Dans l’un de ses entretiens avec Moustapha Boli dit Saïdou Kane en prison, Djiggo avait bien évoqué la mort et l’incarnation du combat contre l’injustice. C'était leur premier jour à Oalata : « Mon frère Saïdou Kane, ces ennemis de l’humanité, sans aucune fibre de dingité et de charité dans le cœur, ne nous ont amenés ici dans cette partie du désert aux sables calcinés et aux températures insolentes et insupportables, loin du terroir, loin de nos familles, que pour nous tuer. Mais, si par hasard, il reste de nous un seul survivant que la lutte continue jusqu’à la victoire finale. Je suis sûr et certain que la flamme qui fait bouillir aujourd'hui le sang dans nos veines, ne s’éteindra pas ici entre les quatre murs cette prison de Oualata. Dans un futur proche, des générations à la conscience tranquille, déterminées, mesurées et vaccinées apparaitront et incarneront le combat ».
Rappelons que lors de son décès, le 28 septembre 1988, sa fille aînée Diodo Djiggo n’avait que huit ans seulement
Par :Gelongal Fuuta lollirɗo : Njaay Saydu Aamadu
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