ALAKHBAR(Nouakchott)-« Nous vous demandons d’agir pour éviter à la Mauritanie une instabilité dont les conséquences sont imprévisibles». C’est l’appel du Mouvement Touche pas à ma Nationalité au Secrétaire général des Nations unis, Ban Ki Moon, à l’occasion de la célébration de la 63ème anniversaire de la déclaration universelles des droits de l’homme.
Dans sa lettre, TPMN dénonce de «graves violations des droits de l’homme et une discrimination à l’encontre des noirs de Mauritanie, qui doivent mériter l’attention des institutions internationales».
«De 1960 à nos jours, avec tous les régimes qui se sont succédés, les noirs ont toujours été victimes d’exclusion, de marginalisation et d’injustice fondées sur le racisme et l’esclavagisme», selon la lettre.
«Depuis 1989, les négro-mauritaniens ont subi des exactions, arrestations arbitraires, tortures, exécution extrajudiciaires et déportations massives en 1989. Ces problèmes sont loin d’être résolus, et les criminels n’ont jamais été inquiétés». Ils sont au contraire « ont protégés par scélérate loi d’amnistie votée en 1993» , déplore TPMN dans la lettre.
Les militants de TPMN étaient rassemblés ce samedi, 10 décembre 2011, devant le siège de l’ONU à Nouakchott.
«Pendant que nous, négro- mauritaniens luttons pour que nous soyons considérés et reconnus comme étant des mauritaniens à part entière dans ce pays, les harratines eux sont victimes du déni d’humanité», souligne le Mouvement.Dans sa lettre, TPMN dénonce de «graves violations des droits de l’homme et une discrimination à l’encontre des noirs de Mauritanie, qui doivent mériter l’attention des institutions internationales».
«De 1960 à nos jours, avec tous les régimes qui se sont succédés, les noirs ont toujours été victimes d’exclusion, de marginalisation et d’injustice fondées sur le racisme et l’esclavagisme», selon la lettre.
«Depuis 1989, les négro-mauritaniens ont subi des exactions, arrestations arbitraires, tortures, exécution extrajudiciaires et déportations massives en 1989. Ces problèmes sont loin d’être résolus, et les criminels n’ont jamais été inquiétés». Ils sont au contraire « ont protégés par scélérate loi d’amnistie votée en 1993» , déplore TPMN dans la lettre.
Les militants de TPMN étaient rassemblés ce samedi, 10 décembre 2011, devant le siège de l’ONU à Nouakchott.
«Pourtant, rappelle TPMN, la population du pays est constituée majoritairement de noirs (Peuls, Soninkés, Wolofs, Bambara et Harratines). Mais c’est une minorité arabe (Bidhans ou Maures blanc qui contrôle tous»
«Cette minorité, selon la lettre, est favorisée par un découpage électoral mal fait. Elle a injustement confisqué Le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Aussi, toute l’économie est entre ses mains alors que la majorité noire vit dans la misère»
Et TPMN de regretter : «sur le plan militaire, la ségrégation est flagrante : le recrutement des noirs se fait sur la base de quotas injustifiés, ce constat et valable pour les forces de sécurité. Et sur le plan culturel, tout est fait pour étouffer nos valeurs. En plus, nos langues sont reléguées au second plan»
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