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mercredi 5 octobre 2011

Les aveux terribles sur l’existence des pratiques de l’esclavage de Mohamed Ould Abdel Aziz.



L'Hériter naturel de l’idéologie du dictateur Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya condamné  à se taire à vie au Qatar sous la menace de se voir expulsé dont nul ne sait quel bled au monde acceptera de le recevoir, le dénommé  général Mohamed Ould Abdel Aziz explique devant le monde entier que l’état Mauritanien cautionne non seulement les pratiques esclavagistes mais protège et protégera aussi les esclavagistes quoi que dise les militants des droits de l’homme selon l’interview  qu’il a accordé à la radio –web Kassataya.com. Nous avons pris la peine de partager ladite interview scoop avec ces partisans les plus redoutables. Notre surprise fut-elle qu’ils sont restés muets, les yeux rougeâtres sans pipé un mot de plus. Nous avons constaté que certains  se sont mis à transpirer dans des bureaux luxueux alors que la clim était à fond la cale. Un seul nous nous a crié ô que c’était un piège organisé depuis paris en nous interdisant fermement de citer son nom. Le richissime général avec son slogan de président des pauvres nous fait savoir qu’il maîtrise plus les armes à feux pour réprimer les pauvres citoyens qui manifestent pacifiquement que celui de mettre la Mauritanie dans le droit chemin. Que signifie pour un militaire le mot rectificatif ou rectifions le tir? On ne peut pas rectifier une balle tirée sinon le jeune Lamine Magane de Maghama paix à son âme serait là avec nous.  La définition du mot de Rectification est très claire: La rectification est le nom donné à la mention modifiant, ajoutant ou annulant un élément rédactionnel d'un acte juridique, ou du texte de la minute d'une décision judiciaire. Nous sommes convaincus l’exhibitionniste général des forces occultes et obscurantistes a dorénavant annulé la Loi n° 2007 – 048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes sans appel.

Ci-dessous, rappel du discours qui a sorti de l’ombre l’apprenti politicien de  ex-dictateur Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya, les mots choisis sont généralement appris par cœur lorsqu’il arpentait les couloirs du palais présidentielle qu’il occupe de force sous l’ère de son mentor. Nous regrettons le soutien de certains frères haratine et négro-mauritaniens à cet homme qui  méprise leurs communautés publiquement. Il dit avoir rectifié selon son choix, il est temps chers frères que vous  rectifiez à votre tour. Un adage nous enseigne qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas alors faites le bon choix en épaulant vos frères et sœurs qu’on esclavagise, qu’on assassine, déporte, viole, maltraite devant vous sans pouvoir dire un mot par peur d’être privé de certains privilèges. Mettez votre sort et honneur entre les mains de vos compétences non sur le bon vouloir d’un homme qui est mille fois moins compétent que vous.

Le Show médiatique du général Ould Abdel Aziz : « Écoutez. Moi, à ma connaissance, il n'y a pas d'esclavage. N'est esclave que celui qui veut l'être. C'est simple. On parle d'esclavage un peu partout. On parle de discrimination, on parle de castes en Mauritanie, mais celui qui veut l'être ça vient de lui. La loi ne protège pas les esclavagistes et ne peut pas protéger les esclavagistes. C'est clair. On continue à parler de l'esclavage. Dans tous les cas qu'on a essayé de sortir, il se trouve qu'il existe une parfaite symbiose entre les mauritaniens et qu'il y a des familles qui confient leurs enfants à d'autres familles et qu'il y a des situations peut être, qui nous ont précédés nous tous, et qui nous subissons actuellement. »


Est-ce que le général Aziz sait-il le Guidimakha est une région de la Mauritanie non du Mali ? Selon la logique du général Aziz, apparemment même les morts veulent rester esclaves. Quelle ignominie crasse et bêtise que  cette interview nous révèle!

Guidimakha : Les détails d’une affaire d’esclavage




Le 28 août 2011, la femme Mekhala Mint M’Haimid décède dans le village d’Ehl Diem dans la commune de Souvi à 25 kilomètres à l’est de Sélibaby. La défunte, qui n’a ni fils, ni frère, ni sœur, ni aucun parent proche, laisse derrière elle un troupeau de 35 vaches. Après les funérailles, le Mouslih de la commune, Mohamedou Ould Kèye procède au partage de l’héritage entre le mari de la défunte, Salim Ould Sleimane et ses neveux. Le 5 septembre 2011, Ndalla Ould Sid’ Amar et Deid Ould Mine se présentent au village et prétendent que la défunte Mekhala appartenait (entendez était l’esclave) d’Ahmed Deh Ould Moktar Boubakar, le père de la femme de Ndalla. Et que par conséquent tout l’héritage devrait revenir à la fille du maître Ahmed Deh. Face à cette prétention, les gens du village réclament les preuves de ces allégations. Mais pour toute réponse, Ndalla et Deid se représentent de nouveau avec un Cheikh répondant au nom de Mohamed Cheikh Ould Ewdje qui confirme aux villageois que le partage de l’héritage est illégal puisqu’il devrait entièrement revenir à la fille du maître de la défunte.


Et comme le mari de la fille du maître était un officier de police, après de longs conciliabules les villageois remettent 14 vaches aux parents de l’ancien maître et un montant de 73.500 ouguiyas. Le lendemain, Mohamed Ould Diem, Sadva Ould Diem, Meimine Ould Mohamed et Amar Ould Sleimane contactent le représentant de SOS Esclaves au Guidimaka, Dhehbi Ould Mohamed Mahmoud qui, après avoir rassemblé tous les éléments de l’histoire et saisi le Président de son organisation Boubacar Ould Messaoud, introduit une plainte auprès du procureur de la république de la wilaya du Guidimaka qui a commis aussitôt le commandant de brigade de Ould Yenge pour rassembler l’héritage et le restituer au village de la défunte.


Finalement, le bien a bien été restitué, mais les auteurs des pratiques n’ont pas été inquiétés. A leur propos, le procureur de la république de la wilaya du Guidimaka expliquera au représentant de SOS Esclaves que cela relève des compétences du président du tribunal absent. Plus d’un mois après cette grave affaire, les deux esclavagistes courent toujours. Les autorités judiciaires et sécuritaires semblent réticentes à appliquer les dispositions pourtant très claires de la loi d’août 2007 criminalisant le phénomène de l’esclavage et entourent encore la question de beaucoup de non dit, de machination et de timidité. Or, l’impunité récurrente et la nonchalance avec laquelle les autorités traitent les problèmes liés à l’abjecte pratique ne sont pas de nature à faciliter de sitôt son éradication.

Témoignage du journal le calame



En vous remerciant d’avance/La Nouvelle génération consciente des haratine vous salut.

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