a pas parlé d'incinérer
le Saint Coran, mais que lui-même voulait
que nous l'aidions à transformer ce mensonge en vérité. Mais, évidemment, que
j'ai refusé.
Alioune Sow
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