Translate

dimanche 4 décembre 2011

Abdoul BIran Wane : « Nous n’avons jamais été associé au projet du voyage d’Inal »


alt(essirage.net)Le mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE "  a annoncé samedi 3 décembre 2011au cours d’une conférence de presse, qu’il n’a jamais été associé ni informé d’une façon officielle au projet du voyage pour un  recueillement à Inal, organisé par Biram Dah Ould Abeïd, Président du Mouvement de Lutte Contre l’Esclavage en Mauritanie (IRA).
« En tant que coordinateur du mouvement « touche pas  à ma nationalité », et sous le contrôle de mes camarades ici présents, membres tous de la coordination, nous disons que nous n’avons jamais été associés au projet d’aller à d’Inal et nous n’avons jamais été informés ». A affirmé Abdoul Birane Wane.
Il a par ailleurs, ajouté : « L’histoire nous condamne à dire la vérité, nous sommes des citoyens mauritaniens, nous combattons pour la liberté, l’égalité et la justice. Quand on ne dit pas la vérité on sera rattrapé par l’histoire ».
Toutefois, le coordinateur du mouvement « touche pas  à ma nationalité », Monsieur Abdoul Birane Wane trouve que c’est une  bonne initiative qui a été prise par les organisateurs en allant à Inal rendre hommage à ses martyr afin de rappeler ce qui s’est passé.
« Une manière de montrer à ses bourreaux, qu’ils seront traqués comme des bêtes sauvages. Que les gens n’oublient pas, que les gens ne baissent pas les bras à les poursuivre jusqu’au bout » dira-t-il.
Monsieur Abdoul Birane a rappelé que leur mouvement a organisé des activités similaires partout sur l’étendue du territoire Mauritanien pour dénoncer et rappeler ce qui s’est passé en ce 28 novembre 1990 à Inal, en exigeant la condamnation des génocidaires et des criminelles.
« Quels que soient les mouvements qui ont organisé ces cérémonies ou manifestions dans le cadre de la commémoration, nous visons tous un ennemi. Ces ennemis se sont les bourreaux, qui continuent encore de diriger se pays » ajoutera-t-il.
Evoquant la  manifestation du 28 novembre à Nouakchott, Monsieur Wane a souligné que l’objectif était de remettre une lettre de doléance au président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz ; lettre dont l’objet était de faire la lumière sur ce qui s’est passé entre la période de 1990 et 1991. A savoir qui a tué, qui a donné l’ordre et pourquoi ils ont été tués.  Ainsi que l’abrogation de la loi de 93 qui a amnistié  les bourreaux responsables du génocide.
Mais une fois arrivé à la zone de la poste, les manifestants  ont trouvé devant eux un imposant dispositif policier qui leur a barré le passage les empêchant ainsi d’arrivé à leur destination en usant des grenades lacrymogènes, alors que la marche était autorisée par les autorités mauritaniens jusqu’à la direction du SOCOgim à coté du SENAT.
Dressant le bilan de la manifestation où pas moins de 2000 personnes ont assisté, le coordinateur du mouvement a souligné qu’il y’a eu un militant du nom de Abou Fall, qui a été gravement blessé avec une main déchiqueté par une grenade et qu’il est toujours à l’hôpital.
« Les autorités ont fait savoir que c’et lui-même qui a cherchait à ramasser la grenade pour la rejeter aux policiers. Nous étions tous prêt de lui et nous disons que c’est tout à fait faux. La grenade l’a atteint à la main  et s’est la police qui doit endosser sa responsabilité » dixit abdoul biran wane.
Toujours dans le cadre du bilan le coordinateur a évoquer le cas jeune Daouda Ndongo, qui a été pris au cours de la manifestation et amené au commissariat. Et au bout d 48 heures, il a été déféré au parquet avant d’être libéré.
La coordination du mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE "  a dénoncé  la violence que la police exerce contre leurs militants et contre tous les défenseurs des droits de l’Homme.
« Nous voulons  transmettre un message à ces autorités qu’avec tous ce qu’ils vont utiliser comme violence nous ne reculerons jamais. Nous tenons à mener nos revendications jusqu’au bout, nous continuerons à occuper la rue tant que nos revendication ne seront pas satisfaite » conclura-t-il
Soulignons  que le  beaucoup de militants de ce mouvement ont répondu à la conférence de presse dont le jeune Bakary bathily, qui pendant un mois a perdu l’usage de la parole suite. Il avait été pris et torturé par la police à Kaédi, lors des négociations entre les délégués du mouvement et les notables de la ville.
Essirage.net
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire