ALAKHBAR(Nouakchott)- «Les autorités mauritaniennes empêchent la femme de l’homme d’affaires et opposant mauritanien, Moustapha Ould Limam Chaavii, de rentrer en Mauritanie, et elles interdisent à ses enfants de lui rendre visite», selon Birame Ould Abeid.
Le président d’IRA-Mauritanie tenait un point de presse, lundi 26 décembre 2011, chez la mère de Oud Ould Chaavii à Nouakchott. Il a profité de cette occasion pour fustiger la dernière audience accordée par le Président de la République à la Jamaat Eddaawa Wattabligh. «Après cette audience, a-t-il estimé que les membres de la Jamaat Eddaawa Wattabligh, en Mauritanie, ont failli à leur mission que leur avait confiée Mohamed Ilyasse, fondateur du groupe».
Aux yeux de Biram, cette audience «a terni l’image même de l’élite islamique ». Du coup, il décide « de suspendre les bonnes relations qu’il entretenait avec la Jamaa dont il boycotte aussi leur mosquée, Tewba». Et ce, jusqu’à ce que les leaders de la Jamaat, reçu par Ould Abel Aziz, «se repentissent de leur cette erreur.»
Dans un autre registre, Birame Ould Abeid, a annoncé la formation prochaine d’une «alliance des organisations de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme et de tous les mauritaniens «pour renverser le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz qui, selon Birame, vise à ternir l’image des Harratin.»
«La couche des Harratine était toujours victime d’injustice. Toutefois, les régimes précédents responsabilisaient quelques uns de ses leaders, a rappelé Birame. Mais, avec l’avènement de Ould Abdel Aziz au pouvoir, les anciens esclaves vivent l’injustice et sont victimes d’une campagne visant à ternir leur image.»
Pour Birame, «les Harratine ont deux vieux leaders, à savoir Messaoud et Bodiel. Le premier est accusé, publiquement, de voleur par Ould Abdel Aziz. Lequel a, aussi, forcé au deuxième de payer une somme de 100 millions d’ouguiyas pour le présenter comme un autre voleur devant l’opinion publique. Les deux autres jeunes leaders Harratins, Ahmed Ould Khatry et Cheikh Ould Maouloud, sont, à leur tour, emprisonnés par ce même Ould Abdel Aziz.»
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