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dimanche 23 octobre 2011

Mouvement "Touche pas à ma nationalité " annonce une nouvelle orientation dans sa lutte.


altLe mouvement "Touche pas à ma nationalité "  a annoncé au cours d’une conférence de presse organisée samedi 22 octobre 2011, au siège du Fonadh, une nouvelle orientation dans sa lutte.Sur la nouvelle banderole présentée à cette occasion les slogans disaient :  «Non à l’expropriation des terres de la vallée » «Oui à l’enseignement des langues nationales » « Oui au partage du pouvoir et des richesses » « Oui à l’égalité des chances »..
« Le recensement n’est qu’une goutte qui a fait déborder le vase, nous avons décidé d’élargir nos  revendications » a introduit Dia Alassane, professeur à l’Université de Nouakchott et porte parole du mouvement.

Pour Abdoul Birane Wane,  « Il s’agit de la nouvelle orientation de touche pas à ma nationalité. Nous avons constaté que cette situation d’injustice à l’égard des noires est continue alors nous nous sommes dit qu’il est de notre devoir de parler de tous ce qui est problème des negro-mauritaniens. »
Monsieur Wane pense qu’en parallèle au problème du recensement, il y’a celui du partage du pouvoir, des richesses, de l’égalité de chance, de l’esclavage et des terres de la vallée qui sont spoliées et vendu à des hommes d’affaires étrangers.
Le coordinateur du mouvement a demandé l’officialisation des langues nationales, et leur introduction dans le système éducatif au même titre que la langue Arabe. «On peut parler de l’arabisation à outrance qui relègue les langues nationales au second plan et qui fait la promotion de la langue d’une seule communauté de ce pays » dixit-il.
Par ailleurs, Abdoul Birane Wane a relaté la situation grave des droits de l’homme par rapport à cette opération d’enrôlement. « Certains pensent que les autorités ont pris du recul, mais en réalité ce qui se passe devient inquiétant. »
Monsieur Wane a évoqué le cas de l’arrestation de trois jeunes  dont au commissariat d’Elmina 2  détenues pendant Quatre jours, par le commissaire Lehou sous l’autorisation du préfet.  « Ces jeunes sont mauritaniens  mais de parents guinéens. Ils sont nées en Mauritanie, et conforment à la loi mauritanienne et au droit du sol, ils sont mauritanien.  Mais les autorités les accusent de fraudeurs.» ajoutera-t-il.
 Monsieur Birane Wane a également parlé  du cas de Monsieur Maiga un malien marié à une mauritanienne depuis 23 ans et ayant huit enfants, qui non seulement n’a pas pu se recenser mais a été déféré à la prison alors que « Confirment à la loi mauritanienne, cette étranger qui s’est marié à une mauritanienne plus de cinq ans à droit à la nationalité »
 Evoquant le cas de leurs militants en prison pour 3 mois, le coordinateur du mouvement a affirmé qu’ils sont injustement arrêté parce qu’ils manifestaient tous simplement pour défendre leur nationalité alors qu’au même moment les gendarmes qui ont tiré sur des jeunes désarmés continuent de circuler librement sans inquiétude. « Le gendarme qui a tué Lamine Mangane  pas été arrêté mais, il a été affecté à amourj » ajoutera t-il.
En marge de cette conférence Balla Mangane, 36 ans,  père du jeune Martyr Lamine Mangane, 16 ans,  a décidé de porter plainte contre  le commandant de la brigande de la gendarmerie de Maghama,  qui selon lui est le premier responsable de la mort de son fils en autorisant à ces hommes de tirer sur les manifestants.
alt"Touche pas à ma nationalité "  a décidé d’apporter son soutien fasse à la décision de cette famille de porter plainte, à cette effet il envisage d’organiser une marche de protestation le jeudi 27 octobre 2011.
Quand à Yacoub Ba,  conseiller à la Mairie de Sebkha et responsable des droits de l’homme dans le mouvement, il a affirmé avec certitude que l’arrestation des étrangers par les autorités a été réalisée après la marche du mouvement et souvent dans leur propre domicile, dans la rue ou leurs lieux de travail.
Il a relaté le cas d’un jeune sénégalais du nom de Abou Sow, un vendeur ambulant, qui a été arrêté jeudi et tabassé à mort par les gardes devant son domicile en présence de sa femme, et qu’après cela ils l’ont amené avec eux. Le lendemain, alors qu’il rendait visite à la femme d’Abou Sow pour s’enquérir de sa situation, il apprit qu’il a été jugé parmi les cinq étrangers et  expulsé à podor.
« En ce qui concerne le cas des mauritaniens nous  n’avons aucune certitude qu’ils soient même des manifestants » ajoutera t-il.
Rappelons que ces jeunes au nombre de huit on été accusé par les autorités mauritaniennes d’avoir troublé l’ordre public et de s’être livré à des actes de vandalisme, pour cela ils ont été condamné à trois mois de prison par la justice. Il s’agit de Oumar Sall, Samba Sow, Papis Ndieng, Hamett koumba, Hamett sissoko, Cheikhana Boukhari, elimane diop et alhouseinou Barry.
Dimanche, 23 Octobre 2011 09:05

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