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jeudi 8 décembre 2011

Toute idée de communautarisme des injustices doit être rejetée en Mauritanie



Je suis très inquiet d’entendre certains Mauritaniens sur la toile qui ont tendance à confondre la défense des droits bafoués par rapport à une communauté ou l’ethnie selon les victimes. Ils ont maladroitement dressé un tableau sur la base d’une mentalité rétrograde de catalogage systématique. Cette régression de consciences intellectuelles m’intrigue au point j’ai décidé de lancer un débat  public. Quand on dénonce le racisme, les épurations éthiques, l’enrôlement en cours qui exclut tous les noirs, les esprits étroits pensent, seules les ethnies : peulh, soninké, wolof et bambara sont concernés. En parlant de l’esclavage, ils nous disent, c’est un problème qui concerne les haratine. D’autres sont allés très loin dans cette gymnastique, au point s’ils prononcent les mots « négro-africain ou negro-mauritanien », les haratine sont exclus d’office avec exultation dont nul ne sait d’où puisent-ils leurs idées moyenâgeuses ; arguant ces derniers parlent une langue différente donc ils sont arabes. Nos intellectuels ont oubliés l’esclavage puise sa source sur le racisme et les préjugés. Nous sommes tout à fait conscients les différents chefs d’état Mauritaniens ont abusés la  honteuse carte du communautarisme latent pour discriminer, diviser la population Mauritanienne ; mais cela ne devrait nous ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de commettre la même terrible et abominable erreur. Nous ne pouvons prétendre combattre un système de l’hégémonie raciale construit sur les injustices, le tribalisme, l’ethnicité, les castes en le refondant autrement avec des calculs politiques. L’homme est naturellement têtu, qu’on le veut où pas, les haratine constituent une ethnie à part entière selon les uns, une tribu selon les autres, adaptez le à votre vocabulaire. Nous voyons le défiler des ignorants gourous du pouvoir, exhibant l’introduction dans la Constitution la criminalisation de l'esclavage comme une avancée significative. C’est une excellente chose  de reconnaître le caractère criminel de l’esclavage, mais la question ne sera résolue que si la communauté victime est reconnue dans la même constitution d’autant plus qu’elle est majoritaire. Pourquoi le racisme n’a pas été criminalisé dans cette constitution pour garantir l’égalité et l’équité parfaite entre les mauritaniens ?  Les dirigeants Mauritaniens nous lancent ils des flèches indirectes sur la triste réalité qu’ils ont le droit d’être racistes étant donner le problème n’a pas été transcrit dans la constitution ? Les haratine sont noirs et africains, la langue qu’ils partagent dans la douleur avec leurs maîtres maures blancs ne constitue pas une identité. J’insiste, persiste et signe jamais  une langue ne constitue l’identité d’une personne ou d’une race.

 Le président de l’association des haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) Mohamed Yahya Ould Ciré: « Les haratine sont noirs, je suis négro-africain et à ce titre je revendique ma négritude. « Arabe-noir » n'a aucun sens parce qu'il n'y a pas d'arabe noir. Sociologiquement, il n'y a pas d'arabe Noir, il y a des arabes qui ont réduit des noirs à l'esclavage et, à ce titre, ils les ont acculturés. Ce sont donc des Noirs esclaves dans une communauté arabe donnée. Le fait de vouloir faire des Haratine des arabes est un prolongement de l'esclavage. Il s'agit d'une nouvelle idéologie pour les maintenir sous le joug des Maures. »

Les Maures considèrent les Noirs, en général, comme des captifs. Mais les Noirs qu’ils ont pu jusqu’ici capturer et réussi à mettre sous leur Joug sont, en particulier, les indigènes du Soudan et du Sénégal, ces Colonies étant à proximité de la Mauritanie et se trouvant aliéné être les greniers où ils vont, tous les ans, s’approvisionner en vivre dont leur pays désert est dépourvu et en captifs dont ils ont besoin pour leurs divers travaux, considérant eux-mêmes tout travail comme un déshonneur.

Les tatouages que portent encore la plupart des captifs et les idiomes de leur pays d’origine dont ils ont Jalousement gardé l’usage, permettent de les identifier et de se rendre compte de la proportion dans laquelle les diverses races du Soudan et du Sénégal ont payé des-tributs à la captivité en Mauritanie.

Au premier rang sont les Bambaras et les Senoufos, races qui ont fourni et fournissent le plus gros effectif; des troupes sénégalaises et dont on connaît la qualité; essentielle : « Résistance stoïque aux fatigues et aux privations» Viennent ensuite les Sarakholés, les Toucouleurs, les Bobos, les Mossis, etc. Aux yeux des Maures, les captifs sont, ni plus ni moins, des bêtes de somme. Ils les gratifient de coups comme telles et leur donnent n’importe quoi à manger. Fait à Tamchakett, le 10 Avril 1931.  Par Louis HUNKANRIN
Nous sommes condamnés à se dresser comme un seul homme contre les injustices, c’est la seule voie qui nous mènera vers la victoire et  évitons  communautarisation des nobles causes.


Diko hanoune

4 commentaires:

  1. bonjour
    ne me parlez pas en tan que haratine ou autre chose, vous votre probleme c'est pas le racisme ou l'esclavage,le votre c'est la pure ignorance, vous n'avez pas honte pas de dignité vous pansez seulement à vos ventre c'est pour cela vous donnez vos enfant au autre pour qu'il travaillent et vous amenent quelque chose à manger, il vaut mieux patientez jusqu'à la fin des études soyez cultivés et si encore vous le soyez ne défendez pas vos cousins ignorants mais essayez des leur montrer le bon exemple dans la vie comme ça eux il vont vous imiter et aller améliorer leurs conditions de vie, et c'est comme ça qu'on doit faire dans la vie ou leur chercher un lieu de travail confortable,mais si vous utilisez l'esclavage pour chercher de la monnaie chez les autres c'est à dire que vous êtes égoïstes. any way black is'nt beautiful,your black cousins in the usa said black's beautiful but i say no and no you are like a shit.

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  2. Votre commentaire est or propos. Je vous rappelle le sujet en question est la communautarisation de lutte contre l’esclavage et racisme d’Etat en Mauritanie et non des actes sur les personnels ou sur une communauté. Vous êtes complément or sujet, merci de contextualiser et argumenter vos propos. Oublier jamais mr que la vérité est historique.
    Oumar Kane

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  3. Votre commentaire est or propos. Je vous rappelle le sujet en question est la communautarisation de lutte contre l’esclavage et racisme d’Etat en Mauritanie et non des attaques sur les personnels ou sur une communauté donnée. Vous êtes complément or-sujet, merci de contextualiser et argumenter vos propos. Oublier jamais mr que la vérité est historique.
    Oumar Kane

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  4. Je ne sais pas qui a fait le commentaire sous anonymat mais à mon avis nous devrions êtres modérés et dénoués de toute passion et colère qui ne servent la cause de personne.
    Ceci étant dit, je partage complètement les dires de Diko. Il ne doit pas y avoir de différence entre Harratines, Peulhs, Soninkés, Bambara, wolofs et tout autre Mauritanien opprimé et oppressé. Je parle Français, suis-je autant un Gaulois ?
    Tant que nous ne formons pas une seule ethnie : « l’ethnie Mauritanienne, des individus véreux tireront parti de nos divisions. I n’y a pas que les noirs (es) qui souffrent en Mauritanie, beaucoup de Maures souffrent aussi et aimeraient bien adhérer à la cause de la justice et de la démocratie pour tous. S’il vous plait pensons plus loin qu’aujourd’hui. Il ne faut pas que le pays soit un perpétuel déchirement : aujourd’hui les noirs et demain qui d’autres ? Soyons honnêtes envers les uns et les autres et bâtissons une Mauritanie unie sans penser à un intérêt autre que celui du peuple. Tant et aussi longtemps que nous ne nous ouvrons pas nos cœurs, nous resterons tel jusqu’à la fin des temps, il n'y aura jamais de solution.

    Désolé si mes propos choquent qui que ça soit car ce n’est pas mon intention.

    Vive une Mauritanie unie, juste et démocratique

    Sékou- Canada

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